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Le bac français : un désastre écologique !

Spackler 9 juin 2010 22:53

Mis à part la forêt des Landes, on remplace très souvent les feuillus par des résineux (épicéa et compagnie) : une belle forêt de résineux avec des allées bien droites, du bois bien comme il faut pour la production de papier.

Sauf qu’au final, les résineux perturbent énormément un milieu au sein du quel ils n’étaient pas présents.
D’une part ils perturbent le cycle de l’humus en acidifiant le sol (5 à 7 ans pour que les aiguilles soient dégradés), le pire étant une acidification du sol telle qu’elle ralentit énormément les micro-organismes chargés de dégrader la matière organique, ce qui pose problème si l’on veut y faire pousser autre chose que du conifère par la suite.

D’autre part ils ont un réel impact sur les nappes phréatiques et les cours d’eau : la capacité de rétention du tapis d’aiguille est bien supérieure à celle des sols de feuillus (sans parler de certaines espèces qui en échange d’une croissance rapide ont des besoin en eau accrus, épicéa par exemple) ; par ailleurs l’acidité naturelle des aiguilles est dévastateur sur le peu de vie aquatique des cours d’eau (entre 8 et 12 grammes d’aiguilles pour un litre d’eau suffit à y empêcher le développement de la faune).

Ça sert à quoi d’aller créer des puits de carbone s’il faut bousiller sur une longue durée tout un biotope ?

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