• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Richard Schneider

Richard Schneider

 
"La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde."
Paul Valéry.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/09/2011
  • Modérateur depuis le 14/11/2011
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 4 1328 184
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 2695 2665 30
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • Richard Schneider Richard Schneider 19 octobre 2011 17:08

    à benevole :

    Comme souvent, quand il s’agit du système financier ultra-libéral, votre article est remarquable.
    Vous le savez, je ne crois pas à un big-bang populaire. Je pense que ce qui serait possible, car marqué par le bon sens, c’est que la BCE prête à 1,5% directement aux états. Car enfin ce système est complètement dingue : la BCE prête aux banques - à 1,5% - qui prêtent aux états à un taux évidemment beaucoup plus élevé, les-dits états, dejà lourdement endettés, viennent au secours de ces même banques quand elles connaissent des difficultés !!! Donc, les états vont devoir rembourser les banques renflouées par ces mêmes états, dont la dette souveraine est abyssale ! C’est le serpent qui se mord la queue ... 
    Évidemment, in fine ce sont les peuples qui vont payer (au sens large). On peut légitimement se demander comment les citoyens européens peuvent-ils accepter encore longtemps cette spoliation ?
    Vous avez parfaitement raison de pointer cette loi absurde de 1973 - loi Rothschild -, loi inscrite dans le marbre par les traités de Maastricht et de Lisbonne - et qui n’existe même pas dans les pays anglo-saxons.
    Mais comment revenir en arrière ? Sortir de l’euro ? Vous voyez la pagaïlle !
    En conclusion, je dirai que : ou les politiciens pro-européens sont des crétins : ils n’ont rien retenu de l’Histoire ; ou ce sont de fieffés escrocs, parce qu’ à la botte des financiers, ils n’hésitent pas à gruger des centaines de millions de gens qui vont se retrouver, pour reprendre le titre du livre Naomi Klein, en état de « choc », et ainsi accepter tout et son contraire pourvu que quelqu’un les sauve de la ruine et de la pauvreté ...


  • Richard Schneider Richard Schneider 17 octobre 2011 17:57

    à Dominitille :

    Moi non plus je ne comprends « pas le fond » de ce post. 
    J’ai suivi sur le site du Midi Libre cette triste affaire de l’enseignante de Béziers, je suis le premier à défendre l’école publique, laïque et gratuite, je reconnais bien volontiers que les enseignants ont des difficultés de fin de mois (à ce propos, je conteste les chiffre de Lady75), je ne vois pas en quoi la gauche pourrait impliquée dans « ce mal-être » exprimé par l’auteur ...
    Que le programme du PS soit assez flou en ce qui concerne l’Éducation Nationale, c’est vrai. Mais malgré tout, si jamais elle devait gagner en 2012, elle ne ferait pas pire que la clique qui est pouvoir depuis 2007.


  • Richard Schneider Richard Schneider 15 octobre 2011 19:10

    Si vous ne craignez pas la privatisation de l’école républicaine en France, vous faites preuve soit de mauvaise foi, soit d’une candeur étonnante !

    J’ai moi aussi connu l’époque où les syndicats enseignants (SNES et surtout SGEN) ont voulu une « direction collégiale » - renouvelée annuellement par des élections. Aujourd’hui, « ils » vont avoir une direction renforcée - qui remplacerait même les inspecteurs - et à la botte du pouvoir ! Les « bons »principaux et proviseurs seront récompensés : ils recevront une belle prime s’ils ont bien appliqué les directives des recteurs. D’ailleurs, plus besoin d’un chef d’établissement « classique », issu du corps professoral, mais d’un manager qui impose, à travers le projet d’établissement et à moindre coût, les contraintes économiques du moment. 
    Ces fameux projets d’établissements, que vous décrivez comme le nec plus ultra de la pédagogie, ne sont en réalité que de la poudre aux yeux : ce dont il est question c’est d’adapter l’enseignement aux demandes des chefs d’entreprises. Ces derniers se fichent pas mal que les futurs consommateurs-travailleurs soient cultivés et sachent « penser ». Ce qui leur importe, c’est d’avoir à leur disposition une main-d’œuvre servile, flexible et bon marché - c’est pourquoi les pays de l’OCDE recommandent les « crédits-formation ».
    Quant à l’alternance politique que je souhaite comme vous, il serait illusoire de penser que la gauche va changer de logiciel. Bruno Julliard souhaite que l’enseignant - qui vote encore un peu socialiste - prenne en charge l’éducation des élèves, avant de leur apprendre quoique ce soit : l’école remplacera les parents défaillants et ensuite devra essayer d’ insérer les enfants dans la vie active mondialisée.
    Hollande veut créer 60 000 postes : comment va-t-il les payer ? qui va-t-il recruter ? Pour en faire quoi ? des animateurs qui occuperont les enfants pendant que leurs parents chercheront du travail ou s’échineront à la tâche ? - c’est vrai, le pb. du recrutement sera facilité : des « intervenants » titulaires d’un BAFA feront l’affaire.
    Non. La gauche apportera dans ce pays - il faut l’espérer - un peu plus de justice et peut-être un plus plus de travail, mais pour ce qui est de l’école elle continuera le mouvement général, amorcé depuis Haby, aggravé par Jospin et Allègre, et en voie d’achèvement depuis 2007 : la disparition de l’école gratuite, laïque et obligatoire. L’EN, comme tous les autres services publics, sera privatisée et laissée à la merci des appétits des marchands du Temple. Pas tout de suite. Mais à plus ou moins brève échéance.


