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StephanM

Je suis un expatrié d’origine allemande, vivant en France depuis plus que 30 ans. Aujourd’hui à la retraite.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/10/2008
  • Modérateur depuis le 05/01/2009
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Derniers commentaires



  • StephanM 7 mars 2010 00:35

    Même si on peut discutailler sur quelques points, je signe. Et un soit-disant manque de « propositions » ne me gêne aucunement. Le monde est devenu fou et c’est à nous de chercher des réponses. Manquait plus que ça qu’on nous présente « la solution » sur un plateau d’argent. Par cette occasion je me permets de signaler un petit coup de radio « Et si on fermait la bourse » (là-bas...) avec l’excellentissime Frédéric Lordon.

    Le jour où les chômeurs s’arrêntent de culpabiliser ou envoient paître les culpabilisateurs, on aura fait un grand pas. Un chômeur assumé d’aujourd’hui peut aider un licencié désemparé de demain (ou même d’aujourd’hui, seulement les chômeurs assumés ne sont pas (encore) très nombreux).

    La productivité du travail (et les marges qui vont avec pour quelques profiteurs) ne fait que monter et est inversement proportionnelle au sens du travail qui la produit. Et certains politiques ont le culot de jeter l’opprobre sur les victimes des marges insensées qu’ils veulent bien pour eux-mêmes et leurs amis. J’espère que nous seront de plus en plus nombreux à avoir envie de casser ce cercle délétère à la vie.



  • StephanM 16 février 2010 23:33

    Je trouve que vous avez bien décrit le doux inversement des droits vers les devoirs en prenant comme exemple le cas des demandeurs d’emploi. Après l’équation insidieuse du ministre de l’intérieur qui est devenu le président : chômeur = fainéant = profiteur = fraudeur, en citant un ou quelques exemples extrèmes qui ne sont représentatifs en rien et pour rien, aux très compétents « journalistes en colère » aidant, le gouvernement fait gober cette diffamation généralisée à la population pour faciliter le démontage des droits sociaux qui ont été acquis à la sueur de luttes pendant des décennies. Le résultat de cette évolution s’exprime aujourd’hui par des « formations » imposées genre un n-ième stage de rédaction de CV, de l’« offre raisonnable d’emploi » qui n’est pas une offre mais une injonction dont le caractère « raisonnable » est décidé par un seul côté des deux parties.

    Intéressant à ce sujet est le fait que moins il y a du travail, plus le demandeur d’emploi est obligé de le chercher, plus le devoir est fort pour en trouver. C’est comme si on oblige quelqu’un qui souffre de faim de chercher de la nourriture dans un contexte où le défaut de nourriture est le problème principal, avec la menace d’infliger à l’affamé une sanction s’il ne cherche pas « suffisamment » de la nourriture. C’est devenu grotesque. Mais la division entre ceux qui ont encore un travail et qui ont peur de le perdre et ceux qui l’ont déjà perdu marche à merveille. L’objectif est atteint.

    Je propose une hypothèse dans le champs économique et social : plus il y a d’obligations dans un contexte particulier pour les salariés, chômeurs, malades, personnes en difficultés en général, moins il y a de possibilités de remplir ces obligations. C’est une façon de culpabiliser l’individu en difficulté pour se dégager de toute responsabilité que l’Etat a envers lui. Plus le harcèlement social envers les « faibles » est fort, mieux la politique de la sanction et de la régression sociale passe.

    Il y a certainement des choses à nuancer et à approfondir, mais dans les grandes lignes, à mon avis, c’est ça.



  • StephanM 2 février 2010 09:29

    Merci pour l’article. On ne peut jamais assez rectifier les simplifications grossières voir des manipulations du gouvernement, donner tous les chiffres et faire notre analyse. Cela nous demande un petit effort cérébral par rapport à la soupe que nous servent Monsieur Pujadas & Co. le soir, mais ça en vaut la peine.



  • StephanM 24 janvier 2010 22:51

    Vois avez raison. (J’ai dû lire plusieurs fois le passage pour comprendre)

    Maintenant il reste à savoir ce qu’est une « situation exceptionnelle ».
    Me manque aussi la précision dans quel cas la demande d’une dispense à demander une pension alimentaire est recevable.



  • StephanM 24 janvier 2010 19:39

    Merci pour cet article !

    Vous écrivez :

    « Sous le prétexte d’harmonisation » (au passage, attention à ce mot, il est très employé partout pour des raisons pas toujours très nettes), le gouvernement avait glissé une formule insidieuse dans le texte du formulaire obligeant tout demandeur à demander l’aide financière préalable de ses parents (voire grands-parents), ceci en parfaite contradiction avec la loi votée !

    La Direction générale de l’action sociale (DGAS) a fini par dissiper ce « malentendu », en rappelant que "la législation du RSA est identique sur ce point à celle du RMI". Ce qui signifie concrètement que l’administration ne peut pas exiger des parents une pension alimentaire« 

    Et Martin Hirsch avait assuré dans une interview avec actuchomage que », au delà de 30 ans, l’histoire de l’obligation alimentaire n’a pas lieu d’être« .

    Or, si on télécharge le formulaire de demande de RSA, la formule prêtant au »malentendu« s’y trouve toujours (page 2 en pas) :

     »Si vous êtes célibataire et vous vivez seul(e) sans enfants, le président du conseil général peut, dans situations exceptionnelles, sur le fondements des articles 203 et 371-2 du code civil (obligation d’entretien des parents vis-à-vis de leurs enfants) de faire valoir vos droits à pension alimentaire vis-à-vis de vos parents. Si tel était le cas, vous pourrez demander à être dispensé de ces démarches.« 

    Pour »dissiper ce malentendu« , tout ce que Martin Hirsch a fait si j’ai bien compris est de filer le »mauvais rôle« au président du conseil général. C’est au bon vouloir de celui-ci de décider si oui ou non le demandeur du RSA doit »faire valoir ses droits à pension alimentaire...« (avant la formulation était ... »engager une procédure juridique..." - la nouvelle formulation est moins brutale mais pas moins valable)

    Pour moi, ce point reste obscure. Pouvez-vous nous éclaircir là-dessus ?

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