Les rendements d’échelle décroissants
illustrent à eux seul que toute croissance à des limites « physiologiques ». D’ailleurs, les rendements
d’échelle décroissants sont observables dans la nature.
Il faut associé à cela, que la
productivité marginale du travail et du capital sont elles aussi
décroissantes et qu’une courbe de profit est concave, ne fessant que
confirmer qu’un PIB, un CA, un profit sont limités dans le temps,
jusqu’à effondrement.
Ces points sont suffisants pour
démontrer qu’une société qui fonde et organise l’activité
économique autour de la croissance périclitera. De même que
négliger les externalités négatives liées au processus de
production basé sur une utilisation immodéré des ressources
naturelles limitées, accentuera cette déchéance.
Ne pas prendre conscience de cela est
de la folie pure et simple...ou pas ?
En effet, j’ai l’impression que cela
est voulu. Plus notre environnement naturel se détériore plus nous
dépendons du système économique actuel (contrôler par des
multinationales et les milieux d’affaires). Notre survie dépend déjà
d’eux, et cela va s’accentuer dans les années à venir.
L’économie est une « science » humaine, et
à ce titre, les lois ou « principes généraux »
changent au cours des époques et sont différents selon la structure
sociétale d’une communauté. D’ailleurs, la perception de la valeur
est différence entre une économique de troc et une économie qui
utilise la monnaie comme unité de valeur dans ses échanges.
Vous avez une vision très manichéenne
et seulement subjective de la valeur, ce qui fausse le débat. Alors que la valeur subjective et
objective sont des concepts que se rejoignent, se complètent ou
s’opposent face à une multitude d’agents économiques qui pensent
différemment. D’où la difficulté rencontré, dans le fondement
de la valeur.
vous dites : "Quand c’est trop cher, ou que
c’est pas utile, on n’achète pas« Et bien il paraît que »être
riche« c’est avoir de l’argent, que »seul les entreprises créent de la richesse« et enfin que »la santé n’a
pas de prix"...
Méditez sur :
" nul ne sauvera aucune de ses
possessions, ni même sa vie, puisque tôt ou tard il mourra"
On gouverne un pays en trouvant un
équilibre entre ses propres émotions et sa raison.
Les fondamentaux de l’économie
reposent sur des lois humaines, non naturelles. Dés lors il semble nécessaire de faire preuve de discernement entre les postulats
pertinents et ceux douteux, présentés par les économistes. Ainsi,
il est impossible de mesurer ou calculer la valeur d’un bien, service
ou du capital humain(connaissances et compétences de l’individu) pour
la simple est bonne raison que celle-ci peut être subjective ou/et
objective.
Néanmoins, la pensée économique
dominante à trouvé un moyen de contourner cette difficulté, par
une vision marchande de la valeur, qui elle est purement subjective.
L’exemple du musicien ou du sportif est
discutable, relevant du talent (objectif et subjectif). La productivité n’est pas illimité,
il existe toujours un point mort, ou taille critique « physiologique ».
Les faits sont là :
- La croissance en France est nourrie par
la consommation et l’endettement des ménages paupérisés et de la
classe moyenne.
- La fiscalité est dégressive, via les
niches fiscales et les paradis fiscaux(permettant accessoirement la
fuite de l’épargne ou du capital des plus riches). L’impôt
confiscatoire pour les plus riches est une légende...la TVA par contre confisque.
- La majorité des entreprises en France
sont des tpe, pme, artisans/com etc...qui fournissent la majorité
de l’emploi.
- L’investissement est aujourd’hui
financé par le crédit(création monétaire) et non par l’épargne
qui dort à Singapour ou au Iles vierges britanniques...
Je reviens à mon premier commentaire,
un individu qui gagne 1million d’euros apparaît comme un parasite
au sein d’une communauté de 65 millions d’individus dont le revenu
médian est d’environ +1600 euros. Sa propension marginal à consommé est décroissante, il paye peu d’impôt et place son surplus de revenu à l’étranger.
L’homme n’est qu’un animal parmi tant
autres, mais dans sa grande arrogance, il se pense irremplaçable...
Jusqu’à preuve du contraire, l’homme
détruit plus, qu’il ne produit de « richesse ». De plus la
« valeur intrinsèque » d’un individu au sein d’un groupe, décrois au
fur et à mesure que la taille du groupe augmente.
De fait, au regard de notre système
économique, payer un homme 1million d’euros par an, pour « sa contribution » à
l’organisation de la vie en collectivité, est irrationnel ;
sachant que les sociétés aujourd’hui, regroupent des millions
d’individus. Cet homme apparaît plutôt comme un parasite.
La démocratie ne peut exister si plusieurs sont remplies :
- équilibre et séparation des pouvoirs - participation du peuple à l’exercice du pouvoir politique - pluralisme politique - reconnaissance et garantie des droits fondamentaux
Nul besoin, d’argumenter pour constater que ces conditions ne sont pas effectives et/ou remplies.
On distingue et on oppose souvent la démocratie représentative à la démocratie directe (souveraineté populaire). Selon Rousseau : « la souveraineté ne peut être représenté...Toute loi que le peuple n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est pas une loi. » VERSUS Condorcet : « Mandataire du peuple, je ferai ce que je croirai le plus conforme à ses intérêt. Il m’a envoyé pour exposer mes idées et non les siennes ; l’indépendance absolue de mes opinions est le premier de mes devoirs envers lui. »
La « démocratie représentative » auréolée de bon sentiments, n’est en fait qu’un oxymore qui donne l’illusion de la démocratie, pour mieux confisquer le pouvoir politique au profit d’une minorité ( pouvoir oligarchique).
La démocratie demeure toujours un fantasme et non un projet.