Etonnant, mais à suivre... si des ophtalmos affirment que ce genre d’association de couleurs (écriture grise sur fond noir) est mauvais pour l’oeil, cela restera vraisemblablement sans suite. Dans le cas contraire, Blackle pourrait rapidement s’adapter à toutes les autres fonctionalités de Google (Images, etc. qui sont effectivement absentes) et pourquoi pas s’imposer ?
Par ailleurs, dans votre lien « Voir le site »blackle« », l’adresse est incorrecte (il pointe vers blacke.com)
Je pense que c’est très subjectif comme notion : L’Inde, votre exemple, se considère peut-être comme une grande nation sportive car elle compte parmi les meilleures en cricket, qui est le sport principal là-bas.
De la même façon, tous les pays du monde ont au moins UN ou DEUX sports privilégiés (foot puis tennis en france, baseball et football américain aux Etats-Unis, etc.) dans lesquels ils comptent parmi les meilleures nations de la planète, justement parce que c’est leur spécialité.
Bravo pour avoir imaginé ce système astucieux, j’y vois cependant deux inconvénients majeurs :
Le premier est celui du choix automatique des élus en fonction de ce que vous baptisez le « taux de soutien ». Est-ce qu’un élu qui a reçu 10% de votes dans sa circonscription pour son parti, et 90% de taux de soutien, a plus de légitimité qu’un élu qui a rassemblé 20% des suffrages, mais avec un taux de soutien de 70% ?
Cela dit, il y a une solution simple pour pallier ce problème : il suffirait de pondérer l’un par l’autre pour obtenir un score plus parlant, pouvant servir à dresser le classement des élus.
Ce qui m’ennuie plus dans votre système, c’est effectivement le fait qu’on ne puisse se présenter sans étiquette. C’est un problème inhérent à la proportionnelle intégrale, que vous ne parvenez à régler par votre proposition.
Enfin, mais là c’est une question de mesure, pourquoi limiter à 5% des suffrages ? Aujourd’hui, cela fermerait sans doute la porte aux Verts, au PC, au MPF ou à d’autres qui ont pourtant la légitimité d’être représentés à l’Assemblée. J’abaisserais cette limite à 2%.
En deuxième lecture, je me rends compte d’une contradiction dans votre système : vous dites que « Le niveau local détermine qui occupe les sièges. » Mais est-ce que le taux de soutien (pondéré ou pas, selon ce que vous pensez de ma proposition) sert à déterminer quel élus seront à l’Assemblée au sein d’un parti -annihilant dans ce cas l’objectif de représentativité territoriale puisqu’on pourrait trouver des circonscriptions sans élus, s’ils ont tous des taux de soutien faible- ou bien à déterminer localement lequel des candidats d’une circonscription sera élu député -mais là c’est le principe de proportionnelle qui n’est plus respecté- ?
J’espère que ma question est claire, je n’en suis pas convaincu
Un vote « D’accord/Pas d’accord/Hors sujet » paraît le meilleur compromis, car le simple « D’accord/Pas d’accord » occulte complètement la notion de constructivité du message, qui est je pense un objectif vers lequel tout commentateur devrait tendre.
Cela dit, on peut se demander s’il est utile, sur AgoraVox, de savoir combien de personnes sont en accord ou pas avec un article ou un commentaire. Comme dit dans les commentaires qui suivent, il suffit de lire quelques dizaines d’articles pour comprendre qu’AV n’est pas majoritairement fréquenté par des sarkozystes et/ou extremistes. Alors, dès les 5 ou 10 premières notes, on aurait rapidement la même tendance qui se dessinerait, et cela ne servirait à rien.
L’idéal serait que chacun utilise convenablement les notes, pour dire vraiment si on trouve le commentaire pertinent ou non. Et après, si on veut argumenter, on répond.
Mais pour pallier le fait que de nombreux commentateurs n’appliquent pas ce principe, et votent « non » parce qu’ils veulent montrer leur désaccord sans prendre le temps d’argumenter, il pourrait y avoir une double notation : d’abord on note la pertinence, puis, SI on a jugé l’article ou le commentaire pertinent, on note sur la base « D’accord/Pas d’accord ». Et on trouve une façon d’afficher cette notation (repère à deux axes ?), en mettant la pertinence plus en évidence que la convergence.