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Richard Schneider

Richard Schneider

 
"La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde."
Paul Valéry.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/09/2011
  • Modérateur depuis le 14/11/2011
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Derniers commentaires



  • Richard Schneider Richard Schneider 2 octobre 2011 16:25

    Je voudrais juste ajouter encore une chose : il ne faut pas croire que ce sont encore les états européens qui donnent le tempo des politiques nationales. La mondialisation (heureuse ?!, selon Minc - ami d’aussi bien de NS que de M.Aubry) a donné le véritable pouvoir aux banques, aux multinationales et à leurs actionnaires. Les citoyens peuvent élire qui ils veulent, si, par ex., une agence de notation dégrade ce fameux triple A, le gouvernement élu devra emprunter aux banques à un taux plus élevé, ce qui creusera inévitablement la dette. Tous les hommes, et toutes les femmes politiques au pouvoir de ces quarante dernières années ont contribué à l’affaiblissement de l’état. Et c’est vrai pour tous les politiques, à gauche pour Royal, Aubry, Mélenchon, Hollande, Montebourg etc ... , à droite pour Giscard, Barre, Chirac, Juppé, Sarkozy etc ... Cette évolution s’est accélérée à partir de la chute du mur de Berlin.

    Ce qui différencie (un peu) la gauche de la droite, c’est que la première tente de freiner cette dégradation de l’état, alors que la seconde met tout en œuvre pour l’accélérer : depuis 4 ans, Sarkozy s’est efforcé d’étrangler les services publics pour les remplacer petit à petit par le privé, bien plus rentable aux yeux de ses amis libéraux ...


  • Richard Schneider Richard Schneider 2 octobre 2011 14:41

    Je ne sais pas pourquoi : je n’ai guère envie d’aller voter le 9 octobre prochain. Quand je lis tout ce que je lis à propos des candidats, on dirait qu’il vaut encore mieux laisser NS à la tête de la France. Au moins, les gens de ’gôche" pourront-ils alors à retrouver leur unité en vociférant contre le petit nabot qui continuera à massacrer les services publics et écraser les plus démunis etc ...

    Aucun homme politique français actuel n’a l’envergure pour sortir ce pays du marasme - durable - sans lequel il se trouve. 
    Mais me farcir encore cinq ans la clique malfaisante qui gouverne la France actuellement m’est physiquement insupportable. Ni Vals, ni Melenchon, ni Montebourg, ni Royal, ni ..., ni ... ont une chance de battre Sarkozy.
    Aussi, grâce aux circonstances, seul, Hollande, pourrait y arriver. Ce ne serait pas un vote par adhésion, mais par pragmatisme.


  • Richard Schneider Richard Schneider 1er octobre 2011 16:17

    Ce très - trop - long plaidoyer pour Royal n’est pas dénué d’intérêt. Mais il ne m’a pas convaincu. Je n’ai aucun a-priori contre aucun des candidats. Ils jouent tous les six leur partition - assez bien, d’ailleurs.

    Ségolène Royal a surpris en 2006/07. Quelques slogans judicieux (« ordre juste », fermeté sur la délinquance ...) ont fait d’elle une candidate « neuve » dans le paysage politique du PS. Malheureusement dès janvier 2007, à force de courir après Sarkozy, cela s’est détérioré : le drapeau tricolore partout, faire travailler les enseignants 35 heures etc ... ont fait qu’une partie des électeurs de la gauche « classique » se sont détournés d’elle - ils ont préféré Bayrou. Ce qui a permis à NS de prendre une solide avance au 1er tour. Elle a eu beau « courir » après cet électorat « centriste », son retard était trop important. De plus son dernier face à face avec NS a été mal perçu par les téléspectateurs.
    Mais là où ça s’est profondément gâché, ce sont les semaines après les élections. On assisté à un véritable cirque médiatique à la télé, dont le summum a été son apparition sur une scène parisienne en hurlant « fra-ter-ni-té » !
    Même si elle a perdu le Congrès de Reims dans des conditions douteuses, elle n’a pas réussi à se présenter en victime devant l’opinion d’une façon crédible. Trop d’esbroufe, trop de « bling-bling » - une sorte de copie de Sarkozy.
    Aujourd’hui, elle propose souvent des idées intéressantes, mais la « magie » S.Royal s’est évaporée.
    Si certaines de ses propositions sont assez séduisantes, elles semblent assez irréalistes. Pro-européenne convaincue, elle sait pertinemment bien que le licenciement boursier est impossible : Bruxelles ne le permettrait pas. Car, il faut se rendre à l’évidence, la marge des politiques nationales n’est pas très conséquente. Et les socialistes en sont, en partie, responsables. Aujourd’hui le libéralisme mondialisé donne le ton et Bruxelles n’est qu’un rouage de cette nébuleuse ultra-libérale qui impose à des états faibles ses lois. 
    Je pense que la majorité des Français vont aller vers un candidat qui a de réelles chances de battre la clique qui est au pouvoir depuis quatre ans. Ils vont aller voter sans illusion. Ils savent que c’est fini des lendemains qui chantent... Ils espèrent juste que le sarkozisme, avec sa morgue et son cynisme, ne plastronnera plus dans les médias. 
    Ségolène Royal a probablement laissé passer sa chance. Peut-être définitivement.


  • Richard Schneider Richard Schneider 1er octobre 2011 15:34

    La Gauche, surtout les bobos, depuis un bail a « oublié » les ouvriers. Comme le suggérait, il n’y a pas si longtemps, Terra Nova qui inspire les politiques économiques des candidats aux primaires d’octobre, il vaut mieux s’occuper de « la classe moyenne libérale » (les fameux « libéraux-libertaires » de C.Bendit). Donc de laisser à MLP (ou à la droite de l’UMP) le soin de s’occuper de ces gens aux petits revenus. Le PS d’ailleurs a renoncé de reconquérir cet électorat populaire ... Pas assez instruite, pas assez tolérante, pas assez libérale ...

    Or, cette pauvreté a augmenté sous le règne de Sarkozy de plusieurs centaines de milliers dindividus. Comme ces derniers sont dans le désarroi le plus complet, ils ne font plus confiance ni à la Gauche ni à la Droite classique : ils préfèrent le FN - dans certains quartiers des grandes villes où le racisme est une plaie, le rejet des partis républicains est viscéral.



  • Richard Schneider Richard Schneider 1er octobre 2011 11:22

    à l’auteur :

    Votre analyse me semble assez pertinente - au jour d’aujourd’hui. Sera-t-elle encore d’actualité après les présidentielles. En effet, et vous l’écrivez clairement, un rapprochement des « droites dures » (FN et une partie non négligeable de l’ UMP) ne sera possible que si Sarkozy mord la poussière en avril prochain. Or, quoiqu’en disent les sondages, rien n’est moins sûr. En effet, il y a aussi risque d’explosion à gauche et au centre : Au cente, 2 candidats ; à gauche, un écolo, Mélenchon et un extrême-gauche : rien de grave. En revanche, si le 2e tour des primaires socialistes donnent du 51% contre 49%, on peut s’attendre à une explosion du PS. À qui cela peut-il profiter ? En priorité à Sarkozy. Et on revient à la case départ.
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