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sacha

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  • sacha 20 février 2018 09:08

     @Byblos
    Illusion ? Vous êtes coquace.


    Un des commentateurs demandait encore en quoi l’Iran menacerait Israel : réponse des médias du Hezbollah toute récente : en plus de l’arsenal propre au Hezbollah au Liban, 70.000 missiles iraniens pointés sur l’Etat juif depuis la Syrie (da7ye.com : si vous lisez l’arabe, consulter le dernier article en date sur la question, il ne dit pas que les missiles sont absents, mais que la « propagande de l’entité sioniste utilise le précédant article (révélant la menace iranienne et le projet de saturer le système anti-missile israélien) dans la guerre psychologique »). 

    De même cet article http://da7ye.com/article/123293 dit explicitement que « Sayed Nasrallah menace le pétrole israélien ». Pour information, les champs de Tamar et Leviathan ne peuvent en aucun cas être revendiqués par le Liban. Le litige porte sur le « bloc 9 » qui est à 60% du côté libanais qui en revendique la totalité. Donc menacer les intérêts stratégiques d’un pays relève d’un casus belli évident. Faut-il encore d’autres preuves du bellicisme de « l’axe de la résistance » ?

    Accuser da7ye d’être un média sioniste sera bien compliqué. smiley 

    Qui parle d’illusion ? 

    Quand la guerre va éclater, tôt ou tard, elle sera encore plus dévastatrice pour tout le monde.


  • sacha 14 février 2018 11:24

    Trump dit juste à Netanyahu, tes propositions ne sont pas les miennes. C’est une ligne rouge. Mais on le savait déjà. En revanche, les propositions arabes ne sont pas celles de Trump, et là, on aurait beau jubiler, Trump n’a rien changé en la matière...



  • sacha 14 février 2018 09:22

    Il y a deux choses à dire : d’une part que l’article pose une question réelle, l’égalité devant la justice. 

    La seconde question est plus complexe à mesurer, jusqu’où des préjugés collectifs peuvent influencer un auteur de délit ou de crime au point que cela constitue un des motifs de son acte délictueux ou criminel.

    Sur ces questions, on ne peut que souhaiter 1 que la justice ne soit pas à géométrie variable, 2 que l’accusation de « racisme » ne soit pas, par les médias ou les hommes politiques, orientée avant même que ne soient fournies les preuves la corroborant. 

    Là où je pense que la démonstration vire dans le bas côté de la route, c’est sa finalité : chercher à montrer que la sensibilité plus spécifique à l’égard de l’antisémitisme serait le produit d’une mainmise juive ou sioniste sur le corps médiatico-politique. Cette thèse est contestable pour trois raisons :

    -la première est que si on pousse jusqu’au bout le raisonnement, pourquoi le lobby sioniste ou juive en France n’empêche pas la France de voter des résolutions anti-israéliennes, pourquoi la France ne s’aligne-t-elle pas sur les demandes d’un Goldnagel, qui incarnerait peu ou prou l’image du sioniste de droite, riche, proche du pouvoir ? Si tant est que ce pouvoir de lobbying serait réel et non fantasmé, on en aurait les effets réels. Ce qui n’est pas le cas.

