Outre la nuance précédente, reste a « trouver » un moyen efficace d’exploiter cette énergie. Et en effet, il faut chercher et trouver. Mais ce ne sera probablement pas suffisant.
Si tu regardes attentivement la notion d’empreinte écologique (évoqué dans l’article) elle repose sur 2 élements de base :
1/ l’empreinte de l’humanité, exprimé en hectare global nécessaire
2/ les hectares globaux disponibles sur terre (évaluation globale intégrant les besoins en énergie, consommation, alimentation...)
On constate sur le moyen terme que les surfaces disponibles augmentent dans le temps, notamment grace à l’évolution des technologies ; mais que malheureusement notre empreinte elle augmente dans un rapport bien supérieur et de plus en plus vite.
L’évolution des technologies n’a jusqu’à présent jamais permis d’atteindre un taux de croissance même similaire a celui de l’humanité.
Je crois en la science, mais je ne suis certe pas aussi optimiste que toi. la science doit nous aider a trouver des solutions mais n’est en aucun cas la solution a notre croissance des besoins. Et je ne vois rien qui puisse permettre a ce jour de dire que demain la science fera un tel bond que le décalage entre les besoins et les ressources soit effacé, surtout a notre rythme de croissance.
A mon sens, la notion de décroissance devient de jour en jour de plus en plus vital à notre survie même à moyen terme.
Pour plus d’informations, voir notamment le « Lving Planet Report 2006 » publié par le Global Footprint network et disponible en français ici :
http://www.footprintnetwork.org/newsletters/gfn_blast_0610.html