Cette « mise au point » ne change pas le texte de loi qui reste très ambigue.
D’autant que si demain une société met sur le marché (vend) du purain d’ortie qu’ils auront fait homologuer... On n’aura plus le droit alors de donner la recette ou d’en préparer soi-même, non ?
Inutile de s’énerver.
Quand à l’affirmation cité elle parait plutôt censé.
Vous devez bien savoir que dans un monde fini, les ressources disponibles le sont aussi.
La population humaine continuant à croitre et les besoins de même, cela va forcément arriver a une limite à un moment ou à un autre.
Toute la question est de savoir quand cette limite sera proche et est-ce qu’il faut faire quelque chose avant ?
La décroissance répond, que la limite est très proche et qu’il faut faire quelquechose VITE.
Vous vous semblez croire que la limite est lointaine et qu’il convient de ne rien faire en attendant... Je suis pas sur que vous ayez raison, mais je l’espère pour vous, vos enfants et petit-enfants.
Voilà souvent le genre de critique faites dès que le mot décroissance apparait. L’argument massue du « retour en arrière », de l’ère de bougie ou même du « moyen-age idéalisé ».
Cela n’a pourtant pas grand rapport avec le concept de décroissance, il s’agit d’un vision trop étroite, à mon sens.
La mesure de l’empreinte écologique (et de la biocapacité) existe depuis le début des années 90 ; les calculs ont été fait postérieurement jusqu’au années 60 environs (pas plus loin pour manque de fiabilité des données). Cet histotique montre clairement que la courbe de biocapacité et l’empreinte se sont croiser au cours des années 80 (fin 70, début 80 probablement). A ce moment la ratio était de 1.
C’est le retour a ce ratio qui est nécessaire (vous le réclamez) et c’est ce retour là qui est réclamé parfois de manière simplificatrice comme un retour au niveau de vie des années 70...
Ramener ce ratio à 1 (ou au dessous) nécessite des changements importants, d’autant que si certains pays les plus consommateurs (amérique du nord et europe en tête) commence a prendre conscience de cela, les pays émergeant n’en tiennent pas eux compte (on ne saurait leur demander d’être plus consciencieux que nous, ça va être dur à justifier)...
Cela parait bien vite une tâche impossible, pourtant nous allons probablement y être obligé et peut être plus vite qu’on ne le pense. Actuellement nous consommons en moyenne pendant 1 an ce que notre planête régénère en environ 8 mois et ce depuis les années 80.
Outre la nuance précédente, reste a « trouver » un moyen efficace d’exploiter cette énergie. Et en effet, il faut chercher et trouver. Mais ce ne sera probablement pas suffisant.
Si tu regardes attentivement la notion d’empreinte écologique (évoqué dans l’article) elle repose sur 2 élements de base :
1/ l’empreinte de l’humanité, exprimé en hectare global nécessaire
2/ les hectares globaux disponibles sur terre (évaluation globale intégrant les besoins en énergie, consommation, alimentation...)
On constate sur le moyen terme que les surfaces disponibles augmentent dans le temps, notamment grace à l’évolution des technologies ; mais que malheureusement notre empreinte elle augmente dans un rapport bien supérieur et de plus en plus vite.
L’évolution des technologies n’a jusqu’à présent jamais permis d’atteindre un taux de croissance même similaire a celui de l’humanité.
Je crois en la science, mais je ne suis certe pas aussi optimiste que toi. la science doit nous aider a trouver des solutions mais n’est en aucun cas la solution a notre croissance des besoins. Et je ne vois rien qui puisse permettre a ce jour de dire que demain la science fera un tel bond que le décalage entre les besoins et les ressources soit effacé, surtout a notre rythme de croissance.
A mon sens, la notion de décroissance devient de jour en jour de plus en plus vital à notre survie même à moyen terme.