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Richard Schneider

Richard Schneider

 
"La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde."
Paul Valéry.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/09/2011
  • Modérateur depuis le 14/11/2011
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Derniers commentaires



  • Richard Schneider Richard Schneider 7 octobre 2011 18:05

    À Bénevole :

    Quand j’écris que Montebourg (ou Mélenchon) avec lesquels je suis intellectuellemnt en phase avec leur idée de bousculer le système, cela ne veut pas dire que je crois que l’un des deux l’emportera l’an prochain à la présidentielle. Car si on fait preuve d’un tant soit peu de réalisme, on est obligé de constater que :
    1. les peuples européens ne comprennent même pas ce raisonnement : les Allemands - que je connais un peu, j’habite à côté de la frontère - ne voient pas ce que ça signifie, sortir de l’Euro. Pour eux, tant que l’Euro a la même valeur que le DM, aucun problème. D’autre part, l’Europe est à droite : les gouvernements sont de droite et libéraux-mondialistes (même la Grèce de Papandreou qui souffre depuis des mois !).
    2. Montebourg n’a aucune chance d’arriver premier aux primaires socialistes ; et surtout, il n’a aucune chance de battre Sarkozy l’an prochain. Comment voulez-vous que la gauche « tiède » et surtout la droite modérée devenue anti-sarkozyste votent pour un candidat qui leur propose une aventure aussi périlleuse que la sortie de l’Euro, par ex. ?
    Pour ces raisons, je ne change pas de point de vue : en 2012, seul un (une) candidat(e), qui saura ratisser large, peut espérer battre Sarkozy. Quand vous écrivez : « Vous pourriez regretter à ce moment déjà de ne plus pouvoir voter Montebourg parce qu’il aurait été le seul en phase avec la déferlante des indignés », je vous réponds que je ne crois plus aux illusions des matins qui chantent. Jusqu’à ce que vos « indignés » arrivent à être assez nombreux et organisés pour ébranler le système, croyez-moi - c’est un vieux qui vous parle - les poules auront des dents. En soixante ans de vie syndicale et politique, il n’y a eu qu’un moment où l’espoir et la réalité se sont rejoints : en mai 81. Deux ans après, c’était déjà fini ...
    Pour moi, prendre cinq ans de plus avec cette clique me paraît au-dessus de mes forces. Et attention, le candidat Sarkozy reste redoutable, il aura tout l’appareil de l’état à sa disposition : même Hollande (ou Aubry) n’ont pas encore gagné en avril 2012 !
    Montebourg a le temps ; la situation jusqu’en 2017 peut encore évoluer ...


  • Richard Schneider Richard Schneider 7 octobre 2011 15:47

    à Ulysse :

    Montebourg a certes un discours un peu novateur - mais ce discours est bien tardif, Mélenchon le tient depuis des mois. Là où je vous rejoins, c’est que je ne vois pas comment il va changer les règles du jeu sans vouloir quitter l’UE.
    Aujourd’hui, il faut bien se rendre compte, à cause de ce système mis en place par le père de Martine Aubry (fin des années 80, début des années 90), les hommes politiques européens ne peuvent plus agir qu’à la marge. Bruxelles est un relais de la mondialisation anglo-saxonne. Les états ayant perdu une grande partie de leurs pouvoirs, surtout sur le plan économique et financier, ne peuvent que « râler » quand ils ne sont pas contents - et lorsqu’ils retrouvent en très grandes difficultés (la Grèce, et +... dans quelque semaines ou mois), ils sont obligés d’obtempérer aux diktats des banques. Ces dernières sont renflouées par les états (Dexia) pour qu’elles puissent prêter aux mêmes états en quasi-faillite, auxquels elles vont reprêter : c’est vraiment le serpent qui se mord la queue. Et ceux qui in fine vont payer (dans tous les sens du terme), ce sont les peuples ...
    Cette analyse, Melenchon et Montebourg, voire MLP l’ont faite. Mais comment y remédier, sans sortir, avec toutes les conséquences pour le moment inimaginables, de l’Union Européenne ?
    C’est pourquoi, dimanche prochain, je ne voterai pas Montebourg, ni Ségolène Royal d’ailleurs, même si intellectuellement je suis assez en accord avec eux sur ce point. Tant qu’il n’y aura pas une prise de conscience à l’échelon européen concernant ce scandale que l’auteur de l’article dénonce justement, il y a pas grand-chose à faire. Essayer de subir le moins possible, c’est tout.


  • Richard Schneider Richard Schneider 7 octobre 2011 11:37

    Bonjour Fergus,

    Votre article pose l’unique question qui vaille. Oui, Sarkozy peut être réélu. Non, il ne doit pas l’être. Il en en va de l’intérêt supérieur de la nation. Il faut sauvegarder nos valeurs, nos défauts, nos excès, notre originalité sociale et culturelle face au déferlement de la mondialisation anglo-saxonne qui nivelle, rabote, étouffe les civilisations pour mieux les exploiter, tel devra être l’objectif des nouveaux dirigeants en 2012.
    Il faudra donc à tout prix battre Sarkozy. C’est pourquoi je prêche l’unité de toute la gauche, des centristes et tous les républicains. La victoire est à ce prix : ne pas recommencer les erreurs du passé, comme en 2002, quand Jospin a cru que c’était dans la poche et a laissé s’éparpiller les voix de la Gauche ; comme en 2007, quand les « éléphants » du PS n’ont pas hésité de savonner la planche à Royal.
    Dommage que le personnel politique français (pas uniquement français, d’ailleurs) n’ait pas l’envergure d’un de Gaulle ou d’un Mendès ...
    Il faudra nous contenter des Hollande, Aubry, Royal etc .. Ils ne pourront pas faire pire que la clique corrompue qui gouverne depuis 2007. 
    Espérons : le piren’est pas toujours certain ...


  • Richard Schneider Richard Schneider 7 octobre 2011 10:37

    Bonjour Fergus,

    J’espère, comme vous, que ces primaires se termineront comme elles ont débuté, sans récrimination et sans dissension. Pour cela, il faut que le scrutin soit clair et d’une transparence totale. Ainsi, les mois et les semaines qui précèderont la présidentielle, les électeurs ne seront-ils pas déboussolés - rappelons-nous 2007, quand les « éléphants » ont mis les bâtons dans les roues de Royal ! Cela a, d’une manière ou d’une autre, facilité la tâche de Sarkozy.
    Ce que je regrette le plus par ces temps troublés, c’est que la France (comme ailleurs ?) ne compte plus d’hommes (femmes) politiques d’une réelle envergure, comme de Gaulle ou Mendès-France ...
    En attendant, il faut se débarrasser de cette clique malfaisante et corrompue, qui a massacré notre pays - et, si Sarkozy était, par malheur, réélu en 2012, ce massacre serait amplifié.
    Espérons : le pire n’est pas toujours certain ...


  • Richard Schneider Richard Schneider 6 octobre 2011 17:57

    Bien en accord avec vous. Comme vous le dites, « ces gens savent très bien ce qu’ils font ».

    Pour moi, ce que les Grecs devraient exiger de leurs dirigeants, c’est de sortir de l’Euro ; ils se débrouilleraient au moins tout seuls : ce ne serait pas pire que ce qu’ils subissent actuellement . Ainsi, ils arrêteraient d’engraisser les banques allemandes et françaises.
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