Le 15 mai dernier, devant la commission économique du Parlement
européenne, à propos de la crise financière,D.S.K. a déclaré :
« Les pires nouvelles sont derrière nous »...
Tout à fait d’accord avec vous.
Voici quatres citations qui résument bien ma pensée : Lewis H. Lapham : "Le génie du capitalisme consiste justement dans son manque de moralité. Par définition, le capitaliste ne peut pas se permettre de se fier à autre chose qu’aux résultats financiers".
Dávila Nicolás Gómez :
"Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite."
John Maynard Keynes, dont la pensée avait permis le compromis, l’équilibre entre capital et salariat, période qu’on appela "Les trente glorieuses", incarné par le programme du CNR et que le chien de Kessler et bien d’autres de ses semblables appelent à la destruction :
"Le capitalisme est cette croyance étonnante que les plus mauvais des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tous".
João Mellão Neto : Le libéralisme, c’est une doctrine qui pose en priorité que, dans un poulailler, les poulets sont totalement libres... tout comme le renard.
Vous ne faîtes pas la différence entre Capitalisme et Libéralisme, ce qui est très révélateur. Ce dernier est contre les monopoles et oligopoles, y compris lorsqu’ils sont aux mains des capitalistes. Pour les vrais libéraux (que je ne suis pas du tout non plus), la concurrence de Bruxelles et de Wall Street n’est pas libre et est totalement faussée, pour se moquer de leur déclaration. Même A. Smith cherchait l’équilibre capital-salarié, et n’était pas opposé à un État aux attributions non négligeables...
En outre, parler du Capitalisme et faire abstraction du rôle de la monnaie et de sa création conduit déjà à l’impasse, tellement les dés sont pipés dès le départ ! Le transfert du pouvoir monétaire (par trahison jamais dénoncée) des États vers les banquiers conduit à la dette perpétuelle aberrante et monstrueuse !
Vous écrivez que "Le libéralisme ultra est précisément suicidaire et liberticide telle est la première conclusion que l’on doit tirer de la crise."
Alors il existe aussi un communisme ultra ! Peut-être celui de Staline ?
Et ne me répondez pas que le Capitalisme a fait moins de mort. En ne partant que des guerres de l’opium (entre 120 et 140 millions de morts) et des famines coloniales (Mike Davis) pour arriver aux guerres actuelles (Socrate : "Toutes les guerres ont pour objet l’argent.") pour l’énergie et la suprématie américaine...
Conclusion à tirer ? Nous sommes nombreux à l’avoir déduit de ce qu’on vit, depuis longtemps !
Rien ne résume mon état d’esprit que la phrase de Lewis H. Lapham : "Le génie du capitalisme consiste justement dans son manque de moralité. Par définition, le capitaliste ne peut pas se permettre de se fier à autre chose qu’aux résultats financiers".
Par veulerie et démission (au mieux), les socialo-bobos-libéraux, squattant la rue Solférino depuis 25 ans, ont trahis depuis leurs électeurs, comme Jospin lorsqu’il sortit cette insannité : « Ce n’est pas par la loi qu’on va réguler l’économie ».
Mais alors par quoi ?!
A partir de ce constat, de ce postulat, je laisserai la parole à Dávila Nicolás Gómez :
"Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite."
A moins de citer John Maynard Keynes, dont la pensée avait permis le compromis, l’équilibre entre capital et salariat, période qu’on appela "Les trente glorieuses", incarné par le programme du CNR et que le chien de Kessler et bien d’autres de ses semblables appelent à la destruction :
"Le capitalisme est cette croyance étonnante que les plus mauvais des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tous".
L’histoire est un éternel recommencement...
Hier est tombé l’annonce gouvernementale sans que personne ne dise rien : la société de refinancement des banques présidée par Michel Camdessus.
La caractéristique de ces gens consiste, pour la main droite, à ignorer ce que fait la main gauche.
L’état détiendra 34% des "parts", ce qui veut dire que le privé en détiendra 66%, alors que c’est l’Etat seul qui fournira sa garantie pour 340 Mds.
L’Etat assumera donc la TOTALITE des pertes, et si par impossible ça fonctionne, ne touchera que le tiers des bénéfices.
C’est un montage proprement ahurissant.
Il ne leur reste plus qu’à annoncer qui est propriétaire des 66%.
Au hasard : Bolloré, Bouyghes, Dassaut, Pinault, Lagardère...
"Et quand bien même, un des problèmes des actifs toxiques est qu’ils étaient considérés comme sûr (AAA) et que même les banques ne savaient pa trop sur quoi ils étaient basés ..."
C’est ça qui est énorme !!!
Ainsi, les autres banques, assurances, organismes financiers divers, régions, villes, universités... fonds de pension, hedge funds, spéculateurs de toutes sortes... jusqu’aux grands comptes (General Electric par exemple).
Tous, tous ont acheté des créances pourries sans y regarder ?!
Pour le millième de ces sommes, une seule fois, un acheteur dans une entreprise est viré et l’employeur le traîne devant les prud’hommes (et pour un certain montant au pénal) !
Nos spécialistes_de_banquiers_qui_vivent_grassement ne regardent pas ce qu’ils achètent, durant des mois. Les conseils de surveillance, d’administration, les experts comptables, les nombreux organismes de contrôle... personne n’avait jamais rien dit, rien regardé !!!