Quelque chose doit forcément m’échapper mais je ne comprends pas pourquoi il était hors de question, il y a 3 semaines, d’entamer une procédure en France - soi-disant pour ne pas influer sur l’affaire américaine - et qu’il en est question aujourd’hui, tout en précisant que cette décision n’est pas liée au dernier rebondissement.
Je ne comprends pas non plus la communication de Banon-Koubbi : un coup oui, un coup non, je veux, je ne veux plus, oui mais non, oui mais pas maintenant, oui mais demain... Ils font des déclarations à la presse pour dire ce qu’ils vont ne pas faire, puis finalement faire mais pas tout de suite. Ne peuvent-ils pas se taire et agir concrètement sans ameuter les micros et les caméras pour, en fin de compte, faire du vent ? Comprends pas.
Justement, parce que je crois qu’au fond, dans toute société humaine, l’homosexualité revendiquée n’a pas d’intérêt majeur dans la mesure où le militantisme cherche à normaliser une pratique sexuelle en la mettant côte à côte avec l’hétérosexualité alors que, objectivement, biologiquement, elles ne sont pas au même niveau. L’hétérosexualité permet la perpétuation de l’espèce, l’homosexualité, non. C’est un fait probablement injuste mais c’est ainsi. Et ce constat n’a rien à voir avec une quelconque homophobie ou autre sensibilité conservatrice, traditionaliste. C’EST. Dans la Sparte antique, la virilité partagée entre guerriers patentés et jeunes pousses, ne relevait pas de besoins naturels, vitaux, elle était un usage accepté - mais pas revendiqué ni normalisé, elle se faisait dans la discrétion - le modèle hétéro de la famille restant la pierre angulaire de la cohésion sociale, culturelle, etc. Je ne crois pas que la Gay Pride soit un moyen très efficace pour sensibiliser les gens à la souffrance des homosexuels. La Gay Pride est davantage une démonstration festive, culturelle, de loisirs, et non une nécessité physiologique, qui plus est strictement occidentale car elle touche le droit au plaisir, le droit de jouir comme bon nous semble parce que nous sommes enfin correctement nourris, alimentairement repus, parce qu’elle est très loin des luttes essentielles pour des intérêts vitaux. D’où, en partie, le manque d’intérêt pour ce thème.