  • Richard Schneider Richard Schneider 15 octobre 2011 18:13

    à orianeborja :

    J’ai lu votre article avec beaucoup d’intérêt.

    L’école républicaine est entrain d’agoniser. Même Philippe Mérieu s’en émeut !  - (voir Contre l’idéologie de la compétence, l’éducation doit apprendre à penser  Le Monde du 2.09.2011).

    La destruction systématique de notre système scolaire a débuté en 1975 (réforme Haby) et s’est accélérée avec Allègre.

    Comme l’avez soulignée dans votre article du 18 août 2011, l’actuel ministre de l’EN, Luc Chatel, et avant lui Darcos, ont accentué cette désintégration.

    Avec l’autonomie des établissements, mettant les directions en capacité de recruter leurs personnels et pouvant imposer leurs projets – c.à.d. leurs projets en adéquation avec les besoins de l’économie -, l’école se « privatisera » de plus en plus : le savoir et la culture deviendront accessoires ; seules les « compétences » seront utiles. Il ne s’agit plus de former des citoyens libres et conscients de leurs droits et de leurs devoirs, mais des « consommateurs-acteurs » de la vie économique, qui devront s’intégrer selon les besoins de l’activité marchande et selon les lieux (les fameux bassins d’emploi).. L’ultra-libéralisme et le mondialisme n’ont que faire de professeurs-fonctionnaires avec un statut : des « intervenants », beaucoup plus dociles, feront l’affaire.

    Vous l’avez souligné à maintes reprises, Châtel dirige l’EN comme une entreprise. D’où la nécessité de privatiser l’EN, comme les autres services publics. Qui dit entreprise privée dit rentabilité, flexibilité, productivité. Le Nouvel Ordre mondialisé ne peut se permettre le moindre gaspillage financier ni la moindre contestation idéologique. L’homme-citoyen n’est plus à sa place dans la nouvelle société. Il doit s’effacer devant l’ »Homme nouveau », dont parle Francis Fukuyama. Il doit travailler, consommer, voter, penser comme ltous les autres humains de la planète. Voir  tribune libre/article/la-fin-de-l-histoire-de-france-100654.

    Si l’un des deux l’emporte en 2012, Aubry et Hollande ne vont pas changer de logiciel : Aubry et son conseiller, Bruno Julliard, comme il n’y plus d’argent dans les caisses de l’état, comptent régler la question du manque d’enseignants en déshabillant Pierre pour habiller Paul. Hollande veut créer 60 000 postes - comment il va les financer ? et où va-t-il trouver les candidat ? Mais ni elle ni lui, ni même les syndicats enseignants, ne remettent en cause le mouvement général - (je vous cite)
    -  « l’éducation n’est vue que comme outil pour mettre à disposition une main-d’oeuvre opérationnelle, flexible, mobile à l’échelle planétaire en fonction des besoins du marché ».

    Je pense que l’école républicaine n’a plus d’avenir. Les marchands du Temple l’ont sacrifiée sur l’autel du libéralisme mondialisé.

     



  • Richard Schneider Richard Schneider 15 octobre 2011 15:27

    Article magnifique. 

    Dommage qu’un reportage de ce type ne s’intéresse pas à la forêt rhénane qui va du Nord de Strasbourg à Lauterbourg : il y a une faune et surtout une flore à faire connaître aux alentours de Drusenheim, Stattmatten, Neuheausel, entre la Moder (un petit affluent du Rhin) et le fleuve lui-même.
    Mais, félicitations à l’auteur pour ce beau reportage.
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv