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Sigismond

Sigismond

Qui suis-je ?
Puisque la question m'est posée tâchons d'y répondre !
Assurément une personne qui devient de plus en plus misanthrope à mesure que son âge avance mais qui espère toujours que la vie et les événements le contradiront. Car que serait la vie sans espoir, hein ?
Sinon, à part ça, mais c'est déjà pas mal, quelqu'un qui pense que le progrès n'est pas une fin en soi, et que sans éthique c'est une bombe à retardement. D'un autre côté, je n'éprouve que dégoût pour ceux qui ont choisi la régression, comme le suggère cette image qui accompagne cette présentation. Mais ils ne sont pas les seuls, hélas. Du coup mon espoir faiblit.
Bon disons que je pense que c'est mal barré et que faute de pouvoir changer les choses déjà bien mais mal prises en main par d'autres, il faut au moins essayer de les comprendre.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/07/2016
  • Modérateur depuis le 22/07/2016
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Derniers commentaires



  • Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 17:18

    @Anthrax
    Je pense exactement l’inverse. Ce qui est régalien, donc étymologiquement appartient au roi, relève du peuple souverain dans une démocratie. 

    Par exemple le retour dans les structures intégrées de l’OTAN n’étaient pas annoncé dans le programme présidentiel de Sarkozy et ça ça nous engage sacrément sans parler que c’est encore un morceau d’indépendance nationale qui met les voiles tandis que notre politique étrangère se calque sur celle de Washington qui à aller contre nos intérêts tant économiques que stratégiques (sanctions contre la Russie par exemple).
    L’appartenance à l’Europe est une chose, mais dans la configuration actuelle le peuple ne fait que signer un blanc-seing à ses représentants et se prive d’un droit de regard et surtout de veto sur l’évolution de cette Europe.
    La justice est rendue « au nom du peuple français », c’est du moins ce qui est inscrit en tête des jugements.
    Etc., etc.

    Par contre Notre Dame des Landes et tous ces trucs qui occupent inconsidérément le temps médiatique c’est une décision d’opportunité et inutile d’aller emmerder les gens à cause de ça. On fait dès lors que rien ne s’y oppose juridiquement, et c’est tout.


  • Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 15:08

    @bernard29
    Je n’a pas généralisé. J’ai posé une question en répondant que certains le pensaient.

    Et c’est bien le fait que la démocratie a fonctionné en Grande-Bretagne qui fait qu’à cause d’un résultat non souhaité, celle-ci est remise en cause dans son fonctionnement.


  • Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 15:02

    @bibou1324


    Votre commentaire ne manque pas d’intérêt.
    A vrai dire il fut un temps où moi-même je m’interroger sur l’opportunité de donner le droit de vote à des gens manquant des bases pour comprendre ce qu’on leur proposait. Et même je me demandais si le système démocratique n’était pas vicié dans la mesure où pour être élu il fallait se mettre au ras des pâquerettes, en fait abandonner ce qui fait la grandeur de la politique. Cette pensée ne l’est pas tout à fait étrangère quand j’analyse les discours de la majorité de nos postulants à la présidentielle depuis pas mal de temps.

    Donc je ne vous donne pas tout à fait tort et ça me désespère. Mais quand même...

    A mon sens tout le problème vient de ce que sont devenus les politiques ou ce que ceux qu’on nomme politiciens et qui sont devenus des marchands de promesse ont fait de la politique.
    La politique c’est ou ça devrait être une voie qu’on indique. Et cela ce n’est pas technique. Proposer un choix de société c’est autre chose que d’expliquer que la politique de l’offre c’est mieux adapté que celle de la demande, ou l’inverse, car comme vous le savez les fameux experts auxquels finalement vous laisseriez sans doute volontiers les rênes parce qu’eux savent ne sont pas d’accord entre eux.
    Voyez la différence entre un de Gaulle et d’autres qui nous gouvernent ou nous ont gouverné. De Gaulle ne s’abaissait pas à faire 110 ou 60 propositions qu’on rayerait ensuite à mesure de leur exécution. Il avait une vision pour la France, et c’est à la France qu’il s’adressait davantage qu’aux Français. ça c’était de la politique et les Français, même les moins instruits étaient en mesure de comprendre ce qu’il disait. C’était autre chose qu’un inventaire à la Prévert où chacun pourrait puiser ce qui l’arrange pour se dire « il est pas mal celui-là ». Cela dit est-ce qu’il y a désormais une possibilité de faire autrement pour être élu ? Sans doute pas, et non pas parce que les Français sont devenus plus cons que leurs parents, mais parce que il ne peut plus y avoir de véritable projet politique dès lors que le pouvoir de décision est parti ailleurs, ou pour être plus précis a été délégué volontairement à d’autres. Mitterrand disait qu’il serait le dernier grand président et qu’après lui viendrait le temps des comptables. Il n’avait pas vraiment tort. Même s’il ne fut pas un grand président, c’est mon avis, il fut le dernier à avoir pu disposer des leviers nécessaires pour mener sa politique. Mais le problème c’est que sa politique a été de préparer ce qui a suivi, c’est-à-dire l’abandon de la politique, ce qu’on nomme souveraineté à d’autres. Il a fait ce qu’il fallait, avec Masstrcht notamment pour que sa prophétie se réalise. Il a aussi été le président qui a enclenché le processus de notre retour dans l’OTAN faisant de notre armée le supplétif de l’armée américaine sur tous les théâtres où elle s’engageait, même si cela fut formalisé plus tard.

