Personne ne le sait.
L’attachée de presse de Paulson a reconnu que son boss aurait pu dire 1200 milliards comme il a dit 700.
Et si depuis des semaines, les banques ne se prêtent plus, c’est encore la preuve que personne ne sait qui détient ces créances pourries et combien il y en a, puisqu’on a volontairement panaché les AAA avec des mauvaises.
"...Je ne pense pas que ce soit la faute de l’ultra-libéralisme et du capitalisme financier."
Vous devriez revenir (ou venir ?) aux fondamentaux de votre idéologie en ouvrant les écrits de Smith, Miles et Ricardo.
A défaut, jetez un coup d’oeil sur ce bouquin récent :
"Le libéralisme contre le capitalisme" - Fayard - Valérie Charolles - 2006
Le problème pour vous, c’est que vous avez écrit comme un partisan du capitalisme et non comme un libéral.
Vous êtes comme la grande majorité de ceux-ci : libéral de coeur mais intérêt (portefeuille) capitaliste.
Gonflé l’auteur. L’attaque est la meilleur défense, d’accord. Mais la mauvaise foi...
Paulson était, il y a encore 2 ans, le dirigeant de Godlman Sachs. Il a gardé ses actions.
Une fois devenu ministre des finances de l’État (eh oui !), il profite de la crise pour sauver Goldman et couler son concurrent le plus direct : Lehman. Eh ouai, c’est un fait.
Qui a-t-il de commun avec Rumsfeld, Chesney et tous les autres salopards ?
Ils ont tous squatté l’État qui est devenu une coquille vide, obligé de "déléguer" des actions publiques aux sociétés privées de ces "libéraux d’état" (un grand nombre a conserver ses intérêts privées d’une façon ou d’une autre) : Halliburton, Carlyle... et toutes les boîtes qui travaillent en Irak et ailleurs (sans appels d’offres bien sûr...).
En France, tout le monde connaît le mot pantoufflage n’est-ce pas ?
Par exemple, quand la Gaymard (femme de l’éphémère ministre de l’économlie), profite de son passage à un poste stratégique dans l’État français pour devenir pdf de General Electric France, vous appelez ça comment ?
Je suis à votre disposition pour vous en donner une liste à vous bruler les yeux.
Et Alan Greenspan, l’ancien patron de la FED pendant près de 10 ans (I"L’économiste des économistes que tout le monde -libéral- l’appelait), il a travaillé pour qui ce disciple et ami de Ayn Rand et se déclarant républicain libertarien ?
Il était cul et chemise avec Milton Friedman, le père du monétarisme qui le considérait comme le meilleur gouverneur de la Fed.
Alors, ce sont des partisans d’un l’État démocratique ou des libéraux profiteurs qui profitent du système ?
Votre ficelle est un peu grosse !
Eh bien je l’ai moi votre solution (puisque vous ne voulez pas chercherà :
Rendons démocratiquement le contrôle de la monnaie à l’État, droit régalien s’il en est.
Celui-ci doit emprûnter à une VRAI BANQUE CENTRALE (pas de propriétaires privés !) les sommes dont il a besoin pour animer, orienter, aider la politique DÉCIDÉE par les élus, EXÉCUTER par le gouvernement.
Et ceci SANS INTÉRÊT bien sûr !
C’est clair, c’est précis, c’est net. C’est la démocratie élémentaire et pas la dette perpétuelle engraissant les criminels en col blanc à désinguer au Karcher !!!