Le latin et le grec, c’est bien pour les élèves qui iront à l’université après le lycée.
Cela approfondit le connaissance du français et ouvre une fenêtre sur les auteurs de l’antiquité. Ce qui m’a toujours frappé, c’est que même chez les auteurs les plus anciens comme Homère, les personnages nous ressemblent étrangement en ce sens qu’ils répondent aux mêmes motivations émotionnelles que l’« homme moderne ». L’étude de ces langues « mortes » permet donc de savoir d’où l’on vient et de se sentir en continuité avec une longue période du passé. Autrement dit, cela permet de se construire une identité culturelle. Les élèves qui iront à l’université auront tout le loisir d’y apprendre ce dont ils auront besoin pour leur vie professionnelle.
Pour les élèves qui vont quitter l’école après le lycée, par contre, il y a d’autres priorités. Un employeur potentiel va plus souvent demander au candidat s’il parle allemand, espagnol, italien, anglais ou allemand que grec ou latin.
je n’arrive pas toujours à distinguer les mots que je suis pourtant capable de traduire à l’écrit.
C’est normal, en anglais, on écrit « élastique » et on prononce « caoutchouc ».
Prenez le « gh » de « enough », le « o » de « women » et le « ti » de « action » et vous obtenez le mot « ghoti » qui pourrait parfaitement se lire « fish ».
Le latin et le grec ne sont pas vraiment des langues mortes
Le français, c’est le latin qu’on parle aujourd’hui en France. Il juste est un peu différent du latin qu’on parle aujourd’hui au Portugal, en Espagne, en Italie, en Roumanie et Moldavie.