Bayrou se veut personnage providentiel ; comment pourait-il se tourner vers Sarkozy, qu’il a trahi à plusieurs reprises, bien que celui-ci soit plus proche de ses idées comme il l’a déja dit ? Ségolène est plus attirante : raccrochant aux branchages, trahissant ses idées de gauche pour réussir à tout prix, elle ne poura que faire profil bas devant lui ; elle commence déja à promette des ministres UDF, ne rêve-t-il pas d’un poste de premier ministre (providentiel ?). En cas d’élection favorable, Ségolène ROYAL se verra très certainement opposée à une chambre des députés à forte minorité socialiste, avec un PS divisé, pour ne pas dire éclaté et un Parti Démocrate tout autant divisé (pro et anti sarko). Jonglage avec grand écart, c’est le choix Barnum ou Bouglione, avec les vieux clowns aux entractes.
Rien n’est effectivement joué et vos supputations sont recevables. Mais qu’importe-t-il au bout du compte ? que nous gagnons un pari sur un adversaire honni, pour pouvoir pavoiser dans les rues le soir des résultats en criant « on a gagné » ? ou s’inquiéter des réelles possibiltés de gouverner du vainqueur (avec une majorité solide et cohérente) et de sa stature intenationale (sa capacité à positionner fermement la France sur la scène internationale, sans faire preuve d’hésitation ou,pire, d’approximation dans la connaissance des grands dossiers) ?
Merci pour le rectificatif qui prouve à quel point je suis aterré et troublé, outre le fait d’être souvent dans la lune (la pleine lune, celle qui fait sortir les bêtes maléfiques). A bientôt, peut-être avant la rencontre de Mars et Venus !
Je pensais faire mon métier correctement, tout au moins tendre vers cet objectif, mais le présent article m’atère, révélant ma vraie nature et celle de mes confrères qui, sous un fallacieux prétexte médical, osons demander les antécédents familiaux de nos patients. Je ne pense pas pouvoir me dédouaner de cette position pro-raciste, pro-intolérante, pro-facho diront certains, en invoquant les livres de psychiatrie qui nous incitent tous à une telle démarche, soulignant l’aspect héréditaire possible (donc génétique ?) dans un certain nombre de pathologies et troubles du comportement (certaines dépressions, les troubles bipolaires, certaines psychoses..). Comme Sarkozy, qui incline à penser qu’il existe un terrain, je devrai, comme mes confrères, en répondre devant l’Inquisition.