« J’ai en politique, un objectif : faire battre Sarkozy. L’heure n’est pas aux idéologies, mais à l’efficacité. »
C’est ça la perspective qu’on nous propose ?
Sarkozy, ce n’est pas que "Haine, islamophobie, divisions, bling bling, médiocrité, mensonges,
Khadafi, Bettencourt, Jean à la tête de l’EPAD de la Défense, "casse
toi, pov’con« ... », c’est surtout une trahison du peuple et du référendum avec la ratification du traité de Lisbonne, la volonté initiale de dépénaliser le monde droit des affaires, le démantèlement de l’État au profit d’opérateurs privés, le « Président du pouvoir d’achat », la lutte contre les paradis fiscaux, la « moralisation du capitalisme », tant de grandes déclarations qui traduisent un profond mépris du peuple, la destruction des politiques de santé, d’éducation, d’emploi, de la justice... On pourrait trouver des choses à dire jusqu’au premier tour de la présidentielle... de 2017...
Mais le tout sauf Sarkozy, comme projet politique c’est quand même très limité.
Merci d’avoir relevé cette erreur, nous somme plus près des 6% que des 11%, mea culpa. Ceci étant cela ne change pas grand chose au raisonnement, il y a 45M de personnes en France qui ont le droit de vote sur 65M, sur la même base de 30% d’abstention cumulé aux votes blancs on reste à 30M de « votes d’adhésion », ce qui reste de l’ordre de 45% de la population du pays.
Le propos était surtout destiné à décrédibiliser les argumentaires consistant à présenter les « petits » candidats comme quantité négligeable, à part le triptyque Sarkozy-Hollande-Bayrou, le reste de l’échiquier politique est qualifié « d’extrêmes », alors qu’ils représentent a priori près de la moitié des intentions de vote. Or quand on met en perspective les moyens faramineux tant financiers qu’en terme d’influence médiatique, ce n’est pas un mince exploit.
Quand à la personne considérant ci dessous que je tire des chiffres de l’argumentaire du Front National, c’est me faire un procès d’intention bien injustifié, c’est parfaitement hors de propos.
Le programme économique du Front de Gauche a une caution d’une grande qualité, leur secrétaire national à l’économie est un économiste très respecté, la plupart des gens ayant étudié l’économie ou du moins ses bases se sont vu conseiller ses manuels.
Envisager une politique de la demande plutôt que de l’offre me semble une question de bon sens.
Je ne comprends pas l’article. La France est un pays qui s’endette depuis au moins 700 ans, sans que jamais ça n’eût été un souci, sauf depuis les années 70 et la loi de 1973, qui empêche toute politique monétaire.
Je ne comprends pas en quoi l’espoir serait utopique chez Mélenchon ou LePen et pas chez le triptique Sarkozy-Hollande-Bayrou, ça n’a aucun sens, les économistes qui travaillent avec les premiers ont les mêmes qualifications et formations que ceux qui travaillent avec les seconds, ce n’est pas parce qu’une analyse et une solution ne collent pas avec les analyses et solutions orthodoxes qu’elles sont mauvaises ou utopistes.
D’autant plus que si l’on croit votre analyse nous serions dans une situation si dramatique qu’il serait parfaitement stupide de ne pas explorer des solutions différentes.
Et cette histoire de « dire la vérité aux français » qui est le leitmotiv de la propagande du gouvernement depuis des années, je l’attends toujours cette vérité, parce que l’on vient qualifier untel ou untel d’extrémiste, mais la vérité est que notre pays est actuellement sous le joug d’un dictateur, dans la mesure ou la ratification du traité de Lisbonne a été faite quand bien même les citoyens français avaient voté « non » au référendum sur ce même texte portant alors le nom de Constitution européenne.
Et la fuite des cerveaux ? Vous voulez rire ? Vous savez combien de jeunes diplômés à bac +5 et d’Ingénieurs diplômés sont au chômage ou occupent des emplois précaires ?