redredsir

La véritable motivation inavouée et inavouable des antis, c’est une dévaluation automatiquement induite de leur propre mariage, craignent et croient-ils.

Je m’étonne d’ailleurs de ne pas encore avoir entendu parler de cet aspect primordial.

Le mariage est un acte fondateur dans leur esprit, une première pierre à l’édifice normalisé et familial qui s’impose comme condition sine qua non à toute bonne carte de visite.
« Je vous présente mon épouse », « j’en parlerai à mon mari », expressions qui situent leurs auteurs comme gens établis et respectables, conformes...
Mais ! si les pédés se marient aussi, le mariage n’est alors plus gage de conformité puisque même les « déviants » y accèdent !
Tolérer l’homosexualité ils veulent bien, mais pas jusqu’à considérer l’égalité possible devant la reconnaissance publique, c’est là tout LE non-dit qui devrait éclabousser de honte ces tartuffes tant inquiets de l’avenir d’enfants alibis...

Puisque les homos ne sont pas des gens comme les autres, ils sont donc inférieurs, voilà l’arrière-pensée jamais exprimée.

C’est donc tout un monde qui va s’écrouler pour ces gens ! leur mariage ne vaudra plus rien, et pire que ça : ils ne pourront même plus mettre en avant le fait d’être marié comme signe de normalité, de peur d’entendre un « comme les pédés quoi ! »

Je suis marié.

Génial votre message « vieux grincheux » ! de l’envergure comme exhaustive qui me change du baratin régurgité.
Nous aurons raison dans l’avenir, avec toujours les mêmes vieux freins au changement, cette inertie amoureuse et craintive de son sur-place.
« Les affinités électives » ? bien sûr ! mais c’est carrément hermétique aux formatés.
Merci pour votre effort de pédagogie... 

Enfin pouvoir taper sur autre chose que des grévistes !
Une expérience que des générations de matraques n’ont pas connue...

Les méchants godillots dans les côtes c’est pas d’hier ! même les lycéens assis au sol y ont gouté !
Puis les grenades (pas les petits spray...) je n’en ai encore pas vu, tandis qu’elles pleuvaient au moindre prétexte avec Sarko...
Flash-ball dans l’oeil non plus !
C’est scandaleux cette attitude de victimisation qui fait semblant d’ignorer des règles pourtant bien admises habituellement, voire justifiées par un « bien fait pour eux ! »
Manifester sur les champs ? ben non, y a que Zidane et ses bleus qui ont le droit, ou « les barjots » (les vrais , pas les frigides), les passe-droits, dans la rue y en a pas !
Vous voilà donc avec du vrai sang bleu dans les bras, une compensation, car on sait que le rouge de la honte ne montera jamais à vos fronts étroits.
En Nouvelle-Zélande, c’est une autre dignité, une belle émotion, de l’envergure...
http://www.leparisien.fr/international/videos-mariage-gay-en-nouvelle-zelande-les-deputes-chantent-et-rigolent-19-04-2013-2740351.php

La sédition c’est pas la sudation, vous nous faites suer les apprentis grossiers.

Le discours et la politique qui en découle souffrent aujourd’hui tristement de l’acharnement médiatique à relever le moindre mot qui sort de l’ordinaire langagier en la matière.

Faute d’une analyse foncière évacuée par crainte d’un audimat dictant la loi du moins disant culturel, voire d’un parti pris putassier travesti en objectivité professionnelle allant d’elle-même, c’est donc un vulgaire zapping qui tient lieu de débat...

Le mot « salopard » nous ramène au « sauvageon » de« Chevènement, même buzz pour un niveau zéro du commentaire, niveau partagé et utilisé par ces partenaires que sont les Apathie et les »spin doctor« , les deux communiquant comme les vases du même contenant.

Coluche avait réussi à rendre »enfoiré« audible, sa popularité d’intouchable comique transformant une insulte alors suprême en euphémisme consensuel, un tour de force contestable à mon avis, les mots étant des armes vicieuses, je tente justement ici de le rappeler...

17 salopards comme les 12 d’un célèbre film, sans doute l’allusion n’aura t-elle pas été comprise, ou volontairement ignorée, mais c’est bien parce que la bouillie insipide et convenue, le tourne-en-rond habituel n’est pas servi que s’indignent tartuffes les fainéants, ces véritables fonctionnaires rentiers de leur non-fonction journalistique.

Mélenchon comptant sait raconter, l’aurait-on moins critiqué s’il avait remplacé »français« par »national" ? la finance dont il cause n’a pas de frontière, la connerie qui l’accuse n’a pas de limites non plus, l’hypocrisie de la crise règne en reine indigne, une salope et des salopards...

Niveau cage aux folles, caca-niveau ,je ne pensais pas que ces blagues sur les pédés existaient encore:pitoyable et pas drôle en plus !