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pingveno

Informaticien professionnel et linguiste amateur.

Tableau de bord

  • Premier article le 01/09/2009
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Derniers commentaires



  • pingveno 30 septembre 2007 11:31

    « Et moi j’imagine sans mal l’effet du »Parle couramment l’esperanto« sur le CV auprès d’un recruteur. En fait j’en imagine plusieurs : »

    Tiens, merci pour le commentaire ça va nous donner l’occasion de faire des témoignages. En ce qui me concerne l’espéranto est sur mon CV et jusqu’à présent je n’ai eu droit à aucune des réponses citées plus haut. Soit la mention a été ignorée, soit on en a parlé quelques minutes (en gros, le recruteur se fout peut-être de l’espéranto mais il apprécie les candidats qui ne sont pas totalement formatés et ça c’est un plus), mais jamais d’agressivité d’un côté ou de l’autre.

    Si d’autres pouvaient apporter leur témoignage ça pourrait être intéressant.



  • pingveno 29 septembre 2007 19:19

    Citation : « Ceci étant posé, il n’y a plus vraiment de discussion possible, non ? »

    Ainsi donc il eût fallu que je fusse agressif, insultant, que je procédasse à des attaques personnelles, pour que mon message ait une chance d’être lu jusqu’au bout ? Dont acte, je vous ai cru un instant intelligent et je me suis trompé, je retire la non-comparaison à votre clône si là est votre fierté.

    Mais au fond, cela ne veut-il pas dire que vous n’avez rien à rétorquer à mes arguments ? Vous me faites trop d’honneur, je ne pensais pas avoir été aussi bon ! smiley smiley smiley



  • pingveno 29 septembre 2007 15:45

    Désolé je précise juste que ce commentaire répondait à l’article (et s’adressait donc à l’auteur) et non à J-P Nerrière, contrairement au précédent. Erreur de manip.



  • pingveno 29 septembre 2007 15:36

    Bonjour Chad

    Je rejoins votre discussion un peu en cours de route et bien que dans la catégorie de vos adversaires, je ne fais pas partie des habitués de la réaction haîneuse dans un sens ou dans l’autre. Ainsi je ne vous assimilerai pas aux phrases aussi provocatrices que mal construites d’un certain ASP, et vous accorderai au moins le bénéfice de la forme de l’article, mes critiques ne concerneront donc que le fond.

    Cette mise au point faite, continuez-vous de lire ? Alors allons-y.

    « Ces dernières décennies, les attaques contre la langue anglaise se multiplient. Même sur internet, » Stop. Dire « même sur internet » est déjà une contre-vérité : où donc ailleurs avez-vous vu ces attaques contre l’anglais ? Au journal de 20H de TF1 ou de F2 ? La vérité est qu’il n’y a guère plus que sur internet que la liberté d’expression existe encore, ni la presse nationale ni les quotidiens régionaux ne publient nos propos « haineux » depuis bien longtemps. Ou alors fournissez des exemples précis je vous prie.

    Premier paragraphe : « Pas plus tard qu’hier, j’ai traîné dans les rues de Southampton (Royaume-Uni) avec une Canadienne, une Allemande et une Hollandaise. » Je dois dire que ce paragraphe m’a fait hurler de rire. Pas plus tard qu’il y a une semaine, je discutais dans les instances européennes à Luxembourg avec un allemand, une slovène et un français, tout ça s’est déroulé dans la langue de Molière. Mais si j’utilisais cette anecdote pour prouver que toute l’Europe est capable de parler français, vous auriez tôt fait de démonter l’argument. Alors en quoi les personnes que vous avez croisées sont-elles représentatives ? Elles prouvent seulement que tous ou presque tous ceux qui vont en Angleterre parlent anglais : c’est merveilleux, franchement je l’ignorais !

    Je vous disais plus haut que la forme de l’article était bien construite : j’aurais dû dire presque, tant le parapgraphe 2 est l’exception qui confirme la règle ! On croirait l’écriture d’un enfant capricieux (le monsieur il est méchant il m’a cassé mon anglais !), mais c’est volontaire n’est-ce pas ? Toutefois de ce paragraphe je retire deux choses :

    1. que ce soit ou non une coquille, l’erreur sur la profession de l’inventeur de l’espéranto peut au mieux vous faire passer pour quelqu’un de mal renseigné : quelle légitimité avez-vous donc pour critiquer ce que vous ne connaissez pas ?

    2. manifestement votre critique s’en prend d’avantage aux espérantistes (ou plus exactement aux quelques habitués des réactions à chaud, auxquels pour ma part j’accorde au moins le bénéfice de l’amateurisme) qu’à l’espéranto lui-même. Du moins c’est ce que laisse penser la fin du paragraphe : vous êtes d’accord avec nos objectifs mais pas avec la méthode. Consentez-vous ce point ?

    « Et puis quoi, chacun doit-il rester enfermé dans sa culture jusqu’à la fin des temps ? » Certainement pas. Qu’il y ait échange culturel est une bonne chose. Ce que nous critiquons, c’est l’échange à sens unique : les anglo-saxons vendent et les francophones achètent.

