Je crois que j’ai viré collapsologue ou effondriste , je ne crois plus à la mobilisation, désolé, le collectif vu comme une prison pour l’individu et l’individualisme vu comme une liberté ont fini de me convaincre qu’il n’y a qu’une catastrophe d’où qu’elle vienne qui pourra remettre les pendules à l’heure et relancer une humanité en totale déliquescence.
Reste à accepter qu’on puisse être une victime de cette catastrophe ainsi que ses descendants, ça c’est déjà plus dur.
A espérer aussi qu’elle soit sociale ou financière car si elle est écologique ou alimentaire ça va faire mal.
Il devient très difficile de trouver des terrains de coordinations. On est dans une société très psychotisée (!) ou les humains ont perdus l’essentiel de leur personne, leur être, dans les apparences et les sophismes (je ne dis pas ça pour vous... quoique parfois...) en général.
Un coup de semonce et on pourra rediscuter sérieusement. Cette société faite de bulles en tout genre ne pourra durer indéfiniment et discutailler de même.
Là, c’est la fuite en avant et c’est devenu le moteur de la vie de beaucoup d’entre nous. On est pas bien mais la remise en question apparaît encore pire, alors courage, fuyons...
Les solutions sont bien trop profondes pour la superficialité actuelle, la distorsion est trop grande ça ne peut que craquer quelque part.
Espérons (cyniquement) que ce soit chez les autres...
A la base oui, mais actuellement non. Il tente (le capitalisme) de s’imposer comme politique, c’est absurde et contre nature mais c’est à ça qu’on les reconnait et ça ne marchera pas, c’est de l’économisme.
C’est une politique qui ne dit pas son nom, les chinois mélange les deux, la part populaire qui reste de « culture » communiste et « en même temps » ils favorisent la culture du chacun pour soi capitaliste pour sa toute nouvelle classe moyenne et dirigeante. (en gros). C’est certainement, toute proportion gardée, eux qui préfigurent quelque chose mais tout en restant autoritaire et en juxtaposant des classes (il me semble , je ne suis pas spécialiste) ce quibloquera encore à un moment donné.
C’est un peu normal, le siècle des idéologies étant passé avec sa cohorte de malheurs qui n’est pas encore finie, le temps du pragmatisme s’impose. Le capitalisme veut s’y lover mais à mon avis c’est trop restreint pour couvrir les réalités et c’est quand même une idéologie, économique certes, mais idéologique quand même.
On ne peut plus continuer à opposer individualisme et collectivisme c’est mort... L’individuel et le collectif sont les deux face d’une même réalité, la notre, l’avenir naviguera entre les deux mais pas l’un sans l’autre qui se mettrons des limites mutuelles.