Journaliste franco-suédois, je réside depuis quelques années à Rio avec ma femme amazonienne et où je travaille notamment dans l’édition. Oenophile, je participe à un projet de vin « premium » sur la frontière avec l’Uruguay. Citoyen du monde, j’ai habité beaucoup de pays et je m’exprime avec plaisir en quatre-cinq langues.. Mais le Brésil et le portugais du Brésil ont acuellement une cote toute particulière... [email protected]
L’initiative d’Expedito Parente, d’après ce qu’il m’a expliqué, ne va pas à l’encontre des « casseuses de Babaçu ».
Au contraire. Elles sont (avec leurs enfants) environ quatre cent mille. Les coopératives de Parente visent à les intégrer. Comment ? En leur donnant notamment des outils, simples machines en l’occurrence, des plans d’organisation, de logistique... Il n’y a pas de mérite à casser des noix manuellement (ou plutôt si !), c’est un labeur dégradant et dangereux (surtout pour les enfants), même pour un homme adulte il s’agit d’un travail pénible. Et pas très rémunérateur. On peut faire mieux, et d’ailleurs la réflexion spontanée au sein des associations locales va déjà en ce sens.