"Sous peu, notre nation, montrée du doigt par l’UE pour sa défense passéiste du français, pourra rejoindre le chœur des nations bilingues ; et, à moyen terme, nous pourrons même inscrire l’arabe dans la Constitution comme deuxième langue du pays, officialisant ainsi notre ouverture au monde plurilingue."
==> Pourquoi l’arabe et pas le portugais, l’espagnol, l’italien, le chinois, le breton ou l’occitan ?
Cet article serait pertinent si le monde arabe était une zone qui comptait réellement de nos jours. Mais hormis pour son pétrole et ses conflits armés, qui s’intéresse au monde arabe ? Quelles sont les innovations, concepts novateurs, modèles sociétaux ou courants de pensées issus du monde arabe ces dernières décennies ? S’il faut "s’ouvrir sur le monde", autant apprendre le chinois, l’indien, le coréen, l’espagnol, le portugais, ou encore le japonais.
"La maladie que décrit Daniel Carton ressemble fort à la fatigue de l’homme blanc, à sa sclérose, son enfermement suicidaire. Cette maladie frappe déjà nos vieilles société qui manquent d’air et de sang neuf. Cette maladie qui traverse Mélanine, parallèlement à l’amour que se portent Julius et Louise, ne balaye qu’une partie de la population. Ne pas trop en dire… "
Si je comprends bien, la nation française est en péril sans l’apport d’un sang neuf pour la revivifier... Ou comment le racisme se loge insidieusement derrière des discours prétendument humanistes. Diaboliser ou encourager le métissage relève exactement du même principe. C’est avoir une démarche raciste : c’est accorder de l’importance à l’appartenance raciale des individus, et les hiérarchiser en fonction de ce critère. Jadis, les nations métissées étaient considérées comme abâtardies, et donc inférieures. De nos jours, ce sont les nations non métissées qui passent pour inférieures, car prétendûment à bout de souffle et agonisantes. Quelles auraient été les réactions si l’auteur avait fait de l’étranger salvateur un scandinave, ou un allemand ? Gageons qu’elles auraient été nettement moins positives...