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Selda Prey

Selda Prey

L’information est une donnée essentielle qui se partage.

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  • Premier article le 13/07/2007
  • Modérateur depuis le 26/07/2007
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Derniers commentaires



  • Selda Prey Selda Prey 15 juillet 2007 13:04

    Je reprends : condensé du rapport de l’OFDT qui fait 229 pages. Même ton, même propos, le tout avec un discours très institutionnel. Je le précise bien, je donne la source.

    De plus n’oubliez pas une chose, il s’agit d’une étude sur du déclaratif.

    Toujours pas de demi-mesure...

    - La potentielle dépendance : On parle ici des fumeurs intensifs. Ce n’est pas avec une consommation deux fois par semaine qu’on est un fumeur intensif. Ce serait plutôt celui qui se lève et se couche avec un join dans la bouche. La potentielle dépendance ne se situe pas au niveau physique, mais psychologique essentiellement.

    - > Maintenant répondez sur la première phrase : « Les principaux problèmes sanitaires et sociaux liés à une consommation régulière sont la perception de troubles de la mémoire, un manque d’énergie, une certaine dégradation des relations avec les proches, les amis ou la famille, la conduite d’un véhicule après consommation »

    Est-ce faux ??

    - La mort violente. On est d’accord. Le cannabis ne tue pas directement, sauf pour ceux qui ont un pb physique au départ, et normalement on devrait s’en rendre vite compte avant qu’il ne soit trop tard. Mais indirectement, comme l’alcool, oui c’est possible. Moins nocif, moins flagrant mais quand même dangereux, on ne peut pas le nier.

    - Oui le Cannabis est un révélateur de troubles psychiatriques dormants. Maladies qui pourraient ne jamais se dévoiler sans consommation. Mais soyons clairs. Il faut un terrain, ce n’est pas tous les consommateurs qui développeront une maladie psychiatrique (ceci étant psychiatrique ne veut pas dire fou).

    Par contre je suis d’accord. « Disparaissent en quelques heures »... Impressionnant ! Voilà pourquoi je l’ai retranscrit là aussi. Moi non plus je n’ai jamais vu de psychose se résorber en quelques heures... Parle-t-on d’un bad trip ? Je ne sais pas plus. A réfléchir.

    - > J’espère très sincèrement que vous n’encouragerez pas votre progéniture à en consommer. Il n’y a pas de quoi en faire un scandale, la seule chose à surveiller est qu’il ne devienne pas un consommateur intensif. Et au risque de vous contredire, on ne peut pas bien travailler, en effet, sous l’effet du cannabis.

    C’est fou cette proportion à vouloir toujours comparer à l’alcool. A aucun moment, je ne parle d’alcool ou je ne dis que c’est pire ou moins grave.

    Alors je vais donner mon opinion on va peut-être y arriver : Je n’ai rien contre le fait d’être un fumeur occasionnel (on est tous passé par là), par contre j’ai tout contre le fait d’être un fumeur intensif ! J’ai vu les dégâts que cela pouvait occasionner. Et il me semble important de le notifier. Le cannabis n’est pas anodin pour tout le monde, et surtout pas en usage intensif !

    L’évidence de la diabolisation ne se voit que parce que dès lors que l’on parle de cannabis les passions se déchaînent dû à sa consommation plus que courante en France et le fait qu’il ne soit pas autorisé et qu’en effet, il y a une profonde injustice vis à vis de l’alcool qui est 10 fois plus dangereux que le cannabis.

    Le cannabis ne s’en prendra qu’à l’usager (en dehors d’un éventuel accident de la route, oui je sais moins probable que l’alcool mais quand même), tandis que l’alcool non seulement le buveur se met en danger mais c’est tout son entourage qui peut en patir. Mais je le répète. Ce n’est pas une raison pour ne pas parler des dangers d’une consommation intensive (j’insiste sur l’intensité) du cannabis.

    L’article reprend les données de l’OFDT, ce sera une base de travail pour nos politiques qui devront statuer. Sachez au moins ce qu’il se dit et pourquoi la société répond de telle ou telle manière.

    Par contre, il est étonnant que personne n’ait parlé de la France comme premier producteur de chanvre en Europe... On va dire que le chanvre industriel n’est pas le même... A quelques différences près que l’on se demande si c’est vraiment deux plantes différentes. Le taux de THC est sensé être inférieur au Cannabis Sativa.



  • Selda Prey Selda Prey 14 juillet 2007 03:06

    Cet article se voulait un condensé de l’étude de l’OFDT. C’est un état des lieux et rien d’autre. Nulle opinion ne s’y reflète, du moins pas les miennes et j’ai essayé d’être aussi fidèle que possible.

    Il n’était pas possible de reprendre toutes les infos, pourtant intéressantes, à moins de faire un véritable dossier, et alors ce n’est plus un article. L’aspect « réponse de la société » est particulièrement intéressant et il faudrait en faire le comparatif avec les autres pays. Peut-être dans un autre article.

    Les réactions sont intéressantes et parfois de très mauvaise foi, du moins à mon sens. Dès que l’on parle de cannabis, tous les fumeurs réagissent avec ferveur. Pas ou peu de demi-mesure. Pourtant, le rapport se voulait le plus neutre possible. Il n’est nullement question de diaboliser le cannabis.

