Franchement, depuis "6ème Sens" Shyalaman déçoit, on a l’impression qu’il a écrit lé moitié de son scénario pour pouvoir le vendre aux studios, et qu’il se dépèche ensuite en cours de tournage pour le bacler !
L’idée de départ est intéressante mais on obtient au final un film gore qui se prétend intellectuel : et oui l’orgie de scène gore lasse rapidement : trois personnes qui se tire une balle dans la tête d’affilée c’est trop, le mec qui passe sous la tondeuse on sait ce qui va se passer pas la peine de montrer le sang qui gicle, le mec qui se taillade les veines après l’accident de voiture idem, j’en passe et des meilleures ...
La fin du phénomène est tellement prévisible qu’on la voit arriver 5 minutes avant (c’était soit ça soit l’armée qui arrive pour les sauver), quand à la scène finale, elle est d’un mièvre ...
Je plains sincèrement Mark Walhberg dont le talent ne vaut vraiment pas un tel navet (au passage celle qui joue sa compagne joue aussi mal que les acteurs de Dawson)
Au final, Shyalaman devrait refaire des films à lui au lieu de vouloir pâlement copier son maître Hitchcock...
Les positions forcénées pro/contre le nucléaire sont aussi stupide l’une que l’autre.
D’une part le nucléaire, même si il y a un risque potentiel de contamination radioactive, est une technologie efficace qui maitrisée est nettement plus sûre que bon nombre d’autres énergies. Et quand je dis "maitrisée", je parle de la maîtrise de l’ensemble de la chaine : extraction, construction/entretien de la centrale, fonctionnement et retraitement des déchets.
De plus le développement de centrales de nouvelles générations (EPR et suivantes surtout) permettent une meilleure autonomie en carburant par une efficacité accrue, et la mise au point de centrales à sur-génération ou à combustion d’éléments trans-uraniens, permet aussi de se débarrasser d’une partie des déchets (en les transformants en produits moins radioactifs et moins longtemps, ce qui résoudrait une bonne partie des problèmes de stockage).
Enfin les armes nucléaires n’ont jamais servi à produire de l’énergie, en discuter ici est totalement absurde et relève d’autres problèmes (diplomatie, armement mondial, etc...)
D’autre part les énergies renouvelables ne sont pas toutes développées comme elles le devraient :
- l’hydraulique terrestre est maitrisé, son impact environnemental peut être discuté clairement, mais on ne peut pas en rajouter en France
- l’électricité solaire se heurte à la rentabilité énergétique des puces silicium sur la durée de leur vie (et oui il faut beaucoup d’énergie pour les produire et avec un taux de 10% de rendement, c’est pas gagné)
- le chauffage solaire est techniquement et économiquement réalisable, mais n’est applicable qu’à faible échelle (maison par maison)
- la géothermie n’est pas vraiment applicable en métropole (forrage trop profond), mais dans les DOM-TOM peut-être
- les bio-carburants compensent en pollution chimique des sols (engrais, désherbants, etc...) et en perte de production alimentaire, ce qu’ils apportent comme carburant
- enfin l’éolien, dont on ne maitrise vraiment pas l’influence sur l’environnement et l’être humain : certe le volume sonore n’est pas élevé, mais il reste à fréquence relativement fixe et basse d’où effet biologique
- j’oubliais la mer avec l’énergie des vagues qui reste à développer (mais les défenseurs du paysage vont encore s’insurger) et les turbines sous-marines (l’usine marémotrice de la Rance est une merveille technologique mais une horreur écologique)
Au final, moyennant quelques économies énergétiques dans la vie courante, des habitations mieux conçues (isolation et chauffage solaire, etc...) et le fait d’accepter une part plus importante du nucléaire dans notre alimentation électrique... on devrait pouvoir tenir jusqu’à ce que les énergies renouvelables soient matures (technologiquement, économiquement et écologiquement) et/ou que de nouvelles technologies soient apparues (sur-génération opérationnelle, fusion ...)
Dixit votre article : "Le ministre rejeta la demande d’asile le 28 mars 2001. Il estima que les allégations de l’intéressée n’étaient pas crédibles, qu’aucun élément n’indiquait que les autorités ougandaises s’intéressaient à la requérante"
Pour les mal-comprenants, cela signifie qu’il n’y aucune motivation légale pour sa demande d’asile, dans le meilleur des cas elle a affabulé pour obtenir l’asile, dans le pire elle est venue exprès pour se faire soigner.
Dans tous les cas elle joue sur la fibre émotive et non sur la fibre "légale".
De plus je ne soutiens pas plus les dictateurs qui viennent se faire soigner chez nous !
Le droit d’asile ne concerne que les gens qui sont en danger dans leur propre patrie et ce de manière avérée, ce qui n’est pas son cas ! Et qu’on ne prenne pas le SIDA comme excuse : même avec traitement elle en mourra (plus lentement certe, et avec une déchéance physique plus longue et pénible au passage), c’est la dure réalité.
Quand je parle de "dangereux précédent", cela signifie que si on accepte son cas, alors tous les malades du SIDA dans une dictature pourrait alors réclamer l’asile et venir se faire soigner (enfin traiter de manière palliative) chez nous, je ne pense pas que les systèmes de santé européens y survivraient...
Mieux vaut aider à la diffusion des médicaments...
De la même manière que pour le jugement de Lille, on confond ce qui est du ressort de l’Etat (ou ici de l’U.E.) et de la Société.
Dans le cas présent,la situation originelle de l’ougandaise après vérifications par les autorités (anglaises) ne lui permet pas de d’obtenir l’asile. Et en relisant votre article on comprend qu’elle est venue au Royaume-Uni pour se faire soigner !
La laisser rester en Europe légalement constituerait un précédent dangereux, l’U.E. ne peut à elle-seule soigner tous les malades du Tiers-Monde (ou des pays en voie de développement pour ceux qui veulent à tout prix faire du politiquement correct).
La décision peut donc paraitre moralement douteuse, mais elle est tout ce qu’il y a de plus raisonnable.
Un complément nécéssaire à cette décision serait de s’assurer que l’ougandaise puisse accéder au soin une fois en Ouganda (via des ONG ou l’ONU).
À force de vouloir voir le mal partout on finit par le voir là où n’y est pas.
Ce mariage est annulé pour cause de mensonge et non sur le chasteté.
Le mensonge portant sur une "qualité essentielle" pour le mari qui est la chasteté de la femme, opinion devant être un minimum partagé par la femme puisqu’elle a menti à ce propos.
La Justice n’a statué que sur le point du mensonge et sur le faits que les ex-époux étaient tous les deux consentants pour se séparer...
Ça ne sert à rien donc de crier au loup, on peut juste s’interroger sur la pertinence de telles croyances à notre époque