Moi, ce que je sais de Cuba, c’est que les homosexuels y sont persécutés, les écrivains censurés (Affaire Padilla ou Arenas entre autres), les jeunes astreints à couper gratis la canne à sucre, l’émigration hors de Cuba trés difficile (surtout si vous êtes un intellectuel)... liste non exhaustive... Ces "petits" inconvénients mis à part, les palmiers sont indolents et les femmes trés belles...
PS : Je n’approuve pas pour autant la mise en quarantaine que font les américains, car ces derniers entretiennent des relations avec des pays qui ne valent guère mieux que Cuba.Question de symétrie:on se doit de traiter les tyrans à la même enseigne.
PS bis : A première lecture, j’ai pris cet article pour un éloge ironique de Cuba.Mais il semblerait que non. Je salue donc votre talent d’humoriste involontaire, Mr l’auteur. Puissiez-vous défendre de la sorte d’autres tyrannies. Celà nous économisera des sarcasmes à votre encontre.
Effectivement, je généralise un peu vite (mais c’est pour la bonne cause !) Ah, si seulement je m’étais appelé Charles et que j’eusse pu - pas mon fort les subjonctifs - remplacer les trois lettres fatales par un élégant "veaux" (trés approprié pour un salon de l’agriculture...).
Non, je suis simplement un con à l’ancienne mode, un nostalgique du temps où dame Bétise était une aventure singulière qui faisait rosir de plaisir son soupirant. Que vous dire de plus, sinon que nous sommes encore quelques vieux cons à lui courir aux fesses : chérie revient, je voulais juste plaisanter...
Hé oui, rien n’est moins innocent que de faire dans la surrenchère grossière.Car,en agissant ainsi, notre président dit tout simplement adieu à une certaine idée de la civilisation. Adieu à cet art délicat et plusieurs fois centenaires de l’ironie. Adieux à Voltaire, à Flaubert, aux moralistes du Grand siècle.Adieux aux Humanités. Adieux aux Grecs et aux Latins. Mais bienvenue à "Disney-Politic". Rien de surprenant si on y on y réfléchit : combien de gens aujourd’hui pour ouvrir un classique et y prendre plaisir ? Fort peu. En tout cas, beaucoups moins nombreux que ceux qui visionnent la dernière connerie US. Entre la culture classique et la culture Disney, c’est la même histoire qu’entre les divisions de Staline et celles du Pape. Pour gagner va falloir un miracle...
Vu de tels prémices, on peut même se demander en quoi le type de l’Elysée choque. N’est-il pas dans l’air du temps ? Je dirai même plus, notre "pote" Nicolas est en avance. Il est prophète de ce qui nous attend... Alors, pourquoi les français ont-ils la dent dure contre lui ? Sans doute veulent-ils sauver les apparences. Ces pauvres naïfs espèrent encore qu’on leur enverra un sauveur, qu’ils pourront regarder "les feux de l’amour", tandis qu’un bel esprit méditera pour eux la vanité de toute chose. Bref, ils veulent la civilisation par délégation. Tristes cons,eux aussi...