    L’argument : « avec l’alcool c’est pire, alors arrêtez d’en parler » est irrecevable. Il y a toujours pire ailleurs et ce dans n’importe quel domaine. Sinon, pas la peine d’aller chez votre médecin sauf si vous avez un cancer ou autre maladie mortelle, parce que c’est certainement pire...

    Il me semble avoir vu dans les nombreux commentaires, que se posait la question de la vulnérabilité de la personne. Tant que vous n’aurez pas vu les effets désastreux que peut produire la consommation intensive du cannabis, vous ne comprendrez jamais pourquoi certains s’en inquiètent.

    Mais remettons les choses à leur place. Une consommation occasionnelle, voire régulière mais non intensive, et ce selon la fragilité physique et psychique de l’usager, n’est pas dangereux. Il y a quand même des conditions... Doit-on faire fi de tous les vulnérables ?

    Par contre, il est clair que le cannabis au volant est dangereux !!!! Vous avez les mêmes réactions que les buveurs, ivres et persuadés de pouvoir conduire... Les jambes dans le coffre, ça vous parle ? Je suppose que l’on a de super réflexes après avoir fumé...

    La consommation intensive des plus vulnérables entraînent des conséquences redoutables d’un point de vue sanitaire, sociétal et économique. Alors autant faire le point sur ce produit, connaître ses effets possibles et consommer pour ceux qui le souhaitent en connaissance de cause. Encourager à la consommation peut se révéler quasi criminel ou en tout cas totalement irresponsable. Vous ne savez pas qui est devant vous ni quel est son degré de vulnérabilité.

    Quant à l’aspect de la dépénalisation... Il y a du pour et du contre. Ce qui me ferait pencher pour le contre, est la disparition de l’interdit que nos petits rebelles n’auront plus à braver... et une banalisation des effets possibles. Le pour mettrait un frein à l’économie souterraine de ce marché et devrait assurer un produit de meilleure qualité. L’un dans l’autre il faut faire un choix, égoïste ou pas.

    Une chose est sûre, la répression sans cesse grandissante de l’usager n’est pas la bonne solution.



  • Selda Prey Selda Prey 14 juillet 2007 02:37

    Merci à sys pour les informations complémentaires, n’étant pas spécialiste en la matière non plus. J’avais trouvé cette approche très intéressante.

    Et merci aussi pour vos réactions très intéressantes également. L’idée fait encore un peu peur, changer le mode de scrutin ne semble pas acquis.



  • Selda Prey Selda Prey 14 juillet 2007 02:29

    Pas mieux... smiley



  • Selda Prey Selda Prey 14 juillet 2007 02:15

    Cet article se voulait un condensé de l’étude de l’OFDT. C’est un état des lieux et rien d’autre. Nulle opinion ne s’y reflète, du moins pas les miennes et j’ai essayé d’être aussi fidèle que possible.

    Il n’était pas possible de reprendre toutes les infos, pourtant intéressantes, à moins de faire un véritable dossier, et alors ce n’est plus un article. L’aspect « réponse de la société » est particulièrement intéressant et il faudrait en faire le comparatif avec les autres pays. Peut-être dans un autre article.

    Les réactions sont intéressantes et parfois de très mauvaise foi, du moins à mon sens. Dès que l’on parle de cannabis, tous les fumeurs réagissent avec ferveur. Pas ou peu de demi-mesure. Pourtant, le rapport se voulait le plus neutre possible. Il n’est nullement question de diaboliser le cannabis.

    L’argument : « avec l’alcool c’est pire, alors arrêtez d’en parler » est irrecevable. Il y a toujours pire ailleurs et ce dans n’importe quel domaine. Sinon, pas la peine d’aller chez votre médecin sauf si vous avez un cancer ou autre maladie mortelle, parce que c’est certainement pire...

    Il me semble avoir vu dans les nombreux commentaires, que se posait la question de la vulnérabilité de la personne. Tant que vous n’aurez pas vu les effets désastreux que peut produire la consommation intensive du cannabis, vous ne comprendrez jamais pourquoi certains s’en inquiètent.

    Mais remettons les choses à leur place. Une consommation occasionnelle, voire régulière mais non intensive, et ce selon la fragilité physique et psychique de l’usager, n’est pas dangereux. Il y a quand même des conditions... Doit-on faire fi de tous les vulnérables ?

    Par contre, il est clair que le cannabis au volant est dangereux !!!! Vous avez les mêmes réactions que les buveurs, ivres et persuadés de pouvoir conduire... Les jambes dans le coffre, ça vous parle ? Je suppose que l’on a de super réflexes après avoir fumé...

    La consommation intensive des plus vulnérables entraînent des conséquences redoutables d’un point de vue sanitaire, sociétal et économique. Alors autant faire le point sur ce produit, connaître ses effets possibles et consommer pour ceux qui le souhaitent en connaissance de cause. Encourager à la consommation peut se révéler quasi criminel ou en tout cas totalement irresponsable. Vous ne savez pas qui est devant vous ni quel est son degré de vulnérabilité.

    Quant à l’aspect de la dépénalisation... Il y a du pour et du contre. Ce qui me ferait pencher pour le contre, est la disparition de l’interdit que nos petits rebelles n’auront plus à braver... et une banalisation des effets possibles. Le pour mettrait un frein à l’économie souterraine de ce marché et devrait assurer un produit de meilleure qualité. L’un dans l’autre il faut faire un choix, égoïste ou pas.

    Une chose est sûre, la répression sans cesse grandissante de l’usager n’est pas la bonne solution.

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