    Alors oui, il ne reste plus que le sociétal, même si je ne pense pas comme vous qu’il s’agisse de quelque chose de médiocre. Et il n’y a plus de politique, et donc pas de démocratie sauf dans quelques domaines. Et ça se voit qu’il n’y a plus de politique à la médiocrité générale de ce qu’on appelle la classe politique. Quand je vois certains ministres, et encore à condition qu’on les connaisse, ça me donne envie de gerber.

    Alors moi, tout ça ça ne me satisfait pas, même si ceux qui président à nos destinées sont des gens instruits. 
    Et pour revenir à cette impossibilité ou difficulté de choisir parce qu’on ne possède pas la culture pour le faire, je proposerais plutôt qu’on fasse des efforts pour éduquer le peuple. Or il me semble que c’est tout l’inverse qui se passe, malgré évidemment les merveilleux résultats au baccalauréat. Et ce genre de politique d’abrutissement par l’école et par les médias ça doit bien servir à quelque chose, non ?



  • Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 13:52

    @Taverne
    C’est tout à fait ça. Ce qu’on appelle la construction européenne et qui se fait dans l’ignorance ou même contre les peuple, c’est l’effet cliquet, selon les propos même de ses dirigeants. Pas de retour en arrière possible, donc pas de révision de ce qui n’est pas acceptable. Sauf à se tirer complètement ce qu’ont fait ou vont faire sauf rebondissement les Britanniques. Ceux-là nous auront donné une belle leçon de démocratie, préférant reprendre la maitrise de leur destin et les nuages de sauterelles qu’on leur promet, aux bonheurs de l’Union.

    On peut aller plus loin et penser que l’Europe telle qu’elle se construit est un leurre et un échec programmé dans la mesure où s’il existe une civilisation européenne, il n’existe pas de peuple européen. Et sans peuple on ne construit rien qui puisse durer.


  • Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 13:40

    @Daniel Roux

    Mon oubli ou incorrection est réparée. J’étais nouveau, je ne savais pas.
    Je ne connais pas la ligne politique des participants à ce site. J’espère juste qu’il n’y en a pas qu’une seule à s’exprimer, sinon on va vite s’ennuyer.
    S’agissant de caractériser le régime sous lequel nous vivons, c’est assez difficile car c’est quand même un truc assez nouveau. On y trouve des emprunts à Orwell et Huxley, c’est à la fois dur car difficile à s’en défaire et mou car les marges de mouvement, mais qui ne sont peut-être qu’agitation stérile pour l’instant, existent. Prenez la Grèce par exemple qui a tenté politiquement d’échapper au système, qui s’est exprimée démocratiquement et dont on a fait semblant de respecter le vote. Tsipras était même devenu une sorte d’idole avec lequel les grands de l’Europe devaient être sur la photo.Et puis un jour, brutalement on a sifflé la fin de la récré. Un suppo énorme mais tellement bien assimilé que Tsipras a été réélu. C’est ça notre système. Et on comprend que ça déraille quand un pays décide d’en sortir. C’est une remise en cause, un vrai danger. On a laissé une trop grande marge de manœuvre avec ce referendum dont on pensait que ce ne serait qu’un os à ronger avant que les choses ne rentrent dans l’ordre.
    Vous n’avez pas tort en évoquant le pain et les jeux. On a fait un gros effort sur les jeux. Même les drames donnent désormais lieu à des festivités. Mieux vaut danser sur les tombes qu’y pleurer, après tout, hein ? En tout cas pour les vivants. les morts eux, ils s’en tapent. Une manière de voir les choses. Mais la désacralisation a ses revers, notamment la perte de sens. Et ça les jeux ne peuvent pas combler ce vide. Le pain ça peut aider, mais ça reste insuffisant surtout quand il commence à manquer. C’est le manque de sens qui est le talon d’Achille de ce système qui nous étouffe, bien davantage qu’autre chose.
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