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skirlet

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  • skirlet 7 juin 2007 17:45

    « Si lobby il devait y avoir, il ferait mieux de s’attaquer à ces conflits permanents de conventions différentes entre Etats-Unis et Europe. »

    Vous ne savez pas que c’est justement les lobbys qui s’affrontent ? smiley

    « La langue anglaise n’est pas la langue de la réflexion mais de la communication. »

    Ne faites pas rire mes pantoufles... La communication sert à faire connaître aux autres le fruit de ses réflexions, et non le vide sidéral régnant dans la tête. Et si vous préconisez la scence sans réflexion, on ne peut que compatir à une telle science.

    « une compréhension assez bonne des écrits ou des exposés oraux »

    Quel pourcentage compris ? Et une compréhension approximative est-elle vraiment compatible avec la précision scientifique ?

    « la compréhension est simplissime »

    Свежо предание, но верится с трудом...

    « Il y a un tel mélange entre anglais et langue d’origine ( français en l’occurence) qu’il est fréquent que l’on exprime la moitié de sa phrase en termes français et l’autre en termes anglais. »

    Ca ne signifie qu’une chose : le manque ou la méconnaissance des termes français. Les deux, c’pas bien.

    « Bizarrement, les étudiants étrangers qui sont arrivés en décembre à l’université préfèrent de loin recevoir les énoncés et les cours en anglais qu’en français. »

    Mauvais exemple. Si ces étudiants ont appris mieux et plus longtemps l’anglais que le français, ils choisissent la langue où ils se sentent plus à l’aise.

    « Il est en tout cas appris en 6 mois d’Erasmus si on est pas enfermé dans son kot. »

    Encore une fois : свежо предание, но верится с трудом smiley Au fait, c’quoi « kot » ?

    « Vous parlez des difficultés d’un anglais »bien parlé« avec accent, intonations and inc... »

    Non, sans aller jusque là. Connaître les termes, c’est bien... encore faut-il bien comprendre les phrases qui contiennent ces termes. Et la pratique montre que ce n’est pas gagné. De toute façon, ce n’est pas en rabaissant sa propre langue qu’on avance.



  • skirlet 7 juin 2007 17:29

    « Lorsqu’un étudiant ingénieur se rend à l’université de Toulouse pour suivre des cours d’aéronautique, il n’en retire rien ? »

    Il en retirerait bien plus avec un diplôme en poche et en stage de perfectionnement. En tous cas, j’attends des précisions et non des considérations théoriques, car aucune étude n’a évalué le niveau professionnel avant et après.

    « Si l’on choisit de faire un Erasmus sérieux »

    J’en conclus qu’il y a des Erasmus pas sérieux smiley Pouvez-vous préciser ce classement svp, avec les documents officiels à l’appui ?

    Vous êtes d’accord que c’est élitiste. Alors à quoi ça sert ? L’Europe à deux vitesses ?



  • skirlet 7 juin 2007 10:21

    L’anglais facile ? S’il l’était, on ne demanderait pas les « native mother tongue » pour les postes européens. Et il serait appris en un an, sans séjours linguistiques...

    L’anglais n’est pas du tout facile, sauf au niveau petit-blanc, mais à ce niveau toutes les langues le sont. Alors les raisons linguistiques de l’usage de l’anglais, aux autres. Lisez « La mise en place des monopoles du savoir », ou « Les lobbys à l’assaut de l’Europe », pour ne citer qu’eux.



  • skirlet 7 juin 2007 10:17

    Erasmus classique, comme tout le confirme (même les témoignages enthousiastes) n’apporte rien du point de vue professionnel - c’est pareil, sinon pire, à cause de problèmes linguistiques. Ce n’est même pas un stage linguistique, étant donné que certains sont repartis sans avoir appris la langue du pays... Alors, en quoi est-ce une jolie réussite européenne ?.. Ah oui, « ça ouvre l’esprit ». Rien de nouveau, juste une application du vieux principe « les voyages forment la jeunesse ». Ce qui est important aussi smiley

    Mais ce projet a plusieurs inconvénients. Tout d’abord, il reste très élitiste (2% d’étudiants, c’est peu, et il n’est pas possible de l’étendre sur tous). Ce qui donne beaucoup de jaloux, parce que les critères sont obscurs et énoncés nulle part. Ensuite, ce qui est bien plus grave, la « religion » actuelle de mobilité est néfaste en soi, car elle divise les Européens en « vrais » et « faux ». Un « vrai » Européen n’est pas forcément plus intelligent, plus professionnel, il est juste plus mobile (passé quelque temps dans un autre pays). Celui qui veut devenir un bon spécialiste dans son propre pays est un « faux » Européen, même s’il est intelligent, avec un esprit ouvert et réceptif aux autres... Ce n’est pas avec cette vision que le sentiment européen, l’identité européenne se formera. TOUS les Européens sont vrais, et je pense qu’au lieu de dépenser cet argent pour envoyer quelques étudiants faire un voyage à l’étranger aux frais de la princesse, il vaudrait mieux l’employer pour la véritable collaboration entre universités : cours par Internet, accès aux bases de données, communication plus étroite, etc. D’ailleurs, l’ouverture aux voisins européens ne doit pas rester l’affaire des élites : pourquoi on ne diffuse pas la musique, les films etc. des autres pays européens ? Et non sur des chaînes « cultureuses » avec un choix souvent curieux de films, mais sur les chaînes nationales. A force d’ignorer la culture de nos voisins, plusieurs pensent qu’elle n’existe pas.

    Quant à Erasmus mundus - c’est effectivement un cheval de Troie... Les universités françaises recrutant les étudiants libanais en exigeant d’eux une maîtrise d’anglais, quoi de plus aberrant ? Il se trouve que mes années universitaires se sont déroulées en URSS ; loin de moi l’idée d’encenser cette époque qui m’a laissé beaucoup de mauvais souvenirs, mais comme TOUT ne peut pas être mauvais, j’évoquerai les étudiants étrangers. On en recevait du monde entier (je rappelle que le russe était dominant dans les pays dits « du camp socialiste », pas ailleurs) : donc, tous les pays de ce camp situés en Europe ; l’Afrique francophone et anglophone, le Vietnam, la Chine (avant de s’être fâchés avec elle), d’autres pays d’Asie, Cuba, Grèce, Portugal etc. L’enseignement se faisait en russe (dans mon université), les étudiants disposaient d’une année pour apprendre et/ou perfectionner leur russe avant de suivre les cours. Si au moins Erasmus donnait la possibilité de suivre tout l’enseignement universitaire dans le pays choisi, ce serait déjà mieux du point de vue professionnel, et pour l’ouverture d’esprit ce serait bien plus efficace smiley

    Enseigner en anglais et le faire bien sous-entend soit les profs maîtrisant l’anglais presque parfaitement (ce qui n’est pas toujours le cas, même dans les pays nordiques si souvent donnés en exemple, voir les articles de presse à ce sujet), soit recruter les profs anglophones de naissance (ce qui signifie de renoncer au développement de sa propre science). Franchement, les profs avec un anglais moyen qui enseignent aux étudiants qui ont un anglais moyen... ça promet pour le niveau professionnel smiley Entre temps, il y aura la perte du vocabulaire scientifique, et une langue qui déserte un domaine de son application ne se porte pas bien.

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