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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 janvier 2007 20:43

    Je viens tout juste de lire sur le site du quotidien Le Monde cette nouvelle :

    L’imitateur Gérald Dahan a raconté, vendredi 26 janvier, sur RTL, s’être fait passer pour le premier ministre québécois lors d’un entretien téléphonique avec Ségolène Royal. Il a dit avoir piégé auparavant entre « cinq et dix personnes » de son entourage pour lui parler.

    Mercredi soir, Mme Royal avait publiquement indiqué avoir reçu un appel du premier ministre du Québec, Jean Charest, juste avant le début d’un meeting dans l’Allier. Elle n’avait pas précisé la teneur de cet entretien, qui intervenait après une polémique autour de ses déclarations sur « la souveraineté » du Québec.

    Interrogé par téléphone sur RTL, l’imitateur a fait entendre un très bref extrait, choisi par lui, de la conversation. Le faux premier ministre québécois y évoque la polémique avec le Canada après les propos de Mme Royal sur la souveraineté et lui dit : « C’est comme si nous, on disait ’il faut que la Corse soit indépendante’. » Ce à quoi réplique Mme Royal : « Les Français ne seraient pas contre d’ailleurs. » Et d’ajouter dans un nouvel éclat de rire : « Ne répétez pas cela. Cela va encore faire un incident, ce coup-là en France. C’est secret. »

    Madame Royal semble une cible de plus en plus visée.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 janvier 2007 20:16

    Petite précision : j’ai pu suivre les débats télévisés du Parti socialiste réunissant madame Ségolène Royal, monsieur Dominique Strauss-Kahn et monsieur Laurent Fabius. Il existe effectivement des débats télévisés en France. Mon propos vise surtout un débat télévisé entre les candidats qui aspirent à la présidence de la République. Il est surprenant qu’un seul parti politique ait opté pour une telle approche. Il aurait été difficile, je crois, d’envisager une telle option à l’UMP puisque tout concourrait autour d’une seule candidature, la candidature de monsieur Nicolas Sarkozy, si j’ai bien saisi les enjeux électoraux français.

    Pourrions-nous imaginer un débat entre Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen et tous les autres aspirants afin de mieux connaître l’étendue de leurs connaissances et compétences sur les grands enjeux de la République ?

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 janvier 2007 20:03

    Il existe en Amérique du Nord, tant aux États-Unis, au Canada qu’au Québec, un débat des chefs. Tous les candidats à une élection, qu’elle soit présidentielle (USA), fédérale (Canada) ou provinciale (Québec) sont invités à se confronter mutuellement selon des règles très précises. Le débat est divisé en thèmes et les questions sont posées par des journalistes triés sur le volet. Ces débats sont évidemment télévisés. La population peut ainsi juger quel candidat lui apparaît le meilleur pour occuper les fonctions qu’il convoite.

    Lors du dernier débat des chefs (au Québec), le premier ministre sortant, Bernard Landry, a perdu son poste en raison de la prestation particulièrement forte de son adversaire, Jean Charest. Au fédéral (Canada), Stéphane Dion (dans plusieurs débats lors de la course à la chefferie du parti d’opposition - Le Parti libéral du Canada) s’est mieux fait connaître et, contre toute attente, a été élu. Ses handicaps rendaient la côte insurmontable : absence de bilinguisme (anglais-français), absence charisme, personnalité honnie du Québec, etc. Pourtant, il est aujourd’hui chef de l’Opposition et candidat potentiel pour le poste de premier ministre du Canada.

    De tels débats sont exigeants. Les candidats doivent se bien préparer. Les résultats peuvent être impitoyables ou profitables. Un tel débat peut même faire déraper toutes les tendances qu’accentuerait un sondage en faveur de tel ou tel candidat.

    Il est malheureux (loin de moi l’idée de m’immiscer dans la campagne électorale française actuelle) que la population française ne puisse avoir à un tel débat. Elle pourrait juger le candidat de son choix selon sa prestation et selon ses compétences à débattre de telles ou telles questions stratégiquement fondamentales pour la gouverne du pays.

    La présence de plusieurs journalistes et des règles de conduite éthique évitent les dérapages.

    En terminant, permettez-moi de rappeler cette anecdote sur John Fitzgerald Kennedy :

    En septembre et octobre 1960, Kennedy et le candidat républicain Richard Nixon débattent pour la première fois à la télévision. Nixon apparaît nerveux, en sueur et mal rasé, de plus une douleur récurrente au genoux le fait souffrir. Face à un Kennedy calme et maitrisé, Nixon « passe » mal à l’écran et ressort affaibli de la confrontation télévisée, alors que les citoyens ayant suivi le débat à la radio estiment que Nixon était légèrement plus convaincant. (http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fitzgerald_Kennedy)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 janvier 2007 19:31

    Un journaliste du Québec attaque dans un quotidien un syndicaliste et ses méthodes de fier-à-bras. Cet article est appuyé sur des faits probants. Le même journaliste est également l’auteur d’un blog hébergé par son journal. Cette fois, il attaque en termes peu équivoques le même syndicaliste, le traitant de menteur, notamment. Le syndicaliste a porté plainte au Conseil du presse du Québec pour manquement à l’éthique professionnelle. Le Conseil n’a retenu aucun grief contre le journaliste. Toutefois, le Conseil s’est interrogé sur l’ambiguité des deux traitements donnés à une même information : dans la presse écrite et sur un blog. Je joins ces interrogations qui traduisent fort bien, à mon avis, les limites fragiles à ne pas franchir pour un journaliste :

    le comité des plaintes et de l’éthique de l’information a considéré que la véritable question est de savoir s’il est conforme à l’éthique qu’un journaliste puisse couvrir un événement, traiter le sujet en rapportant dans son journal les comportements d’une personne et, en même temps, interpeller cette personne sur une autre tribune publique - quelle que soit cette tribune - pour se moquer d’elle, la provoquer et la ridiculiser ? Deux principes - énoncés dans le guide Droits et responsabilités de la presse - peuvent aider à clarifier la meilleure conduite à tenir dans des circonstances analogues. Le premier veut que pour préserver leur crédibilité professionnelle, les journalistes soient tenus à un devoir de réserve quant à leur implication personnelle dans diverses sphères d’activités sociales, politiques ou autres qui pourrait interférer avec leurs obligations de neutralité et d’indépendance et leur crédibilité. L’autre principe veut que le droit de réponse des journalistes aux commentaires des lecteurs, doit être exercé avec discernement et dans le plein respect des personnes. Les journalistes ne doivent pas se prévaloir de ce droit pour dénigrer, insulter ou discréditer les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Pour ces raisons, le Conseil a retenu le grief sur cet aspect du devoir de réserve. Même si le journalisme d’opinion et le journalisme d’information sont deux formes de pratique professionnelle qui reviennent de droit au journaliste, ce dernier peut difficilement, selon le Conseil, passer librement d’un genre journalistique ou d’une tribune à l’autre sur un même sujet sans risquer de porter atteinte à sa crédibilité professionnelle et à la validité de son information. Par conséquent, le Conseil incite fortement les mis-en-cause à éviter à l’avenir de telles affectations journalistiques.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 janvier 2007 01:14

    J’ai parcouru votre commentaire. Il est important de préciser que les événements soulevés par Michel Monette sont antérieurs à l’élection de Stephen Harper. L’orientation religieuse du premier ministre n’est certainement pas en cause ici.

    Pierre R.

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