Bravo.C’est malheureusement la situation dans laquelle se trouvent de nombreux petits patrons. Patrons qui parfois continuent simplement pour ne pas mettre au chômage leurs employés... En réalité, les multinationales font le mal, et loin d’être punies elles en récoltent profit, et la mauvaise réputation retombe sur les patrons, et notamment les petits patrons quand ils se plaignent parce qu’ils sont écrasés.
Votre réaction est très primaire Monsieur, elle est malheureusement la réaction de beaucoup de français. J’ai d’abord essayé de faire fabriquer en France, mais le prix de revient aurait rendu mon entreprise non pas, pas profitable, mais pas viable, et le prix de revient au consommateur inaccessible. Et cela principalement en raison des taxes perçues par l’ETAT et sur votre travail, et sur votre salaire. Et sur beaucoup d’autres choses ? Pourquoi faire ? Certaines choses utiles, comme la santé gratuite pour tous, mais aussi beaucoup de gaspillage- impossible d’énumérer le nombre de dépenses à supprimer tellement il y en a. Rendez vous dans un conseil Général pour vous rendre compte de l’usine à gaspillage.
Vous confondez les multinationales et les banques qui ne pensent qu’un profit et les PME qui pour la plupart aiment les produits qu’ils font, les fabriquent avec amour, aiment leurs employés et leurs clients...
Votre haine, monsieur, à leur encontre est aussi absurde qu’idiote. Et elle ne vous appartient pas d’ailleurs, vous la colportez comme un perroquet sans y avoir jamais vraiment réfléchi, elle est le résultat d’années de propagandes médiatiques visant à séparer la classe des petits patrons de celle de leurs employés.
Rendez-vous dans une PME, vous verrez à quel point c’est une famille, ou il y a parfois des disputes bien sûr, mais comme dans une famille, ni plus, ni moins, mais où l’esprit est bien loin de l’obsession du profit et bien plus proche de celui du travail bien fait.
François Hollande est quelqu’un qui a des convictions. Quelque part, j’en suis sûr. Il faut maintenant qu’il ait le courage de changer les choses et de prendre les bonnes décisions. La gauche ne doit plus simplement penser aux ouvriers, elle n’entrera dans la modernité que si elle comprends que ceux qui peuvent relever la France aujourd’hui sont les petits patrons qui aiment leurs employés.