Quand les radars automatiques ont été installés en nombre,
en 2004, le nombre de morts a baissé moins vite que lorsqu’ils n’existaient
pas, en 2002 et 2003. Depuis la mise en place de ces radars l’amélioration de
la sécurité routière a donc été moins bonne qu’avant. De même sur le
périphérique de Paris : 0 mort en 2002 et en 2003 avant la pose de radars,
depuis la pose de radars (4 en 2004) il y en a eu une trentaine et le nombre
d’accidents a aussi augmenté ; pourtant le nombre de véhicules circulant à la vitesse
la plus élevée était nettement plus grand avant ces radars.
Les responsables de la répression routière confondent
vitesse excessive et dépassement de la vitesse limitée. Une vitesse de 50 km/h autorisée
dans un virage peut être excessive et provoquer des accidents mortels tandis
qu’une vitesse variant de 130 à 150 km/h sur une autoroute, donc dépassant la
limite autorisée sera moins dangereuse que d’obliger les voitures à ralentir à
70 km/h, car à 70km/h les conducteurs s’assoupissent 2 à 3 fois plus pour le
même kilométrage. La monotonie augmente la fréquence des assoupissements et des
distractions dangereuses (la récente enquête de Vinci sur les limiteurs semble
indiquer que les vitesses limitées ont des effets catastrophiques sur les
accidents autoroutiers), Quand cela se joint à des durées accrues de trajets
par baisse de vitesse l’accroissement du nombre d’accidents est exponentiel.
Il ne faut pas accepter certaines règles comme mettre des radars
imposant des vitesses non adaptées (trop basses) sur des routes non
dangereuses, car c’est inutile et même dangereux, cela distrait les conducteurs
de leur conduite, allonge les temps de trajet et les rend ennuyeux d’où
beaucoup plus de morts par inattention et somnolence que par vitesse inadaptée.
L’impact de baisser la vitesse de 80 à 70 km/h est énorme. Par exemple les
gens font environ 3.5 milliards de km chaque année sur le périphérique, à 80 km/h ça fait 44 millions d’heures
passées sur le périphérique, alors qu’à 70 km/h ils y passeraient 50 millions
d’heures. La perte serait donc de 6 millions d’heures, énorme quand on
considère que cela représente chaque année la durée de vie d’une dizaine de
personnes, beaucoup plus que ce qui est perdu en accidents mortels sur le
périphérique.
Au niveau national il y a environ 600 milliards de km de
déplacements cumulés en voitures particulières. A 90 km/h cela fait presque 6,7
milliards d’heures, à 80 km/h cela ferait 7,5 milliards d’heures passées en
déplacement. La perte serait donc de 800 millions d’heures, qui représente chaque
année la durée de vie d’environ 1200 personnes, peu éloignée des 2000 tués perdus
en accidents par voitures particulières. En valeur du temps perdu ces 800
millions d’heures perdues coûtent environ 10 milliards d’euros par an, et il
faudrait ajouter le coût en temps perdu lors de lacentaine de milliards de km qui seraient
faits à vitesse ralentie par les petits véhicules utilitaires. Une énorme charge
supplémentaire sur les ménages et les entreprises françaises. Bien sûr cela est
approximatif, car il n’y a pas de réduction prévue en ville et la réduction de
130 à 120 km/h sur autoroutes fait perdre moins de temps que celle de 90 à 80
km/h.
