“Using
historical production data, we calculate that global nuclear power has
prevented about 1.84 million air pollution-related deaths and 64 gigatonnes
(Gt) CO2-equivalent greenhouse gas (GHG) emissions that would have resulted
from fossil fuel burning”
Pushker A.
Kharecha, James E. Hansen
Cherchez
vous-même qui sont Kharecha et Hansen, climatologue et savant de la Nasa ; tous deux très
en pointe sur la lutte contre le réchauffement.
@hans-de-lunéville Précisément, si on les manipule avec précautions c’est que l’on en connait le danger, et qu’on le prévient. Aucune autre activité industrielle n’identifie, ne circonscrit, ne contrôle, comme le nucléaire. Faudrait-il les manipuler comme des balles de ping pong pour vous rassurer ? Evidemment, pendant ce temps là, les 400 000 tonnes/an de déchets produits par une seule centrale à charbon de 1000MWe sont relâchés sans autre forme de procès dans l’atmosphère et se répandent sur les kms à la ronde (Arsenic ; Cadmium qui reste 1000 ans etc..). Mais bon, comme on s’en fout, vous vous en foutez aussi, c’est çà ?
On ferait mieux de leur enseigner, justement, l’histoire et la civilisation de Byzance, à laquelle notre Renaissance doit tant (en mathématiques, en médecine, en astronomie etc..) bien plus qu’à l’Islam.
Et puis on pourrait aussi leur enseigner l’histoire de la Russie, pas seulement de Poutine, avec celle de l’Arménie, la Géorgie etc... On apprendrait qu’en 1136 à Novgorod il y avait une république, plus grande que la France, où les enfants allaient à l’école obligatoire, y apprenant à lire et à écrire le grec et le latin. Ca aurait comme objectif de connaitre la réalité et la diversité de l’histoire, mais aussi d’éviter la haine gratuite, les clichés de Bruckner et confrères contre « la Russie de Poutine »....
Merci de rappeler ces quelques éléments de contexte qui en effet éclairent le sens et la portée de cette « reconnaissance » de la Chine. Il ne s’agissait nullement d’une nouveauté dans l’appréciation de l’histoire, de la culture et de l’importance de la Chine : la France avait des relations diplomatiques avec la Chine depuis aussi longtemps que les Jésuites du XVIIème siècle. Nous y avions des consuls et des bâtiments à travers le pays, Claudel y avait été consul, St-John Perse conseiller etc..Quant à la culture, hormis les Jésuites, Pierre Loti, Paul Pelliot, Victor Segalen ou Teilhard de Chardin y avaient vécu et s’étaient consacrés à la comprendre et faire connaitre. Malheureusement aujourd’hui on ne met en avant que cet aspect là, comme si de Gaulle avait juste promu une reconnaissance ’culturelle’. Et on en rajoute dans l’anecdote avec la DS19 exposée, qui, au lieu de rappeler la radicalité de de Gaulle, semble là uniquement pour satisfaire la « communication » de Peugeot Citroën !
Je suis à Pékin où j’ai suivi les commémorations, les discours, les rencontres à l’ambassade avec nos ’représentants" etc..Pas un mot, pas une allusion à cette radicalité, en un mot, pas une once d’héritage du discours même de de Gaulle, qui dès le 27 janvier 1964, ne s’embarrasse pas de circonvolutions pour dire : le choix de la Chine continentale, c’est effectivement le refus du choix de Taiwan, qui est lui non le choix de l’histoire mais le choix américain. Evidemment l’argument invoqué en coulisses pour défendre l’onctuosité des commémorations, c’est la diplomatie, le distingo entre le discours public -qui encouragerait l’amitié à tout crin- et le discours privé, qui...on ne sait pas tellement il est privé, mais dont on n’a aucune raison de croire qu’il enfonce le clou d’une différence d’avec les USA, ce qui serait d’ailleurs une preuve de véritable amitié, celle que justement cherchait de Gaulle. D’ailleurs que sont les valeurs de ce soi-disant double discours, sinon celles de cet esprit de larbins et de pleutres qu’il abhorrait ?
Sitôt que l’on veut resituer la force et le sens de cette ’reconnaissance’, nos interlocuteurs se détournent, on nous fait comprendre que ce n’est pas politiquement correct.