Ca c’est une très bonne nouvelle car on se rapproche des réels causes de la crise, à savoir les banques et non la finance. Car c’est les banquiers qui définissent les lois du marché, à coup de lobby, think tanks et autres déjeunés entre familles ...
Si ce n’est pas de l’esbrouffe, c’est vraiment un point en faveur de l’état souverain, c’est-à-dire nous (si nos gouverants nous représente justement, bien entendu, mais c’est un autre problème).
Article court mais intéressant. Il pointe un problème essentiel de notre démocratie. On pourrait étendre le sujet aux sondages, forme systématisé de la "magie de l’affirmation", pour reprendre la formule. On pourrait aussi comparer la pétition et le sondage, deux mécanismes d’expression de la masse, mais opposé quant à leur origine. La pétition est une expression spontanée du peuple par le peuple. Le sondage est une expression orchestrée du peuple par les instances dirigeantes. Sans polémiquer sur la validité des sondages et leur possible manipulation, il est clair que le sondage prévaut largement sur la pétition de nos jours.
Sinon, je trouve que cet article pose une question fondamentale : comment limiter cette hypocrisie ambiente ? La chute de l’article (le fait d’en appeler à la puissance divine) montre bien notre manque de pouvoir politique, sinon un certain désespoir.
Pour ne pas finir, il serait intéressant en ces temps de crise de discuter des moyens que nous avons pour rétablir une démocratie directe. Bien que cette option n’est pas du tout du goût de nos élites et que le système est fortement vérrouillé, notre système reste un système (L’article de l’auteur "- Comment distinguer les faits et les opinions ", référencé à la fin est intéressant à cet égard, en particulier la deuxième partie sur la notion d’auto-organisation) ; il existe donc nécessairement des moyens de le faire bugger ...