Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à critiquer la manière (c’est mon point de vu donc très subjectif) dont les langues sont enseignées. De plus, je n’ai jamais insinué que notre système est moins bon que ceux de nos voisins.
Vous mettez l’accent (si je puis dire) sur l’élément essentiel : LA MOTIVATION
En effet, il est plus facile de faire progresser des élèves motivés.
La principale question est : * Pourquoi est ce que les élèves ne sont pas motivés en allant en cour de langues étrangères ?
Et malheureusement, répondre à cette question c’est émettre une critique sur la manière d’enseigner.
L’école est, pour le moment, l’unique outil permettant un enseignement égalitaire à des enfants.
Si aucun voyage linguistique ne s’effectue dans le cadre scolaire, cela aura comme conséquence d’accentuer l’écart entre les enfants ayant la possibilité de faire des voyages privés à l’étranger et ceux dont les familles n’en ont pas les moyens.
Je ne nie pas le manque d’apports pédagogiques, généralement, dans ces voyages.
Cela rejoint les remarques qui ont été faites dans votre précédant article, qu’il faudra peut être revoir les méthodes d’enseignements des langues étrangères.
Pour en revenir aux voyages, j’imagine que les équipes les préparant doivent se demander, en fonction de l’âge des élèves, quels doivent être les objectifs d’un séjour à l’étranger aussi court :
1) Amélioration de la pratique de la langue
2) Immersion dans le milieu culturel des habitants locaux (loisirs, nourriture, habitudes de vie, ...)
3) Visite de la région et de quelques monuments, musées, ...
Le point 2 étant, selon moi, le principal facteur de réussite du point 1.
Pour conclure, je suis d’accord qu’il faudrait améliorer, à l’aide notamment des NTIC, les méthodes d’acquisitions des langues, mais rien ne remplacera le plaisir de pouvoir utiliser réellement une langue étrangère en se trouvant parmi les habitants d’un pays la pratiquant.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que la famille doit être moteur dans l’éducation des enfants (et ne pas compter sur l’école seule). Le développement de diffusion de films en VO sous-titrée irait effectivement dans le bon sens.
Néanmoins, il y a quelque chose qui me gêne ...
Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’une grande partie de la population préfère s’abrutir devant des émissions ayant que très peu d’intérêt (téléréalité, jeux télévisés qui ne demandent aucune réflexion, ...) et que prendre en compte un programme (je n’aime pas ce mot) extrascolaire de sensibilisation/enseignement des langues étrangères n’auraient comme conséquences que de creuser l’écart entre les enfants.
Ce n’est bien entendu qu’une réflexion très basique ... mon avis est que l’environnement familial et social de l’enfant conditionne en majeur partie les chances de réussite d’un enfant. Dans le cas de l’acquisition de la langue maternelle, il parait évident qu’un enfant de 3ème ayant 50% de vocabulaire de moins que ses camarades aura le plus grand mal à avancer.
Je ne fais bien entendu pas l’apologie de l’élitisme, au contraire.
L’école est justement l’outil commun à tout les enfants quelque soit la classe sociale des parents (j’exclu de ce résonnement les écoles privés).
Encore une fois je peux me tromper .... mais intuitivement je pense qu’un enfant ayant un excellent niveau dans sa langue maternelle aura de grandes facilités à acquérir une autre langue. D’où mon commentaire sur la priorisassion des enseignements (Langue Maternelle > Langues étrangères), et encore une fois je n’ai jamais dit que l’enseignement des langues étrangères n’étaient pas important (voire de plus en plus vitale).
Néanmoins, vous prenez comme référence les familles bilingues or la plupart des enfants vivent dans des familles où seul le français est utilisé.
Ces enfants n’auront donc, à l’opposé des familles bilingues, pas la possibilité de pratiquer les acquisitions de leur nouvelle langue en dehors de leur classe. C’est pour cela que je pense (et je suis ouvert à tout débat) qu’il est préférable que les enfants maîtrise leur langue maternelle avant d’aller très loin dans une langue étrangère.
Je suis désolé de ne pas avoir d’études à vous présenter, mais je suis d’accord avec vous que des enfants vivant dans des familles doivent avoir, généralement, plus de facilités à acquérir de nouvelles langues que les autres.
Il est utile de rappeler que la vaccination n’est pas un acte administratif mais acte médical.
Néanmoins, il est vrai que la recherche d’informations claires et objectives sur le ratio bénéfice / risque pour les divers vaccins reste encore un véritable parcours du combattant.