Dans ta robe serrée de vierge et vieille fille, tu imagines encore séduire qui tu veux. Mais te voila déjà un poids pour ta famille et chaque jour qui passe est comme un désaveu.
Toi qui désirais par-dessus tout rester libre, tu es devenue esclave du grand public. Ce que tu nommes danse n’est que déséquilibre et ton intimité s’offre aux regards lubriques.
Tu étais tellement fière de ta lignée et te revendiquais de si hautes vertus que tu n’as jamais souffert de t’aligner sur les justifications des femmes perdues.
Tes chairs tripotées par des mains immatures te font sentir l’immondice où tu es tombée. Peut-être que tous les goûts sont dans la nature, mais rares sont les amateurs de macchabées.
Il te reste un regard humide et l’air absent des lendemains de fête où flotte l’amnésie. Tes rêves de cristal vont en s’évanouissant dans la douce hébétude de l’anesthésie.
Les princesses ont souvent le diable pour amant. Les coupables sont incapables de se taire. Le français en enfer se parle couramment : nous en avons répandu l’orgueil sur la Terre.