« La hausse des températures va favoriser l’évaporation ce qui devrait augmenter la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère or, il s’agit d’un gaz à effet de serre ? Alors réchauffement supplémentaire ? Cela n’est pas acquis car l’on ignore dans quelle proportion l’évaporation se trouvera renforcée. De plus, la vapeur d’eau génère des nuages dont certains rafraîchissent et d’autres réchauffent l’atmosphère. Solde du phénomène : Inconnu. »
Là encore, votre description du phénomène ne correspond pas à ce que la littréature scientifique affirme. De nombreuses études observationelles mettent en évidence une forte rétroaction positive de la vapeur d’eau (renforcement du réchauffement).
« Je voulais juste mettre en garde contre les discours simplistes et appeler chacun à se documenter et à réfléchir sur le sujet, vos renvois y participent. »
Si tel est votre démarche, il serait bon, comme je le fais, de mettre en lien des articles scientifiques pour soutenir votre argumentation.
Vous essayez de mettre du conditionnel là où il n’y en a pas. Les calottes glaciaires fondent, c’est un fait. Même si les mécanisme qui conduisent à ce bilan négatif sont complexes, il n’y a pas de doute là dessus.
Autre point où vous induisez en erreur :
" L’émission de gaz à effet de serre entraîne une élévation de la température, mais ces rejets sont concomitants à la pollution générale de l’atmosphère et en particulier à l’émission de nombreux aérosols : poussières, suies et gouttelettes de produits divers. Or, ces aérosols présentent un effet inverse et tendent à refroidir le climat parce qu’ils limitent l’ensoleillement au sol.
Lequel des deux mécanismes l’emportera ?«
Les aérosols ne font largement pas le poids face au GES.
»The result is that the temperature difference of the 1996–2005 decade relative to the 1940–49 decade can be attributed to greenhouse gas emissions, with a partially offsetting cooling from sulfate emissions and little contribution from natural sources.«
Les GES induisent un forçage positif d’environ 3W/m^2 (source AR4), alors que les aérosols sont plutôt autour de -1W/m^’2.
« Le réchauffement conduirait ainsi paradoxalement à une augmentation du volume de la calotte antarctique et limiterait la hausse du niveau des mers. »
Non, c’est faux.
Les derniers bilans de masse de l’antarctique montrent une perte de glace en accélération. Même l’antarctique de l’est, que l’on croyait encore stable, commence à fondre.
« Je ne croirai que le réchauffement observé a une importance quelconque sur la faune et la flore lorsqu’on m’aura expliqué et démontré par quel processus un animal, une plante, un lichen, ... pourrait souffrir d’une variation de cinq millièmes de degrés sur un an et s’accommoder d’une variation six-mille fois plus grande sur une seule journée. »
Quelques articles scientifiques récents sur les effets du changement climatiques sur la biosphère :