    -la seconde est la perception de l’antisémitisme, et bien sûr la relation à Israel. Pour certains, être antisioniste ce n’est pas être antisémite. Sur le papier on pourrait dire que oui, sauf quand la contestation de l’identité politique des juifs (qui ont le droit, dans leur diversité, à se considérer comme un peuple et d’en faire partie ou non) ou la dénonciation systématique de l’Etat d’Israel vire à l’obsession antijuive, colportant des mensonges (ah les fake news) et encourageant à la violence. Comme s’il suffisait de s’en prendre à un juif barbu en kippa à Paris pour régler le problème palestinien. Ce recours à la violence qui s’est intensifié après 2000 comme cela a été largement démontré, en grande majorité contre des juifs, n’est pas anodin car il s’inscrit dans un code culturel au coeur duquel le signe juif (pas le juif réel, si tant est qu’il y est LE juif, mais l’idée que l’on s’en fait) est immanquablement associé à du négatif. On s’insurge à juste titre que l’islam est associé de manière éhontée dans les médias à la violence, à la haine contre les mécréants, où la taqiya explique tout (ou rien, pour être plus précis). L’opinion négative envers le collectif juif en général est indéniablement majoritaire en France, que ce soit sur le fond antisémite du pays (les juifs et l’argent) ou le fond judéophobe religieux (le peuple déicide ou le peuple ennemi de l’islam). Le lobby serait puissant s’il parvenait finalement à éradiquer la culture du rejet qui frappe en général les expressions culturelles juives. Etant un lecteur vorace, j’ai emprunté à la bibliothèque municipale le palmier de déborah, un écrit de Luzzatto d’il y a quelques siècles, avec une couverture présentant des caractères hébraïques pour faire « culture juive » selon l’éditeur. Celui qui m’a insulté en sortant de la bibliothèque se gausse de faire un jour mieux qu’hitler. Sauf que je ne suis pas juif, et que je n’ai pas eu de réaction similaire lorsque j’ai tenu à la main des livres d’auteurs arabes. C’est un détail mais qui montre l’obsession de certaines personnes qui seront bien sûr dans le déni de leur antisémitisme (haine des juifs) au nom du fait qu’ils seraient sémites (curieuse réduction qui reprend un poncif racialiste...)

    -Ce qui nous mène au troisième point : la fausse culpabilité française qui n’a pas encore digéré son passé vichyste et collaborationniste. Il y a en France une fixation malsaine sur la shoah, un certification de bonne conduit morale qui considère à laver de tout soupçon d’antisémitisme un individu dès lors qu’il est un personnage public (cf le débat Caron Moix sur le livre Utopa XXI). Bien sûr que la haine des juifs est répugnante, mais toute haine de la différence et de l’altérité l’est. Dans l’imaginaire collectif, la caution morale qu’apporte la larme factice (ou peut être réelle) envers la shoah, le discours lénifiant sur les crimes nazis, permet d’identifier une place symbolique aux juifs et au reste de la société : les victimes et la repentance. Cela assure un sauf-conduit moral dans lequel les autorités politiques notamment pensent assurer leur virginité. Mais qui a dit qu’une fois pour toute le racisme était aboli ? Ne faut-il pas sens cesse lutter contre TOUS les racismes ? Les juifs de cour (CRIF) ont contribué à alimenter ce discours pervers qui consiste à exclure les juifs comme individus de la communauté nationale pour en faire une communauté à part sanctuarisée par un statut victimaire. Ce sont les juifs bien réels, dans leur diversité, qu’ils soient pratiquants ou non, qu’ils se sentent même juifs ou non, qui se voient à leur tour identifiés au seul « communautarisme », relégués hors du collectif français (cf Barre et sa remarque sur les juifs et les victimes françaises). Par ce biais, on instaure une France des communautés et on peut assimiler aussi les Français qui ne sont pas blancs à leur origine, qui l’islam, qui l’ethnicité (« black », « asiatique »...), où il faudrait trouver des relais politiques garantissant un discours vide d’unité. 

    Derrière la question de la justice ce n’est pas le problème d’un lobby juif mais celui du discours fondateur d’unité nationale. En réduisant les individus à leur appartenance, on dissout le collectif pour en faire un agrégat informe qui oblige finalement chacun à se positionner sur ses origines ou son apparence. Ce qui de facto alimente la crispation identitaire et le repli de chacun sur sa différence plutôt que sur sa participation au projet commun que représente un pays.


  • sacha 14 février 2018 08:52

    @Fifi Brind_acier

    Il ne s’agit pas du droit d’ingérence dans les affaires intérieures mais du droit d’un Etat à se défendre contre les menées hostiles de groupes militaires au sein d’un Etat souverain défaillant.

