« Je voulais juste mettre en garde contre les discours simplistes et appeler chacun à se documenter et à réfléchir sur le sujet, vos renvois y participent. »
Si tel est votre démarche, il serait bon, comme je le fais, de mettre en lien des articles scientifiques pour soutenir votre argumentation.
Vous essayez de mettre du conditionnel là où il n’y en a pas. Les calottes glaciaires fondent, c’est un fait. Même si les mécanisme qui conduisent à ce bilan négatif sont complexes, il n’y a pas de doute là dessus.
Autre point où vous induisez en erreur :
" L’émission de gaz à effet de serre entraîne une élévation de la température, mais ces rejets sont concomitants à la pollution générale de l’atmosphère et en particulier à l’émission de nombreux aérosols : poussières, suies et gouttelettes de produits divers. Or, ces aérosols présentent un effet inverse et tendent à refroidir le climat parce qu’ils limitent l’ensoleillement au sol.
Lequel des deux mécanismes l’emportera ?«
Les aérosols ne font largement pas le poids face au GES.
Lire par exemple :
http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/JCLI3966.1
»The result is that the temperature difference of the 1996–2005 decade relative to the 1940–49 decade can be attributed to greenhouse gas emissions, with a partially offsetting cooling from sulfate emissions and little contribution from natural sources.«
Les GES induisent un forçage positif d’environ 3W/m^2 (source AR4), alors que les aérosols sont plutôt autour de -1W/m^’2.
Lire par exemple :
https://www.mpimet.mpg.de/fileadmin/staff/quaasjohannes/qbbk_final.pdf
»we estimate an anthropogenic radiative forcing of −0.9±0.4 Wm−2 for the aerosol direct effect and of −0.2±0.1 Wm−2 for the cloud albedo effect."
Un graphique qui résume la situation (source AR4) :
http://www.skepticalscience.com/images/Forcing_Total_vs_CO2.gif