    « lorsque deux cultures apprennent à se connaître, elles s’interpénètrent avec le temps (si j’ai de la chance, je pourrais le prouver avec l’Allemande dont je parlais plus haut). » Bonne chance pour votre avenir commun mais si vous utilisez pour cela une langue intermédiaire, vous risquez de mauvaises surprises ! Je l’ai vécu il y a quelques années avec une espérantiste russe : dans un premier temps, ne parlant pas sa langue, nous avons utilisé notre langue commune mais nous étions régulièrement surpris des réactions de l’autre : non pas à cause de la langue mais parce que nous avions des modes de pensée différents. Les choses se sont largement éclaircies quand j’ai commencé à apprendre le russe et surtout la culture qui va avec. A défaut l’inter-pénétration risque fort de n’être qu’une relation purement physique ! Alors vous voyez, ni l’anglais ni l’espéranto ne peuvent remplacer les langues maternelles ; la seule différence est que l’anglais veut le faire quand même alors que les espérantistes n’hésitent pas, eux, à apprendre DES langues étrangères et non pas une seule !

    « Il y a tout un tas de pays moins conservateurs au niveau de la langue, comme les pays nordiques où une grande partie de la population parle couramment un anglais parfait. » La deuxième partie de la phrase est presque exacte, mais vous vous trompez sur les causes. Si les norvégiens ou les néerlandais parlent un anglais « parfait », il faut dire que :

    1. leur langue est de type germanique, avec 80% du vocabulaire qui est proche de l’anglais. les français deviendront-ils miraculeusement moins « conservateurs » si l’espagnol (langue latine) remplace l’anglais demain ?

    2. ces pays sont petits ou peu peuplés : on y parle souvent plusieurs langues étrangères, alors qu’en Allemagne, autre pays germanique, la tendance est beaucoup moins nette ;

    3. les effets culturels sont là : regardez la télévision suédoise et cherchez un programme réellement local, une chanson connue uniquement à l’échelon local, vous risquez de chercher longtemps ! Alors un pays comme la France doit-il s’interdir toute innovation pour faire de la place aux séries américaines et protéger votre cher anglais ?

    4. si « parfait » qu’il soit ce niveau est en réalité relatif : si vous étiez un vrai anglophone vous le trouveriez peut-être bon, sans plus. Il est probablement bien meilleur que celui d’un natif de langue latine, mais certainement pas « parfait » pour des vrais anglophones. Nuance.

    « Quelqu’un oserait-il dire que Harry Potter est écrit en globish ? » Je n’irais pas jusque là mais il faut quand même reconnaître que ce n’est pas de l’anglais Shakespearien ! Et pour autant que je sache l’auteur a souvent été vivement critiqué sur ce point... en Angleterre !

    Pour finir, vous l’admettez vous-même : vous défendez la langue du moment, si elle change vous suivrez le mouvement, même si le remplaçant s’appelle chinois, espéranto ou swahili. Ce qui, au fond, n’apporte rien de plus au débat que des milliers de gens convaincus qui auront le même discours. Je repose la question : pourquoi donc l’anglais a-t-il besoin d’être défendu ? Les médias traditionnels n’en font-ils pas encore assez pour vous ? Souhaitez-vous que les cours dans notre pays soient en Anglais dès la maternelle ? Alors pourquoi diable avez-vous écrit cet article en français ?



  • pingveno 29 septembre 2007 14:54

    Le globish est une marque déposée ? Voila qui en dit long sur ses objectifs : tel un anglais organisme génétiquement modifié, il entend contaminer l’original pour ensuite revendiquer des royalties sur brevet. Donc, une opération commerciale et rien de plus : ayez au moins l’honnêteté de le dire.

    Vous vous dites créateur d’un « concept très précis ». Précis peut-être mais pas original, et n conséquence vous allez avoir de la concurrence ! Je veux bien taper « globish » dans google pour voir les messages auxquels vous faites allusion, de votre côté tapez « anglais simplifié » et vous verrez bien que vous êtes d’avantage propriétaire d’un nom (qui apparaît bien dans les liens trouvés) que d’un concept.

    J’ai vainement cherché le mot « nimiety » dans mes nombreux dictionnaires d’anglais, mais même ceux qui sont disponibles en ligne par exemple ici (http://www.lexilogos.com/anglais_langue_dictionnaires.htm) ont été incapables de me fournir une traduction. Je vous cite :« Néanmoins, c’est encore un anglais parfaitement correct. Simplement les phrases sont courtes, le vocabulaire est limité à 1500 mots qui suffisent à tout exprimer » (fin de citation) Le moins que l’on puisse dire, c’est que remplacer ce drôle de « nimiety » par « a quantity much larger than is needed », c’est un sacré exercice de concision ! « L’effort à faire pour y arriver n’est pas si considérable » : j’avoue que même en français j’ai du mal à trouver des périphrases aussi sophistiquées que les vôtres !

    Voila, comme vous pouvez le constater, même pas besoin de prononcer le mot espéranto pour contester vos premiers arguments. Mais comme vous l’avez fait alors allons-y. Vous dites que les deux idées ne sont pas concurrentes parce que l’ambition n’est pas la même. Allez expliquer ça aux recruteurs non-anglophones qui prétendent juger de mon niveau d’anglais en trois phrases (exemple vécu hier soir) ! Et expliquez ça à mon précédent client qui m’a commandé un rapport de 150 pages en anglais (pas en globish) et qui faute d’arguments sur le fond n’a critiqué que mon niveau d’anglais ! Cela alors que j’avais fait l’effort de vérifier que mon vocabulaire apparaissait bien dans la majorité des dictionnaires, au lieu de me contenter de l’anglais de cuisine des forums ! Alors, quand donc votre institut va-t-il concurrencer le TOEIC ou le TOEFL et proposer des tests de globish accessibles aux recruteurs ?

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