Cet article renvoit au sempiternel débat : l’homme ou la nature ?
Sachant que le mouton est une des principales ressources des habitants de l’atlas, faut-il l’éradiquer pour que les botanistes puissent continuer à s’émerveiller de la végétation spéacialisée des montagnes de l’atlas ? Malheureusement, nous sommes des hommes, et l’homme a besoin de vivre, comme les autres animaux.
Si on suit votre raisonnement, il faudrait qu’on tue les différentes parties de population qui tirent profit de la nature pour vivre. Il faudrait même exporter les populations, contrôler les naissances, pour protégér ce sacro-saint atlas et ces jolis rhopalocères.
C’est même plus de l’écologisme, ça devient du fascisme.
Vous n’avez pas compris mon message. Lisez mes articles sur agoravox, et vous verrez que je suis aussi un écologiste convaincu. J’ai fait des études d’écologie scientifique, et d’agrobiologie et je sais de quoi on parle mais merci de me tenir au courant, de m’expliquer ce qu’est un engrais, un pesticide, etc.
J’ai travaillé 3 ans dans l’agriculture biologique, et c’est pour cette raison que j’écris ce message. relisez mon message, vous comprendrez la subtilité de celui-ci, ca je trouve ça trop facile de mettre tout le monde dans le même panier.
Je trouve que les propos de l’auteur traduisent une haine envers le monde agricole en général, et non pas seulement envers les agroindustriels.
je trouve hors sujet votre message sur la consommation d’eau polluée par les nitrates. Je ne parlais pas de ça, relisez moi, comprenez moi, et on en reparlera après.
« Il n’y a pas un paysan sur 100 qui respecte la nature et son travail ».
Je dirais plutôt qu’il y a quelques paysans peu scrupuleux qui salissent l’image d’une profession entière. D’ailleurs le rôle d’un paysan n’est pas de vivre en harmonie avec la nature, mais c’est -tout en préservant son équilibre écologique- d’en tirer des ressources alimentaires. Il est donc normal qu’il ne respecte pas le travail de la nature, puisque celle ci évolue vers la forêt, ou la lande, le maquis,.Terminé le temps des chasseurs-cuieilleurs,c’ est c’est bien moins fatiguant maintenant. En respectant vos principes, il faudrait écouter la nature, c’est à dire, aller au gré des saisons, cueillir, déplacer nos habitations tels des nomades d’antan. Problème : Vous ne trouvierez pas le temps de cartographier les insectes au Maroc ni de réfléchir à la meilleure manière d’attaquer une profession, somme toute respectable.
Il n’y a aucune mesure dans votre article, et l’agro-industrie, c’est pas l’agriculture en général.
Par ailleurs, les sols ont bel et bien un passé chimique, mais je ne vois pas pourquoi un agriculteur qui conduit une culture en bio sans traitement depuis 3 ans ne pourrait avoir l’appelation « bio » sur sa production. Il faudrait qu’il attende combien d’années, pour pouvoir valoriser -enfin- son produit ?
L’article évoque les problèmes de la consommation excessive de viande industrielle. Le consommateur est libre dans ses choix, et informer les « masses » passe aussi par des articles d’opinion. A+