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Rousquille

Rousquille

Un Esprit curieux et anticonformiste, résolument insoucieux des clivages droite-gauche 

Tableau de bord

  • Premier article le 21/04/2008
  • Modérateur depuis le 12/11/2008
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Derniers commentaires



  • Rousquille Rousquille 30 décembre 2011 06:13

    La classe dirigeante chinoise est fascinée depuis longtemps par l’ascension et la modernisation du Japon de l’ère Meiji. Leur but est de répéter cette aventure d’occidentalisation accélérée, ne voulant voir que son côté positif.

    Mais c’est oublier les horreurs du militarisme et de l’impérialisme nippons, les deux bombes atomiques qui les ont couronnés, la stagnation économique prolongée du Japon actuel et finalement le drame de Fukushima, qui marque les limites de l’idylle entre l’humanité et la technique. Si les Chinois étaient un tant soit peu lucides, ils verraient que l’imitation de l’Occident par Japon interposé ne peut que les mener aux mêmes désastres.



  • Rousquille Rousquille 29 décembre 2011 12:10

    Le débat démocratique devrait servir à discerner ceux qui accusent avec raison de ceux qui ne sont que de vulgaires démagogues. Encore faudrait-il que les débats fussent suffisamment longs. La brièveté des émissions de radio ou de télévision encourage à mon avis la détérioration du débat public en simple échange d’invectives.



  • Rousquille Rousquille 29 décembre 2011 12:07

    Plus personne ne voulant se reconnaître responsable tout accusateur devient automatiquement un faiseur de boucs émissaires...



  • Rousquille Rousquille 29 décembre 2011 12:06

    Le bouc émissaire est le faux responsable de l’adversaire. Ses responsables à soi, eux, sont justifiés.

    « Bouc émissaire » est comme « thèse du complot » une formule coupe-débat, d’autant plus forte et paralysante qu’elle sous-entend une tendance à l’antisémitisme, les descendants d’Abraham ayant souvent servi de boucs émissaires. La formule est culpabilisante et méprisante tout à la fois.



  • Rousquille Rousquille 29 décembre 2011 12:00

    Merci cher ddacoudre,

    D’abord permettez-moi d’inverser votre formule : ce ne sont pas les mots qui fondent les choses, mais les choses qui fondent les mots. Si les mots fondent les choses, c’est que le langage est perverti. Mais au départ, si l’on veille à utiliser le langage avec respect et le souci de la vérité (en se pénétrant notamment du sens des racines ou étymons) , le langage, je le crois, nous donne une image réaliste du monde. Et parler de la vérité n’aurait plus aucun sens, ce qui est bien sûr gravissime.

    Si le langage était une fabrication arbitraire, nous serions enfermés à jamais dans notre subjectivité et nous pourrions même croire que le monde n’est que notre rêve. La diversité des langues (à supposer qu’elles ne soient pas dérivées d’une langue protohistorique unique) ne montre pas qu’elles soient purement conventionnelles, mais que les humains peuvent avoir des points de vue différents sur une réalité qui est par ailleurs d’une très grande richesse. Que le langage ne soit pas le résultat d’une convention ressort aussi du fait qu’il faut déjà un langage très élaboré pour créer une convention. Un homme qui n’a pas de langage ne saurait dire à ses congénères « Venez, mes frères et soeurs, nous allons désormais donner tel nom à telle chose et utiliser telle grammaire déterminée pour relier ces concepts entre eux ».

    Chercher des responsables est normal et même nécessaire. Le but de tout discours utilisant l’idée de bouc émissaire est précisément de rendre impossible la recherche de coupables (se souvenir de la formule de Fabius : « responsable mais pas coupable ») : INTERDIT D’ACCUSER est ce que disent réellement les gens qui accusent les populistes de recourir à des boucs émissaires. On utilise évidemment le passé, le fait qu’il a existé des boucs émissaires accusés injustement — les Juifs sont évidemment les boucs émissaires par excellence dans l’histoire occidentale — pour décourager, condamner toute recherche de responsabilité fautive. Mais si personne, jamais, n’est responsable, comment les choses arrivent-elles ? Et comment bâtir une cité, une société démocratiques avec des êtres par définition jamais fautifs, donc jamais tenus de rendre compte de leurs actes ? Cela me semble difficile.

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