    Le droit international autorise toute action préventive destinée à empêcher les menées hostiles d’un pays dans l’objectif de limiter les confrontations. De même qu’un Etat a le droit d’intervenir dans un pays étranger et souverain si ce dernier laisse faire des opérations militaires contre un autre pays. C’est précisément pourquoi l’intervention de Erdogan en Syrie est légale à défaut d’être légitime. Le PKK est toujours considéré comme une organisation terroriste et les YPG sont au moins idéologiquement liés au PKK. La Syrie n’exerçant aucune souveraineté de fait dans le Nord (cantons kurdes), la Turquie a le droit d’intervenir tant que cela ne constitue pas une annexion. 

    Les menées hostiles de l’Iran, qui n’a jamais caché vouloir ouvrir un second front contre Israel (après le Liban) depuis le Golan, qui transfère des armes au Hezbollah et lui assure son financement principal, dispose d’un laisser-faire de la part du régime souverain de Damas, laissant Israel le droit d’intervenir tant qu’il ne s’agit pas d’occuper Damas. La légitimité ou la stratégie de moyen terme sont une autre question. Mais la légalité de ces attaques est difficilement contestable.

    Si vous souhaitez entamer une discussion sur les sources, je suis volontiers pour le faire. Il ne s’agit pas de mon opinion personnelle. 


  • sacha 13 février 2018 16:59

    @Durand
    Et vlan, dans la semoule. Vous manquez définitivement d’originalité. Arrêtez votre complexe de persécution avec des « vous » collectifs qui ne représentent qu’une fantasmagorie mentale.


    Premier point, votre apriori démontre complètement votre incapacité à analyser avec objectivité. Je ne suis pas juif, je ne suis pas sioniste, je ne suis pas israélien. Je ne suis jamais allé en Israel, je ne suis pas payé par le mossad, et je n’ai pas d’estime particulière pour ce pays. On s’en fout de ma vie perso, mais je tenais à le dire, car c’est agaçant de se voir réduit ad sionistum à chaque fois que je prends une position qui ne tombe pas dans l’antisionisme primaire et si rassurant (tout va mal à cause des juifs !). 

    Vous connaissez bien mal l’histoire de France dont l’unification s’est faite tant sur les massacres de protestants (Saint Barthélémy) que de toute forme d’opposition (lisez sur les massacres de fédérés, les chouans et la terreur, sans parler des exécutions sommaires après la commune.) sans parler du colonialisme (ohh les bienfaits de la république !) Le mythe de l’adhésion volontaire est encore une théorie construite qui cherche à masquer la réalité des faits. Zemmour n’est pas ma tasse de thé, peut être la vôtre ?

    En ce qui concerne le peuple élu, avant d’avancer une théorie, autant regarder les sources juives avant de faire porter aux juifs ce qu’ils n’ont pas dit. 
    L’élection n’est pas un privilège mais un surcroît d’obligations (les 613 commandements imposés à tout juif pour atteindre le paradis). Vous vous prétendez humaniste, mais vous ne savez pas que le judaïsme donne accès au paradis aux non-Juifs qui respectent 7 principes éthiques fondamentaux (les lois dites des Noahides). Autrement dit, la pensée même juive estime qu’il est plus facile à un non-Juif qui se comporte de manière éthique d’accéder au paradis, finalité de l’existence (du point de vue religieux), que pour un Juif. 
    L’élection est une fonction consistant à garantir la préservation du monothéisme (thèse que reprendra l’islam). C’est la seule gloriole que s’arroge le judaïsme, être fondateur de monothéisme, ce que même le Qur’an ne conteste pas (mais l’histoire sans doute avec les formes de monothéismes en Egypte antique). Le judaïsme est à l’opposé d’un prétendu universalisme (chrétien par exemple, incarné par Cortès, n’est-ce pas) qui impose à l’autre sa propre vision du monde. 
    Donc si vous faites preuve d’un peu de curiosité intellectuelle, et vous renseignez humblement, comme je l’ai fait, vous verrez une réalité plus complexe que des théories inspirées par des antisémites chrétiens. Le thème de la captation de l’élection divine date des Pères de l’Eglise qui ont déterminé que la nouvelle Eglise chrétienne était le verus Israel, reléguant l’Israel historique à une anomalie de l’histoire qu’il convient de corriger par la conversion ou la persécution. Vous ne réalisez pas qu’en qualifiant le peuple juif d’escroquerie, vous vous situez directement dans le sillage des théories de la substitution viscéralement antijuives et de facto, partiales, irrationnelles et mensongères. 

