Super intéressant et synthétique comme article, merci !
Après je trouve dommage que ces initiatives citoyennes et bien souvent rurales soient mises autant en lumière. Les AMPAP ont été créé il y a une trentaine d’année, maintenant Leclerc vend des paniers à la consommation. L’agriculture biologique a émergé d’exploitations familiales et s’est développé récemment, pour être concurrencé par l’agro-écologie, portée par des fermes industrielles, souvent allemandes, alors que l’esprit même de l’agriculture biologique est occulté : productivisme à outrance, label européen, donc laxisme au niveau de certains intrants,, machinisme - alors que l’esprit de l’agriculture biologique est de préserver l’environnement, les paysages, la terre, et de créer des empois.
Covoiturage.fr a fait de son site un marché lucratif, les grands groupes industriels voient dans ces nouvelles formes de consommation des nouvelles parts de marché, se mettent à jour, bref, c’est un mouvement qui perd de son identité.
Aux consommateurs de se battre pour que la vocation première de ce mouvement - c’est à dire faire vivre les petits producteurs, dynamiser les campagnes et préserver l’environnement - perdure, et ne soient pas encore des initiatives qui profitent encore aux mêmes...
De toute façon tout n’est que pari et spéculation. On pourra jamais dire qui aura raison : y’aura - t -il encore des retraites ? Sera t on vivant quand on aura fini nos traites ? Les abeilles seront elles là ?
Les temps sont durs, proprio ou pas, c’est plus comme avant ! Vivement le krach immobilier soit dit en passant, qu’il nous donne un peu plus de coeur à l’ouvrage.
Je suis professeur de musique indépendant et gagne 1400 euro quand tout va bien, 1100 euro au pire. Avec ça, la question ne se même pas. Et on est des millions dans ce cas là.
L’auteur se rassure un peu pour se défendre de ne pas avoir d’héritage. Mais je pense pas qu’il aurait craché dans la soupe si il en avait eu un !
La consommation, les petits restos, la petite vie libre c’est bien, mais planter un arbre pour ses enfants, paraît-il que c’est ça le bonheur. C’est pas moi qui le dit, c’est un grand chef indien. Après je m’en rappelle plus son nom.
En fait, être locataire c’est vivre une forme de liberté qui a des limites qu’on ressent en général à la fin de sa vie. Etre propriétaire, c’est ressentir les limites au milieu de sa vie, quand la santé est meilleure, mais le degré de liberté est savouré après.
Il faut choisir dans quelle proportion est écourte sa liberté, mais vivre en tant que locataire, ce n’est que s’approcher d’une certaine forme de liberté. Il y en a plein d’autres.
Le problème c’est que les jeunes sont placés dans des institutions où ils sont obligés de rester, alors que pour la majeure partie, l’éducation nationale n’est pas adaptée à leur quotidien, leurs aspirations, ni à leur désir.
Les jeunes devraient avoir des collèges avec des matières pratiques qui leur donnent directement des clés pour se débrouiller à la sortie (leçons de choses, jardinage, mécanique, cuisine,..) Bref, que l’école( re-)devienne une école de la vie avant tout, formant des citoyens aptes à se débrouiller. Aujourd’hui, un jeune sur trois sort de l’enseignement avec une licence. Mais notre économie vieillissante n’est pas en capacité de recevoir autant d’administrateurs, de professeurs, de chercheurs, ou autres chargés d’étude ou de missions. Elle n’en a plus la place. Le Collège ouvre la voie royale au lycée général qui envoie vers des diplômes bac +2, 3, ou surtout 5 aujourd’hui, qui trouvent rarement un emploi qui leur convient, au vu de leur parcours.
Il faudrait déjà penser à des stages en milieu professionnel en lycée général et ouvrir d’autres portes pour les jeunes qui apprennent bien à raisonner que celles de l’université ou des prépas. Il n’y a aucun stage obligatoire en licence !
Cela veut dire que le parcours type de près d’un jeune sur trois se limite à un stage au collège d’un semaine, arrivé à 22 - 23 ans, en fin de licence.
Et là arrive la découverte du monde professionnel. L’orientation s’étant établie suivant un logiciel (admission post bac) et des voeux d’aspirations incertains car souvent fruits de l’imagination, puisque la réalité du dehors est souvent inconnue.
Par ailleurs, même pour les profs qui, pour beaucoup n’ont vu que l’école. Je me souviens d’un prof d’économie qui me demandais si je voulais être un tocard, car je lui avais formulé mes souhaits d’être animateur socio-culturel.
Pour beaucoup, le gage de réussite est l’obtention d’un poste d’enseignant, d’un poste sûr et stable comme on avait le secret d’en créer dans notre pays de gauche. Mais aujourd’hui, mis à part dans les collèges et lycées, y’a de moins en moins d’emploi publics, et les diplômés à bac +5 se tapent des concours administratifs à 40 candidats pour 1 poste.
Bien sûr, y’en a qui y arrivent et qui sont épanouis dans leur métier, mais combien déchantent à 23 ans alors qu’on aurait pu les exposer à la réalité bien avant ?
Bref, peut -être un peu hors sujet par rapport à cet article relatant le mal-être des enseignants, mais je pense que les programmes sont bien trop lourds à digérer pour qu’on puisse réellement aimer être gavés comme des oies de culture générale, jusqu’à ce qu’on se casse la gueule avec des réalités professionnelles nettement discordantes. Le bac général ne devrait pas être la voie royale comme il en est aujourd’hui, l’économie ne peut pas accueillir autant de cerveaux n’ayant pas encore mis la main à la patte.