N’oubliez pas que Jacques Delors (merci Papa) a été membre du Conseil général de la Banque de France de 73 à 79... La Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, ça ne vous rappelle rien ? Pour résumer, c’est la loi qui a interdit à la Banque de France, propriété de l’État, de prêter de l’argent à l’État (à 0% d’intérêt), et qui a donc obligé l’Etat à emprunter aux banques privées.. Ce qui était gratuit est devenu payant, pour le plus grand bénéfice des intérêts privés. La dette de la France est née ce jour là... La nomination de Jacques Delors à ce poste n’aurait-elle pas été un « retour d’ascenseur » ?
Malgré sa « popularité », « Papa » a toujours œuvré en sous-marin pour favoriser les lobbies et les banquiers, et « fifille » a pris le relais. Il suffit de se remémorer le passage aux 35 heures et le dépeçage des acquis sociaux par le couple Aubry / Sellières (surnommés « les amants diaboliques ») pour en être convaincu. Et comme Martine était convaincue que les 35 heures passeraient à la trappe (ce qui se passe actuellement avec Sarkozy), ça a été « tout bénéf pour le MEDEF »...
Elle se fout des « valeurs de gauche » comme de son premier protège-slip. Seuls comptent pour elle (et ses petits copains de TOUS les partis politiques et de TOUS les « partenaires sociaux ») la satisfaction des lobbies et des groupements d’intérêts qui donnent les ordres.
Le peuple n’a qu’à fermer sa gueule, comme tout gueux qui se respecte.
De toutes façons, ça fait bien longtemps que les politiciens ne se soucient plus dues intérêts de leurs électeurs.
Leur seule préoccupation est de se faire ré-élire pour pouvoir préserver leurs privilèges : Immunité (parlementaire), rémunérations, avantages en nature, retraites (quand on voit comment ils ont laminé les nôtres !!!)...
Leur seul regret est de devoir tous les 5 ans aller « caresser le cul » des électeurs pour leur voler le droit de choisir leur destinée.
La démocratie est morte, place à la ploutocratie. Et si un élu est déchu par ses électeurs, il lui reste la possibilité d’être sauvé et de se faire élire par ses pairs au Sénat...
Finalement, hormis la forme, nous nous retrouvons à peu de choses près dans la même situation que celle d’avant 1789...
Les conditions d’éligibilité sont telles que le « pékin lambda » n’a aucune chance de parvenir au moindre mandat important (hormis maire dans un village de 200 habitants, ça compte pour des prunes)...
Tout comme la noblesse qui détenait le pouvoir dans l’ancien régime, mais qui appliquant la politique des financiers qui les « tenaient par les couilles », la « caste » politique actuelle répète les mêmes schémas pervers.
L’histoire se répète incessamment depuis que les hommes ont créé les premières sociétés organisées. Le pouvoir du peuple est littéralement volé, violé, foulé par une caste qui s’arroge tous les privilèges au détriment de la collectivité.
Et ne vous trompez pas, ce sont toujours les mêmes... Seuls les titres changent : « Comte » devient « Député », « Marquis » devient « Sénateur », « Baron » devient « conseiller Général », « Roi » ou « Empereur » devient « Président », etc...
Tant qu’existeront les mandats renouvelables, cumulables, non révocables, tant que les diverses assemblées ne seront pas constituées de pourcentages réels de membres issus des diverses classes sociales, les peuples resteront sous le joug de ploutocrates uniquement intéressés par leur propre intérêt et par la préservation de leurs propres privilèges et de ceux des lobbies qui les financent.
Avec des mandats uniques, révocables et non-renouvelables.
Et des articles constitutionnels qui criminalisent les conflits d’intérêts, le lobbying et toutes les « magouilles » faites au détriment des peuples. Assortis de peines suffisamment sévères pour éviter toute tentation, bien sûr.