Sur les autoroutes françaises concédées ou non, il y a environ 150
milliards de km de déplacements cumulés en voitures particulières. A 130 km/h
cela fait plus de 1,1 milliards d’heures, à 120 km/h cela
ferait plus de 1,2 milliards d’heures passées en déplacement. La perte serait donc
d’environ 100 millions d’heures, qui représentent chaque année la durée de vie
d’environ 150 personnes, beaucoup plus que ce qui est perdu en accidents
mortels de voitures particulières sur ces autoroutes pour raison de vitesse
excessive, qui est d’une vingtaine de morts (sur 215 morts en 2012 toutes
causes d’accidents et types de transports confondus). Sur cette vingtaine de
morts, peu auraient été évitées par une limite à 120 km/h au lieu de 130 km/h,
ceux qui ont eu lieu entre ces 2 vitesses, alors que les accidents par vitesse
excessive se produisent aussi bien à 80 km/h en cas d’intempéries, qu’à 160
km/h
M Hollande applique à la politique familiale le nivellement par le bas des salaires qui existe déjà pour les salaires, ils sont rattrapés par le smic, ce qui démotive ceux qui veulent améliorer leur travail et contribue à notre déclin économique. Pour le progrès de la collectivité française et pour que le sort des enfants s’améliore, il est préférable que les enfants grandissent dans des familles où ils réussissent mieux, en partie parce que leurs parents peuvent mieux s’occuper de leur éducation, c’est à dire plutôt dans des familles de classes moyenne ou supérieures que de classe pauvre. La politique de M Hollande conduit à l’inverse : elle fait augmenter le nombre d’enfants chez les plus pauvres où les parents ont la formation la plus faible, les enfants y réussissent moins bien, elle défavorise la natalité dans les classes moyennes où les enfants sont pourtant mieux éduqués. Ainsi elle cause une plus grande proportion d’enfants moins bien éduqués, donc une dégradation de la situation de la jeunesse et de l’avenir du pays. Ainsi augmente le nombre d’enfants en difficulté, ou trop mal formés pour survivre autrement que précairement ou par l’assistance des autres. Cela augmente la clientèle d’un parti socialiste qui fait croire qu’il lutte contre des inégalités, alors qu’il contribue en réalité à perpétuer le déficit d’éducation, donc diminue les chances de s’épanouir d’un plus grand nombre d’enfants. D’autant que l’Etat et les collectivités locales sont de plus en plus incapables de rehausser le revenu et l’éducation des parents des classes pauvres au niveau de ceux des classes moyennes, ils font plus souvent l’inverse : réduire le niveau de vie des familles moyennes par l’accroissement d’impôts qui les frappent sans arrêt. La diminution des inégalités de formation et le secours aux personnes en difficultés fait déjà l’objet de nombreux et croissants transferts sociaux de l’argent des classes moyennes vers ces catégories et vers les plus pauvres.
L’enfant dans le plan socialiste est un objet prétexte d’une subvention pour que les pauvres puissent dépenser plus, ce n’est pas étonnant que les pauvres soient plus sensibles à une subvention monétaire pour accroître leur fécondité, mais ça accroît la marchandisation de l’enfant. Un enfant ne doit pas être employé comme un hochet agrémenté de subventions, que l’Etat augmente pour consoler un ménage de sa pauvreté. Dans le jeu électoraliste socialiste l’enfant est un pion dont l’éducation et probablement le bonheur sont sacrifiés, puisque le projet socialiste le fait naître en moyenne dans de moins bonnes conditions. Un enfant ne doit pas être un prétexte pour une fallacieuse égalité des chances qui se traduit perversement par réduire le nombre d’enfants des classes moyennes ceux qui pouvaient mieux réussir, en détournant l’argent qui leur était consacré pour le mettre dans la poche de pauvres, que cela n’aidera guère à monter dans l’échelle sociale. Beaucoup mieux que par cette subvention, les enfants pauvres monteront dans l’échelle sociale par une éducation-formation renforcée par la société, pour combler leur manque dans ce domaine. Un enfant ne doit pas être un autre prétexte pour accroître l’égalitarisme d’une certaine gauche aux frais d’un acquis social qui est un succès pour la société française, quand on la compare aux autres pays développés dans le domaine de la natalité. Un enfant ne doit pas être un prétexte pour accroître le ressentiment et la jalousie entre les classes sociales du pays, un prétexte pour ranimer la lutte des classes et la haine de ceux qui ne sont pas pauvres.
