Je me pose réellement la question de savoir s’il y a complot ou pas.
Jusque là, je trouvais cela « un peu gros ».
Mais des faits sont très troublants.
Il me semble que s’il y a complot, les « bushistes » étaient tellement sûrs de leur « coup » qu’ils n’ont pas trop peaufiné.
Certes, un argumentaire est nécessaire pour défendre cette position.
Eh bien, sur d’eux, les USA pensaient sans doute sincèrement triompher en Irak. On aurait sans doute alors passer à la trappe ces contre-enquêtes.
Mais là ...
Ce qui me gène dans tout cela : les soi-disants armements de Sadam ... du pipeau !
Au lendemain des attentats ... L’irak était déjà en ligne de mire !
Mensonges au plus haut niveau (Etats-Unis et Blair) ...
Alors ?
On doit croire qui et quand ?
Ne peut on un moment se poser légitimement la question ?
Hypothèse : les USA étaient au courant d’un attentat, ils ont « aidé ».
J’ai d’autres réflexions sur le pourquoi de cet attentat, et pourquoi pas d’autres ...
Enfin, que pensez-vous du goupe Bilderberg ? Cela n’existe pas ?
... C’est très simple. Quelqu’un qui se dit décomplexé, se donne le droit de dire ce qu’il pense, se doit de donner aussi ce droit aux autres.
Eh bien, tout Sarkozy qu’il soit, je ne me trouve pas plus inintelligent que lui, pas moins autorisé à dire aussi ce que je pense.
Alors ...
Alors, je pense que Monsieur Sarkozy s’avance en ayant un seul discours, qu’il revendique, et qu’aucun homme politique n’a encore osé dire jusque là : « - Je suis un menteur ! »
Monsieur Sarkozy utilise le paradoxe du langage en le dévoyant.
Il y a des règles en démocratie, ce qui s’appelle une sorte de « courtoisie », même si des coups bas sont donnés.
Un président de la république a le « devoir » de se plier à des règles qui le dépassent. C’est toute la hauteur de la charge.
Un type qui se prend comme la référence, n’est pas digne de représenter l’état, ou alors, osons le dire, il agit en « gérant » de la « banque France ».
Un homme de droite décomplexé qui ose s’en référer à Jaurès et Blum, qui a décidé d’« abattre 68 » en 2 jours, qui se dit « habité » par sa mission et va prendre quelques jours de « retraite » sur un yacht de milliardaire, qui dit connaitre le propriétaire, un vieil ami de vingt ans, alors que c’est faux, qui en tant que ministre de l’intérieur emploie les mots de « karcher » et de « racaille », qui dit ne pas aller au-delà de 30% dans la privatisation EDF, alors qu’on en est je crois à 70%, un tel homme n’est pas à la hauteur d’une république démocratique.
« On me jugera à mes actes, je fais ce que je dis » Non, Monsieur Sarkozi : vous mentez encore une fois !
Si on oublie ses propos (comment les prendre en compte à moins de devenir « shizophrénique » ) , il suffit de regarder ce qui s’est déjà passé pour avoir une idée de ce qui nous attend.
Cela a des relents que je n’ose encore imaginer jusqu’au bout.
Bien sûr, les politiciens mentent. Mais un politicien ayant encore une notion de l’état aura la modestie de devoir s’expliquer, voire de s’excuser.
Brandir son « égo » comme étendard de la république, ce n’est pas digne.
Enfin, il y a longtemps que je pense tout ceci. Pour moi, il n’y a pas trente six réponses. Cette histoire de « karcher » et de « racaille », par exemple :
Il eût du s’abstenir, cela s’appelle un « devoir de réserve » d’autant plus important à respecter que les médias sont toute puissantes.
Que quelqu’un emploie ses termes en privé, soit.
Mais en tant que ministre de l’intérieur ?
Je pense que Monsieur Sarkozy n’étant pas trop bête, il avait bien mesuré les conséquence de ces propos.
Si oui, c’est un incendiaire et un criminel. Condamnable et relevant de la justice. Quel paradoxe !
Si non : alors, c’est un inconséquent qui ne devrait pas assurer des fonctions de ministre de l’intérieur.
Dans les deux cas de figure, Monsieur Sarkozy n’était pas à la hauteur de cette charge.
Nous ne sommes plus en démocratie, mais en égocratie.
J’en tire personnellement tout un ensemble de conséquences.