Tout d’abord, il est assez cocasse que vous me demandiez de justifier mon identité alors que vous signez vous-même vos articles sous un pseudonyme.
En effet, je viens de créer un profil, afin de corriger l’affirmation mensongère qui chapeaute votre article, que j’ai découvert par l’intermédiaire de Google Actualités.
A propos des « Echos de Pologne », il me sera difficile de vous présenter l’article en question, ce journal étant diffusé uniquement sur papier. Mais vous pourrez tout de même trouver le sommaire du numéro cité sur le site du journal que vous avez déniché avec succès.
Mon nom n’apparaît malheureusement pas dans cette page, l’article ayant été signé par la journaliste qui a monté le dossier. Mais si vous doutez encore de ma sincérité, rien ne vous empêche de contacter la rédaction, vous n’aurez aucun mal à trouver leurs coordonnées puisque vous avez déjà trouvé le site.
Je note cependant que vous ne répondez aucunement à ma question, faut-il comprendre par là que vous persistez dans votre jugement ? J’aurais pourtant été curieux de savoir pourquoi vous pensiez que cette histoire puisse être fausse, ainsi que de connaître la source éventuelle de cette affirmation.
Je ne vais pas perdre plus de temps avec vous, j’espère simplement que les lecteurs éclairés n’auront pas pris votre affirmation (ou plutôt négation) au sérieux.
Je voudrais réagir suite à ce qui a été écrit dans l’introduction de cet article (et qui n’a pas de rapport avec le reste de celui-ci d’ailleurs), à propos du couple de jeunes polonais qui a découvert ses racines juives il y a déjà quelques années.
J’aimerais simplement savoir ce qui fait dire à l’auteur que cette histoire est « à se tordre », que ce serait « un cintré » qui l’aurait racontée, et qu’en plus elle serait « fausse » ? Dans les liens proposés, à aucun endroit il n’est mentionné que cette histoire est un faux. Tout au plus les noms ont été changés pour permettre aux personnes concernées de garder l’anonymat. Par ailleurs, cette info n’a pas été reprise en France uniquement par le Figaro, mais aussi par Le Monde, et France Soir (ce qui n’est pas un gage de sérieux j’en conviens). Mais surtout, cette histoire avait déjà été racontée en 2006 par la BBC.
En fait, pour tout vous avouer, je suis moi-même pigiste, entre autres pour un petit journal francophone sur la Pologne, « Les Echos de Pologne ». Pour un dossier consacré à la Judéité en Pologne dans le numéro n°109 de mai 2010, j’avais rencontré quelques personnes qui avaient découvert plus ou moins récemment leur Judaïté, tout du moins qui l’ignoraient pendant une partie de leur vie. Parmi ces personnes, j’étais entré en contact avec ce couple de polonais, dont l’histoire m’avait été évoquée par le rabbin de Varsovie que j’avais rencontré auparavant. J’ai été très touché par leur histoire et leur parcours, et il m’est apparu que ces jeunes n’avaient aujourd’hui plus rien à voir avec la mouvance néo-nazi, et qu’ils avaient fait un gros travail personnel pour arriver à ce qu’ils en sont aujourd’hui. Ils ont donc décidé en toute connaissance de cause, de se convertir au judaïsme, de se tourner vers les traditions juives et de participer et d’aider la communauté juive de Varsovie, tout juste en train de renaître.
En effet, si l’ont connait un peu l’Histoire de la Pologne et en particulier celle de Varsovie, l’histoire de ces jeunes gens n’est pas si étonnante que cela. Beaucoup de juifs de Pologne sous le régime nazi puis le régime communiste ont choisi de cacher leur judéïté, parfois en changeant de nom de famille, pour les raisons que l’on connait, et ont voulu épargner leurs enfants par la suite, en leur dissimulant leurs origines. C’est seulement depuis les années 1990 et la chute de l’empire soviétique que les descendants ont commencé à afficher leur judaïté, que les parents ou les grands-parents ont annoncé à leurs enfants leurs origines (un autre jeune homme que j’avais interviewé l’avait découvert sur le lit de mort de sa grand-mère
D’autres, comme ce couple (dont les prénoms sont effectivement Paweł et Ola - surnom polonais pour Alexandra), l’ont découvert par eux-même, en fouillant dans leur généalogie. Leur histoire est certes originale, mais ils ne sont pas un cas isolé.
A moins que vous ne soyez dans la capacité de m’apporter de quoi étayer votre affirmation (je serais curieux de connaître la source), il serait honnête de votre part de changer l’en-tête de votre article afin de ne pas désinformer les lecteurs.