Cet article n’est pas passionant, quelle thèse défend-il ?
Si cette thèse de doctorat était un simple plaidoyer non appuyé par une démonstration, elle ne méritait pas d’être validée en tant que recherche scientifique. C’est donc la crédibilité du jury qui est en cause. Mais ce n’est pas un cas si rare ni limité aux thèses de sociologie sur l’astrologie.
L’astrologie n’a rien à voir là-dedans.
L’astrologie ne prétend pas à être une science. C’est un savoir ancestral basé sur l’observation de corrélations entre les mouvements planétaires et les événements humains. On pourrait envisager de construire scientifiquement cette relation, mais d’une part ce n’est pas nécessaire, et d’autre part très peu de gens s’y sont essayé.
On ne peut donc que conseiller aux lecteurs de s’intéresser à des astrologues sérieux qu’ils sélectionneront dûment par eux-mêmes, à l’usage et sur la base de l’analyse et de l’expérience.
Encore une précision : l’expression "le CNRS publie" ne veut pas dire grand-chose.
Car comment peut-on imputer au CNRS telle ou telle publication ? Les chercheurs du CNRS appartiennent à des unités mixtes avec les universités. Certains universitaires peuvent se réclamer du CNRS parce qu’il sont rattachés à l’une de ces unités mixtes. Des publications peuvent être effectuées en nom collectif. Ce n’est donc pas clair.
Les chercheurs du CNRS sont d’abord des individus, d’une qualité inégale. Quel est l’apport du CNRS à leur parcours ? Cela varie sans doute.
Quant aux prix Nobel, ils sont bien souvent passés au CNRS, mais n’en sont pas le produit , ou pas le produit exclusif.
En toute hypothèse, on ne peut conclure de la quantité (taille de l’organisme en fonction d’un budget attribué par un gouvernement et financé par des taxes que les gens sont forçés de payer...), à sa qualité ou valeur ajoutée. Il faut faire le rapport entre les moyens alloués et les résultats obtenus, après s’être entendus sur les objectifs recherchés.
"Ces savants exceptionnels n’ont pas été l’objet de la reconnaissance attendue, au sein même du CNRS, où l’on progresse plus vite et plus sûrement en faisant du syndicalisme que de la recherche." = voilà qui est inquiétant et navrant. Il n’y a pas que le syndicalisme, mais aussi les phénomènes de coteries et de reproduction de la médiocrité. Il faut supprimer le CNRS, et réformer et simplifier l’ensemble du système.