« Non, je parle d’une époque pas si lointaine.
L’élevage extensif en plein air était alors la norme. Il consistait à élever
des porcs toute l’année à l’extérieur sur une prairie et à les loger dans des
cabanes adaptées. »
Vous êtes encore dans une logique écologique capitaliste.
Evidemment la manière de traiter les animaux est importante, mais là n’est pas
le problème.
La « révolution verte », a coupé le lien
vertueux qu’il y avait, lorsqu’une même exploitation agricole faisait de l’élevage
et des récoltes. Car les déchets de l’un alimentaient l’autre. En séparant, l’élevage
des récoltes, nous avons concentré les facteurs polluant s et augmenté de
manière vertigineuse le cout énergétique liés au transport. Nous avons rendu
totalement dépendant, les récolteurs d’un côté et les éleveurs de l’autre, aux intermédiaires
(banque, sociétés de transport, centrale d’achat…). Les matières premières
étant soumises à la spéculation boursière, le coût de l’alimentation animal a
explosé. Etc…etc…
« Pouvez-vous comprendre que les pratiques modernes
productivistes d’élevage porcin assoiffent la terre, les plantes, la vie en
Bretagne. La Bretagne est assoiffée par vos entreprises. L’eau est sale. L’eau
est souillée. »
La « révolution verte », que vous dénoncez n’est pas un projet Breton , mais une politique
mené à l’échelle globale. Il visait avant tout à faire rentrer de force l’agriculture
dans la logique de la dette et du grand capital. Transformant massivement des
agriculteurs libres en salariés corvéables, en agriculteur endetté, ou en suicidé. Intéressez-vous
aux normes imposées par l’Union Européen et qui oblige ces entreprises à s’endetter
pour se mettre en conformité.A qui
profite le crime, et ne seriez-vous pas en train de tirer sur les ambulances ?
Les entreprises d’élevage intensif ne sont pas la cause,
mais la conséquence de cette politique mortifère. On ne soigne pas une maladie,
en traitant de ses symptômes. Il est affligeant de constater que les mêmes
politiques (et leurs satellites) qui ont massivement contribués à ce massacre
viennent donner des leçons d’écologie. A ce propos, pour qui tous les commentateurs
béats de cet article ont voté ces dernières décennies ?
De plus, taxer et supprimer des subventions est une logique
économique, et pas écologique. Il n’y a actuellement aucune solution politique alternative
crédible proposée.
« Les questions monétaires sont totalement absentes des débats, elles sont pourtant de première importance. »
Totalement en accord avec ça, mais aussi sur le bilan de l’euro et de l’Union Européenne. Les seuls parties puissant, à parler de ces questions vitales sont le Front de Gauche et le FN.
Oui, les abstentionnistes sont nombreux chez les ouvriers.
Encore une fois : ON NE GAGNE PAS UNE ELECTION AVEC DES ABSTENTIONNISTES. Et encore une fois ; l’abstentionnisme chez les ouvriers témoigne de l’echec totale de la gauche institutionnelle. Arrêtez de plonger la tête dans le sable, la tendance actuelle n’est pas du tout du côté de la gauche. Et j’ai bien peur que le Front de Gauche se soit définitivement grillé avec la contre-manifestation et les déclarations de Mélenchon. Je vais même allez plus loin. Il n’est pas impossible que des fonctionnaires jusque la réfractaire, votent au prochaines élections pour l’extrèmes droites.
Je ne suis pas dans le militantisme, mais dans l’analyse.
« Doux aussi était grassement nourri, assisté par 63 millions d’euros de subventions publiques. »
Qui ici remets en cause ici le faite que la « révolution verte » est une catastrophe ? Mais doit-on pour autant jeté le bébé avec l’eau du bain ? Détruisons ce qui reste d’industrie et d’agriculture dans notre pays par ce que les politiques se sont trompé de cap. Jetons des centaines de milliers de français dans la misère. Biensur, il faut revoir ce modèle destructeur et productiviste.
Mais alors, si l’intention de l’Union Européen de coupé les subventions est bienfaisante, pourquoi les politiques nationales et continentales n’engagent pas une nouvelle dynamique ?
Taxer et couper les vivres est une logique économique, pas écologique. Accepter la mort de ces entreprises est contre productif et profongement honteux lorsque l’on est pas capable de fournir un vrai programme alternatif.