Je trouve étonnant l’argument qui consiste à dire qu’on ne peut pas passer l’alcoolémie tolérée de 0,5 à 0 parce qu’on n’a pas assez de contrôles ...
La consommation de drogue n’est pas autorisée, et il n’y a pas plus de contrôle.
Et pourquoi les jeunes conducteurs ne sont-ils eux autorisés qu’à 0,2g, et pas 0,5 comme les autres ?
pourtant, même sans contrôle, cela aurait au moins l’avantage de rendre financièrement responsables les connards qui osent conduire après avoir bu de l’alcool (assurance annulée).
A 0,5g, le risque d’avoir un accident est déjà multiplié par 2, et par 5 pour quelqu’un sans expérience. Dès 0,2g, les réflexes commencent à être altérés significativement.
Les mêmes laudateurs de la baisse de la vitesse à 80kmh sont contre une mesure qui permettrait de réduire le risque d’accident par 2 !
@Fifi Brind_acier "Vous ne pouvez pas faire une loi pour une seule religion, c’est
discriminatoire et ce sera retoqué par le Conseil Constitutionnel."
La loi ne serait pas discriminatoire car concerneraient tous les signes religieux. Et la plupart des croyants la respecte déjà sans qu’elle soit écrite. Mais son application ne touchera effectivement que ceux qui volontairement refusent de respecter cette règle . La judiciarisation du monde tue la république et le vivre ensemble.
Bonjour @Fifi Brind_acier "Supprimer le foulard pour les femmes musulmanes, mais aussi les soutanes pour les prêtres,
..."
Excusez moi, mais cet argument éculé mélange tout et n’importe quoi.
Il ne s’agit pas d’enlever leur uniforme de travail aux religieux professionnels ! Il s’agit que les laïcs ne revendiquent pas ostensiblement leur religion dans les espaces ou ils côtoient des gens qui ont d’autres croyances. Et par essence, en France, les citoyens non professionnels de la religion sont des laïcs. Il ne s’agit pas d’empêcher qui que ce soit de porter discrètement sous ses vêtement une croix, une étoile de David, une khamsa, etc. Il s’agit d’avoir un espace public qui soit un lieu de cohabitation et de paix. L’idée est donc de ne pas afficher en public ce qui nous divise.
En France, cette neutralité pour garantir le « vivre ensemble » s’est traduite par une disparition des signes religieux dans l’espace public jusqu’à l’offensive des islamistes. Si l’on veut afficher ou confronter ses idéologies et ses croyances, il y a de nombreux lieux et évènements prévus pour cela sans avoir à envahir l’espace public : lieux de cultes, conférences, lieux de débats, élections, manifestations, ...
@Taverne « Je réponds que le voile ne signifie rien de dangereux en tant quel tel.. »
Pour ma part, je pense que c’est l’erreur que font les hommes politiques depuis 40 ans. Elle consiste à calquer un mode de pensée issu d’une culture aux agissements de personnes issues d’une autre culture. Ça ne fonctionne pas. Le voile est militant dans tous les cas. Je ne dis pas que toutes celles qui le portent sont animées d’une intention malveillante. Au mieux, il est juste l’expression d’un communautarisme contraire à la tradition française de « vivre ensemble ». Au pire, il est une revendication d’un islam militant. Mais comme rien ne distingue l’un de l’autre, et encore une fois, qu’il est contraire à la culture laïque à la française, je pense que toute concession sur ce sujet est une victoire islamiste.
Au delà de la laïcité, il y a la volonté de vivre avec d’autres qui ne sont pas « comme vous ».
La tradition française depuis la loi de 1905 a toujours été d’éviter d’arborer, hors moments festifs particuliers, de signes religieux dans ce que vous appelez la sphère civile. Et ce malgré la loi qui l’autorise. Cela pour favoriser une sorte de concorde nationale dans un pays qui a connu de nombreux et douloureux problèmes, avant cette loi, sur ces sujets.
C’est le résultat de la maturité d’une nation, et de 2 siècles de luttes pour s’émanciper du pouvoir de l’église.
Invoquer la loi pour revendiquer son droit de déambuler partout et à tout instant en donnant à savoir à tous ceux que l’on croise que l’on est avant tout musulman, est clairement une rupture de cette tradition.
La question est de savoir si l’on souhaite ou non repasser par une nouvelle expérience douloureuse...
« Les peuples qui ne réfléchissent pas sur leur passé sont condamnés à le revivre. »