Au lieu de considérer que la meilleure éducation dans les classes moyennes est un avantage pour l’avenir de nos enfants et de notre société, qu’il faut faire profiter encore plus notre société de cet avantage en accroissant le nombre d’enfants mieux éduqués dans ces classes (comme en améliorant l’éducation des enfants pauvres pour les hisser dans l’échelle sociale), on tente de faire remplacer ces classes moyennes par les pauvres en accroissant le pouvoir reproductif de ces classes pauvres. Là se révèle la nature eugénique à rebours du plan socialiste, qui préfère un enfant des classes inférieures à un enfant des classes moyennes ou supérieures, elle est héritée de son opposition à l’eugénisme de l’entre-deux guerres. On souhaite que les classes sociales dépendent des transferts de l’Etat, qu’elles ne soient pas trop aisées ni éduquées (pas trop moyennes ou supérieures), ainsi on peut mieux les manipuler et s’attacher leur clientèle. Il transparaît dans la suppression du quotient familial, que la gauche ranime l’antique clientélisme, encore courant chez les Romains et plus récemment pendant la féodalité.
Le plan de M Hollande est injuste et sclérosant, il remplace la justice, l’équilibre de notre société par un égalitarisme stérilisant et désespérant. Il diminue les chances de réussite des générations futures. Il perpétue la pauvreté et le déficit d’éducation. Il favorise cet archaïsme qu’est le clientéliste. Il accroît les calculs intéressés au sujet de la venue d’un enfant. Un plan rétrograde et destructeur de notre société.
Comme le dit M Borloo, les Etats-Unis et la Chine
représentent les plus gros obstacles à un accord sur la limitation des rejets
de CO2.
Quant aux diminutions des quantités elles-mêmes, si le
président Obama tient les engagements faits dans son pays, les émissions des
USA devraient baisser légèrement d’ici 2020, pas assez mais il y aurait un
progrès réel.
Le très gros problème est le régime de Pékin qui fait des
pas, mais dans la mauvaise direction et en ralentissant à peine dans cette
mauvaise direction.
Il faut que la Chine s’engage à augmenter ses émissions de gaz
carbonique énormément moins vite que sa croissance économique attendue, proche
de celle des années récentes. Sinon en 2020 elle dégagera plus de 5 fois plus
de CO2 que l’Europe. Notez que la Chine ne désire réduire ses émissions qu’à
partir de 2050 et même si une aussi vive croissance de l’économie et de la
pollution chinoises sera impossible à maintenir, ses dégagements en 2050
seraient 10 fois plus massifs que ceux réunis de tous les pays développés ayant
ratifié le protocole de Kyoto (avec les 50% de réduction généralement
préconisés).
Les pays qui n’ont pas assez soutenu leurs activités les ont
vues disparaître. Le plus fréquemment ça arrive à cause d’un avantage technique
chez le pays concurrent ou à cause d’un traité imposant des restrictions dans
certaines activités économiques.
Mais il est rare que ça arrive par des décisions internes.
Ainsi l’Inde s’est vue désindustrialiser (cotonnades,) aux 18è et 19è siècles au profit des
Anglais qui la gouvernaient. La même chose se produit actuellement en Europe de
l’Ouest à cause de la politique de surévaluation de l’euro et de délocalisation
des activités réelles vers les pays à salaires misérables. Cette politique
d’inspiration anglo-saxonne voulue par Bruxelles est menée tellement plus
rapidement que celle imposée autrefois par les Anglais à l’Inde, qu’elle
provoque
en France et chez nos voisins les drames sociaux des licenciements et restructurations accélérés.
Cette politique est acceptée et mise en œuvre par la plupart
des partis et principalement par l’UMP, mais aussi par le PS, car ils sont
endoctrinés par les mêmes dogmes de la financiarisation et du court terme, qui
ont provoqué la crise mondiale.
Pour ne pas plonger encore plus profond dans la crise comme
la France de 1931 parce qu’elle maintenait sa monnaie surévaluée. Pour ne plus
surajouter en Europe de l’Ouest cette crise de désindustrialisation à la crise
mondiale, il est urgent de remettre nos gouvernants européens au service des
principales économies européennes et pas comme aujourd’hui au service d’économies extérieures comme la Turquie, la Chine , la Grande Bretagne, les
Etats Unis,.