La partie Acte 5 concerne la création monétaire : « Les banques créent de la monnaie à partir des emprunts que l’on contracte, alors que les gens pensent que les banques prêtent de l’argent qu’elles ont dans leur coffre », résume Cori. « Beaucoup de gens disent »ce qu’il y a dans ce film, on nous l’apprend en première année de science éco. Mais le problème, c’est qu’il ne s’adresse pas à des diplômés de science éco !« », estime Gunthert.
Quant à « ce documentaire est à éviter, il provient de l’ultrapédonazi tueurs d’enfants », c’est un peu connu comme technique de décrédibilisation.
Et quand bien même elle permettrait de diminuer le nombre d’emplois !
De nombreux politiciens (tous ?), qu’ils soient de gauche ou de droite, considèrent que le plein-emploi est un objectif, ou en tout cas qu’il est une situation meilleure que le « manque d’emplois ». Je pense qu’au contraire, nous devrions lutter contre le plein-emploi.
Le « manque d’emploi », actuellement considéré comme un défaut, devrait être reformulé en « grande efficacité de production », nécessitant moins de travail pour produire la même chose voire plus. En effet, le travail humain permet de surmonter les obstacles à la satisfaction des besoins. Regretter la trop grande facilité avec laquelle les obstacles sont franchis (car alors il y a moins de travail pour y parvenir), c’est combattre le but pour préserver le moyen.
Supposons par exemple que l’on parvienne à une efficacité de production telle que l’emploi de 5% de la population active suffise à satisfaire les besoins de tous : nous serions dans une société qui n’a jamais été aussi productive et riche. Pourtant, nous aurions un taux de chômage de 95%. Si les revenus étaient exclusivement issus du travail rémunéré, une écrasante majorité de la population n’aurait aucun revenu. Restaurer une situation de plein emploi, impossible en pratique, reviendrait à imposer à de nombreuses personnes l’occupation d’un emploi utile ni pour elles, ni pour la société.
L’emploi tendant à se raréfier avec l’augmentation de l’efficacité et de la productivité, le paradoxe mis en évidence est fondamental : si le revenu provient de l’emploi, cela signifie que l’amélioration de la société tend à augmenter la pauvreté. La solution n’est pas d’arrêter l’amélioration et d’empêcher l’utilisation de technologies plus efficaces (comme le pensent de nombreuses personnes, notamment dès qu’il s’agit de remplacer des travaux pénibles par des robots). Mais elle n’est pas non plus d’accepter la pauvreté, et surtout le lien de causalité entre amélioration de la société et pauvreté.
Pour résoudre ce paradoxe, il est inévitable de dissocier le revenu et l’emploi : la monnaie correspondant aux richesses créées par les machines doit être, d’une manière ou d’une autre, distribuée à la population. Sans cela, nous nous trouvons dans une situation aberrante où il y a abondance de richesses réelles et pénurie de monnaie pour y accéder, et nous ne pouvons faire autrement que d’accepter avec fatalité les conséquences négatives de l’amélioration de la société (sic).
« les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) »
La question du sondage est déjà mal posée, elle demande, parmi deux solutions, laquelle on préfère. Cela admet implicitement, d’une part, que la dette est légitime, et d’autre part, qu’il faut la rembourser… Ce qui est vraiment la question centrale…