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Stéphane GUINOT

Citoyen militant pour la défense du service public d’éducation.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/09/2009
  • Modérateur depuis le 24/09/2009
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Derniers commentaires



  • Stéphane GUINOT 28 novembre 2011 22:59

    Petite précision concernant les réductions d’ancienneté. Avant, il y avait l’écran de la note. l’inspecteur notait et cette note déterminait le rythme d’avancement (c’est encore le cas actuellement). Mais l’inspecteur ne pouvait pas savoir si cette note allait faire passer le collègue au Grand choix, au choix ou à l’ancienneté (sauf pour des notes extrêmes). Un barème était appliqué. il ne prenait pas en compte que la note. L’IEN mettait une note qui avait une influence sur le rythme d’avancement. De plus, des commissions d’harmonisation existaient pour éviter que des IEN sous-notent ou sur-notent. Maintenant, l’IEN décidera seul de l’avancement des enseignants. Autant dire qu’il aura les chaussures propres !!!



  • Stéphane GUINOT 28 novembre 2011 22:53

    C’est pas qu’on ne veut rien réformer ! C’est juste que les réformes que le gouvernement applique vont à l’encontre de ce qu’il faudrait mettre en place ! Des postes d’enseignants sont supprimés à la pelle, des postes de RASED (Réseau d’aide spécialisée pour les élèves en difficulté), des postes de psy scolaire (alors qu’on en a de plus en plus besoin), des postes de remplaçants (ce qui fait que les enseignants ne peuvent plus se former ! Je n’appelle pas ça des réformes mais des régressions.



  • Stéphane GUINOT 6 décembre 2010 21:28

    Tout à fait d’accord concernant les heures supplémentaires ! Les collègues ne devraient pas en faire ! Mon analyse portait surtout sur le premier degré (maternelle et élémentaire) où ces heures supplémentaires ne sont pas possibles. D’où peut-être notre divergence dans l’analyse.

    Stéphane Guinot



  • Stéphane GUINOT 5 décembre 2010 12:32

    J’ai moi-même été vacataire il y a quelques années dans un lycée et je l’affirrme haut et fort : j’étais nettement moins compétent qu’un professeur certifié car je ne savais pas enseigner. L’entretien que j’ai eu au rectorat n’a absolument pas permis de vérifier mes compétences. Il manquait quelqu’un dans un lycée, il fallait boucher un trou, alors on a mis n’importe qui, en l’occurence moi ! J’avais les connaissances dans la matière enseignée, mais pas les compétences pour enseigner. Ce que je dis, c’est qu’il ne devrait pas manquer de monde dans l’Education nationale, que tous les postes devraien être pourvus. Pour cela, il faut ouvrir des postes au concours, de manière à mettre sur tous les postes des personnels titulaires et formés. En étant totalement incompétent, je touchais, en étant vacataire, 140 Euros sur une demi journée (35 €/ heure x 4 heures). C’est véritablement scandaleux ! A l’époque, je n’avais jamais enseigné, je n’avais aucun concours et je n’avais pas été formé. Pourtant je touchais 35 € par heure travaillée !
    Aujourd’hui, j’ai un concours, Cela fait plus de quatre ans que j’enseigne et j’ai été formé. Et si l’on rapporte mon salaire annuel aux heures face aux élèves de l’année (différents des heures travaillées, car on ne travaille pas seulement lorsqu’on est face aux élèves), je trouve 23,61 €/ heure face aux élèves...

    Quand la formation IUFM ancienne version, je n’ai jamais caché qu’elle était perfectible. Je l’ai même dit dans un commentaire précédent. Et perfectible ne veut pas dire qu’il faille la supprimer ! Deux mots à propos de cette « ancienne » formation« perfectible. J’ai commencé le métier de professeur des écoles en tant que »liste complémentaire« . En effet, je n’étais pas sur la liste principale l’année de mon concours. Il a donc fallu qu’on m’appelle pour »boucher un trou« . Je n’avais encore reçu aucune formation, j’avais juste préparé le concours avec les bouquins du CNED. Là, je me suis retrouvé appelé le lundi matin au beau milieu de l’année scolaire, sur un poste fractionné : 1 CM1 (22 élèves) à 85 bornes de chez moi, un CM2 (24 élèves, dont 5 en grande difficulté) à 85 bornes de chez moi. Un CE2-CM1-CM2 à 16 à 70 bornes de chez moi et un CE2-CM1-CM2 (24 élèves, seul enseignant dans l’école) à 45 bornes des chez moi. Cette année s’est bien passée mais les débuts ont été difficiles (les double-niveaux sont difficiles à gérer quand on n’a pas été formés !!!). L’année suivante, j’étais en formation à l’IUFM ou j’ai pu »aterrir« , réfléchir à ma pratique, me remettre en question, comparer différentes méthodes, échanger avec des collègues. Et aujourd’hui, je l’affirme, durant cette année de »liste complémentaire", je ne savais pas enseigner. Je mettais les élèves en activité, ils bossaient, mais je n’enseignait pas. Les élèves qui étaient capables de s’en sortir seuls s’en sortaient et apprenait sans doute un petit peu, mais ceux qui étaient en difficulté n’apprenaient rien. Ils faisaient l’activité proposée, puis validaient ou invalidaient leur réponses lors de la correction. Ce n’est pas ça enseigner, c’est pourtant ce que va faire chaque personne qui se retrouve face à une classe sans être formé.

    Quand aux injures, il n’yen a pas. Je n’ai pas dit que vous étiez un ancien vacataire aigri, frustré et imbu de sa personne. J’ai dit que vous teniez des propos qu’un ancien vacataire, dans l’état d’esprit que je décris, pourrait tenir.

    J’ajoute également que je n’ai absolument rien contre les vacataires en tant que personnes. je l’ai moi-même été et j’en ai parmi mes amis de longue date ! Simplement, je pense qu’il faut limiter le recours aux vacataires dans l’EN car le système n’est pas satisfaisant. Je préfèrerais que soient créés des postes de titulaires (pour cela, je le répète, il faut ouvrir des postes au concours) de manière à donner une chance aux vacataires précaires d’avoir une situation stable et de pouvoir exercer le métier qu’ils aiment.

    Stéphane Guinot

    Séphane Guinot



  • Stéphane GUINOT 5 décembre 2010 11:50

    Le scandale c’est que :
    1) Non elle ne savait pas à quoi elle s’engageait puisque cette situation (se retrouver sur le terrain dès la rentrée et sans formation) est nouvelle.
    2) C’est son employeur qui la met (elle et les autres stagiaires) dans une situation de souffrance
    3) On ne fait pas pression sur quelqu’un qui est en arrêt de travail pour qu’il reprenne, sous peine de licenciement. Cela est illégal. Ce n’est pas elle qui a décidé de s’arrêter, c’est son médecin qui a pris la décision. S’il a pris cette décision, c’est qu’elle était nécessaire. A mon sens, un médecin est plus compétent que l’administration pour décider de qui doit reprendre le travail ou non. On ne peut pas jouer avec la santé des gens et continuer à exercer des pressions ignobles sur des personnes déjà fragilisée par leur état de santé.

    Stéphane Guinot 

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