    Vous confondez beaucoup de choses et sélectionnez ce qui vous convient, mais cela n’en fait pas une théorie valable et démontrable. Un seul exemple : le sionisme des puritains du Mayflower. Déjà que la théorie du sionisme politique n’était pas encore conceptualisée, on commence déjà par un anachronisme. 
    Si vous lisez des auteurs comme John Toland par exemple, partisan d’une naturalisation des Juifs en Grande Bretagne et si vous vous penchez sur la nature de l’argumentaire qu’il emploie, vous constaterez, 
    1-l’appropriation du thème de l’élection (idem pour les puritains, les vrais élus ne sont plus les Juifs mais les Chrétiens, qui attendent la parousie) 
    2 les juifs ont un rôle instrumental : ils doivent accélérer la fin des temps en se regroupant dans un pays. Un des arguments employés en 1656 pour favoriser l’octroi de droits de citoyenneté aux juifs consistait à dire qu’en allant en Grande Bretagne, la venue du Christ, round 2, serait garantie et les Chrétiens britanniques seraient ainsi les agents de la fin heureuse des temps ; 
    3 l’enjeu réside non dans la réalisation d’un quelconque projet dit sioniste mais dans l’accomplissement de la prophétie chrétienne. 

    Ce sionisme est tardif (regardez le film Gentlemen’s Agreement d’Elia Kazan, et n’oubliez pas le profond antisémitisme du fond WASP incarné par le 3K) et généralement limité à une frange étroite de la base protestante jusqu’en 1967. Le sionisme pour faire simple républicain peut tout autant virer de bord à moyen terme, car il voit les Juifs de manière instrumentale (cf les mouvements prosélytes chrétiens très actifs en Israel et financés par des groupes « sionistes » américains). La connexion entre sionisme et la « destinée » américaine est des plus ténues. Au mieux on en trouve l’expression dans le mormonisme. 

    Quant à la participation de Juifs à la traite négrière cela n’en fait pas une traite juive. Lisez un peu les études sérieuses. De même qu’on était convaincu que le capitalisme était une affaire juive (théorie de Sombart) jusqu’à ce que les archives de la banque d’Amsterdam soient étudiées en détail, révélant que la participation juive s’élevait à moins de 4%. Dira-t-on que la bourse est une affaire chrétienne ? Non. La participation juive n’est induit pas une dénonciation du judaïsme en soi, car, à moins de faire preuve de partialité, il vous faudra dénoncer autant le christianisme que l’islam qui ont aussi, dans leur histoire contribuer grandement au pillage et à la destruction du continent africain. Et à des degrés autrement plus tragiques que la participation de Juifs au commerce triangulaire. C’est pas pour rien que Herzl avait déclaré qu’après la restauration du peuple juif dans son pays, il ne voyait pas d’autre tâche que de se consacrer à la restauration des peuples d’Afrique (cette conception trouve racine dans la période autour de 1785 quand les partisans en Allemagne d’une égalité des juifs critiquaient le monde européen en dénonçant les persécutions juives, les massacres du Potosi ou l’esclavage, ces trois causes leur semblant connectées).

    L’histoire est autrement plus dense et complexe que ce que vous donnez à croire.

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