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Reinette

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« Tout être humain, quelles que soient sa race, sa nationalité, sa foi religieuse ou son idéologie, est capable de tout et de n’importe quoi. »

— Regrets sans repentir

Chester Himes

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  • Reinette Reinette 22 juillet 2010 17:51


     «  La richesse et la misère s’avancent sur deux lignes parallèles » a écrit l’économiste J.-B. Say

    Déjà dépossédés par l’employeur d’une partie importante du bénéfice de leur travail, les travailleurs le sont encore par la clique commerciale ; si, après avoir subi le prélèvement du pingre dont ils sont les salariés et du charlatan qui lui vend au plus haut prix ce dont il a besoin pour s’alimenter, se vêtir, se loger et se distraire un petit peu, il reste (pure éventualité) quelques sous au travailleur, ces faibles disponibilités sont happées par la finance ou dévorées par l’Etat.

    De sorte que toutes les richesses créées par leur travail ne restent jamais à la disposition et entre les mains des travailleurs-producteurs, mais passent immanquablement dans les coffres-forts des improductifs

    Des fortunes extravagandes s’érigent sur le détroussement systématique des travailleurs qui produisent et qui consomment. Plus le régime libérale-capitaliste se développe, plus il engendre, par le système des profits additionnés, cette accumulation des richesses.

    C’est ainsi que d’immenses fortunes, de phénoménales recettes, d’incalculables réserves, dûs à l’effort de la multitude qui trime et vit piétrement, se trouvent aujourd’hui en la possession d’une minorité de filous et de profiteurs -qui, de génération en génération, se transmettent constamment augmentées les richesses ainsi accumulées.

    Il est inutile de s’indigner contre ce fait économique oppressant pour la majorité des populations sans s’indigner contre le régime social qui le fatalise : on ne peut efficacement combattre les conséquences sans s’attaquer au principe ; ce serait stupide que de vouloir détruire l’effet sans en détruire la cause.

    Pourtant, le plus souvent, c’est ce que font, tous ces soi-disants révolutionnaires qui violemment s’élèvent contre l’accumulation des richesses dont pâtit le plus grand nombre et qui, cependant, se font les défenseurs du milieu économique qui la produit inévitablement.



  • Reinette Reinette 22 juillet 2010 16:25


    Dans leur haine de la constitution sociale actuelle, beaucoup de « révolutionnaires » sont séduits, non par une interprétation raisonné et rigoureuse des faits sociaux, mais à un ensemble de généralités paradoxales antibourgeoises, comme s’il n’y avait qu’à penser et agir exactement à l’opposé des classes dirigeantes pour s’approcher de la formule exacte en tous évènements et faits divers.

    D’où, une tendance marquée à ne voir des horreurs que dans la violence réglementée des institutions gouvernementales, et ainsi à ne jamais comprendre et admettre ce que comporte d’aussi odieux et tyrannique la violence hors-la-loi, celle d’en-bas ; comme si les humains des classes populaires, et celles des petits caïds de quartiers n’étaient, et ne pouvaient être capables, que de belles actions et de nobles sentiments.

    C’est une illusion dangereuse !

    Chez ces petits caïds de quartiers qui ont choisi de vivre en marge de la société, il est des pratiques qui ont force de loi, et dont l’injustice et la brutalité, voire la tyrannie odieuse, n’a rien à envier aux dispositions de l’ordre libéraliste.



  • Reinette Reinette 22 juillet 2010 14:21


    c’est du DELIRE : jamais vu PAREILLE PROPAGANDE ! :->



  • Reinette Reinette 22 juillet 2010 14:19


    n’oubliez pas de vous moinssez !  smiley



  • Reinette Reinette 22 juillet 2010 14:14


    D’ordinaire, le nom d’un objet sert à désigner l’objet, mais en politique la vérité est le moindre souci - Machiavel

    Pas plus que les couleurs, les programmes des partis politiques ne disent la vérité, ainsi sont-ils tous acceptables à la lecture. Les pires partis réactionnaires et rétrogrades n’avoueront jamais que leur idéal est l’aristocratisation d’une petite minorité et l’exploitation du reste de la population.

    A les entendre, les leaders de chaque parti souhaiteraient faire le bonheur du peuple, et prétendent même que leur parti est le seul à le vouloir sincèrement ; c’est alors un véritable concours de promesses, de discours simplistes, de flagorneries pour ces démagogues populistes.

    En fait, ces hommes politiques opportunistes maintiendront et protégeront toujours l’hégémonie des élites fortunées et du grand patronat tout en encourageant l’écrasement de la classe ouvrière. Après l’exaltation de la victoire, ces élus traitent le peuple de vile racaille tout juste bonne à travailler et à crever ; « Travailler plus pour gagner moins. »

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