Il n’est pire sourd qu’un philosophe qui ne veut pas entendre ce qu’il lit...
Vous mérite un zéro pointé pour être hors sujet : Il ne s’agit pas d’être d’accord ou non avec une seule proposition ou de se juger incapable, mais d’être totalement manipulé avant qu’on jette votre vote à la poubelle (même pour le bulletin blanc).
Les élus ne sont pas plus compétents que les électeurs. Le contact avec le pouvoir et ses énormes avantages dans une société non démocratique permet simplement à nos élus de paraître plus compétents alors qu’ils ne sont que plus avides, démagogiques et hypocrites. Les experts, monsieur, on en crève ! Sans compter qu’un expert en droit constitutionnel ou même en économie distributive ne comprendra rien en mathématique financière, le bout de la chaîne qui a débouché sur la crise que l’on sait...
Que de poncifs répétés, d’idées toutes faites. Il n’y a pas que les politicards et les journaleux coupés de la réalité : - Slovaquie : 80 % d’abstentions ; Lituanie : 90 %... Voyez que même les citoyens des pays ayant connu la dictature ne se déplacent plus. En Russie, il y a même une anecdote consistant à dire que les citoyens ont été trompés deux fois : d’abord que c’était faux lorsque leurs chefs disaient c’était mieux ici que de l’autre côté du rideau de fer ; la seconde fois lorsqu’ils se sont aperçus que ce que leurs dirigeants disaient sur l’Occident était... vrai.
Quant à ceux qui ne cessent de répéter qu’« il y en a qui se sont sacrifiés pour le droit de voter », j’ai bien l’intime conviction qu’« ils » reprendraient certainement les armes aujourd’hui !
- 2005 : les petites gens se mobilisent comme jamais (depuis 1936 ?) pour dire NON malgré la furie médiatique digne de l’époque de Vichy. Résultat ? Les élus de l’UMP, de ce qui sert de socialistes, les écologistes, en France comme à Bruxelles, s’assoient sur le vote populaire SOUVERAIN.
- Beaucoup plus de gens qu’on ne le pense sentent bien que ce sont les politiques les premiers responsables de la crise en devenir, simples courroies de transmission dans la démocratie canada dry, des financiers et autres actionnaires parasites, et que ce sont eux qui se sont chargés eux-même d’éteindre le feu allumé par leurs copains dans les affaires avec leurs allumettes à eux (lois scélérates, déréglementation, tricherie, corruption, passe-droit, absence de contrôles, tromperies...), en piquant les seaux d’eau (dette publique en empruntant à ceux-qui-ont-reçu-le-paquet-fiscal-qui-doivent-bien-se-marrer) au Peuple !
Et maintenant, des p’tits cons les insultent de ne pas aller voter ! Restez calme les p’tits gars ! Demain, avec le travail du dimanche, les journées avec 2 boulots pour survivre, le contrôle des touches de votre clavier sur Internet, les matraques de la presse et de la tv (très avancé il est vrai)... vous n’aurez plus besoin de faire semblant de leur demander leur avis pour les exploiter et les voler encore plus !!! Mais dépĉhez-vous, car la fin est proche...
Vous insultez -et très grossièrement- les gens M. Reboul ! A l’instar des autres contributions, on ne peut que répondre, outre le scandale du traité européen (jusque dans son origine et sa rédaction... trop fréquemment oublié...), que voter pour le PS ou l’UMP, c’est la même chose. L’UMPS, c’est la majorité indéracinable que permettent des Institutions inadaptées. La doctrine sur le rôle central des partis dans la vie politique est totalement dépassée au point de valider un fonctionnement anti-démocratique des élections. La barrière entre la gauche et la droite indiquée dans les manuels de sciences politiques ne passent plus à droite du PS, mais à sa gauche. Tant que les journaleux continueront à ressasser volontairement ce clivage, les choses emprireront : Pourquoi voter pour une pale copie lorsqu’on a l’original au pouvoir ? Jusqu’à la dernière seconde, dans le bureau de vote même, j’ai hésité : en votant pour un parti dont le premier de la liste avait très peu de chance d’être élu, je savais que je validais le scandale de 2005 contre la souverraineté populaire (méditez celà dans vos cours de philosophie !), que je donnais quitus aux organisations conservatrices, socialistes et écologiques qui ont voté pour ce traité à Bruxelles. Je connais plusieurs personnes, votant comme moi, qui ne se sont pas déplacés. Les faits sont les faits et il conviendrait de partir d’eux et de respecter ceux qui ne peuvent même plus s’exprimer puisqu’on annule les résultats ou ne comptabilisons par leur vote blanc. Alors, avec la moitié des suffrages exprimés en 2005, pour un résultat contraire, interrogez-vous monsieur le philosophe ! Vous n’êtes pas Platon et ce dernier avait tort quant à sa conception de l’élite qui devait diriger... Sans parler qu’en matière d’élites, jamais le personnel politique n’a été aussi médiocre et avide de faire carrière dans un milieu de plus en plus affairiste...
Finalement, une large majorité serait d’accord pour dire que le plus dégueulasse dans cette histoire (même si la compétition est relevée), c’est l’UMP par la voix de son futur conductor, un certain Bertrand ? Ce qui fait que je ne comprends rien à la prise de positon paradoxale de l’auteure. Enfin, rien...
« Je ne suis ni... ni... ». On la connaît celle-là. Si vous ne voyez pas trop, chaussez des lunettes. Et puis, on pourrait rajouter ceci sur le p’tit filou de Matignon : Si le clown de l’Élysée s’est augmenté de 220 % au motif qu’ « il gère lui-même l’exécutif et le gouvernement », comme il dit, alors, quid de la même diminution de ce qui sert de chef du gouvernement, au nom du bon sens et de l’équité élémentaire.