Je compatis vraiment au désarroi des directeurs et enseignants. Cependant comme toujours, hélas, les parents sont exclus de la réflexion. On parle des enseignants, des élèves, du personnel d’accompagnement, mais quid des parents d’élève ?
On va encore avoir le sentiment que le fossé se creuse : nouvelles grèves, galères pour les parents... Les parents se plaignent du contenu ou des aménagements aux enseignants, qui n’écoutent pas puisqu’ils "manquent de moyens".
Le seul mouvement de résistance qui sera efficace sera celui où les directeurs, les inspecteurs et les parents seront associés pour dénoncer toute l’hypocrisie de ce gouvernement en train de sacrifier une génération d’enfants vis-à-vis de leur scolarité. Un mouvement qui sera aussi audacieux et innovant pour faire au mieux avec ces faibles moyens.
Car autrement ne nous y trompons pas, ce qui se passe aujourd’hui, nous le paierons plus tard...
C’est vraiment tiré par les cheveux. On prends une phrase hors de son contexte et on voit bien que le journaliste est très fort (il saute tout de suite sur une partie de la phrase pour tenter d’embrouiller Obama).
En fait, dans le contexte, ce que j’en comprends de la prase c’est "ma supposée foi musulmane" (autrement dit, la foi que les républicains m’attribuent).
Pour moi ça démontre surtout que l’issue est tellement incertaine que le moindre battement de cil peut faire pencher la balance. Et dire que l’avenir du monde se joue là...
Tout ceux qui ont retourné leur veste à l’encontre de Bayrou se sont (ou vont) se ramasser. Et puis si Bayrou est le gourou d’une secte, alors Sarkozy c’est Hitler, c’est à dire un gourou avec un grand pouvoir destructeur.
C’est vraiment con que Bayrou soit aussi peu charismatique, sinon la France aurait sans doute aujourd’hui un autre visage que celui pitoyable qui est le sien aujourd’hui.
Le sujet que vous traitez est fort intéressant et l’exemple bien choisi.
Hélas, hélas, le parti est vite pris (sans jeu de mot...) et l’analyse extrêmement superficielle : dommage. Avoir un article de fond sur ce sujet (en élargissant à la division entre le Modem et le nouveau Centre par exemple, ou en citant le valeureux Jean Lassalle) m’aurait sans doute passionné.
Pour ce cas précis, je doute fort du courage politique de Jack Lang. Il a accepté un poste "d’ouverture" pour continuer à exister politquement en étant un instrument de l’entreprise de desctruction du PS organisée pa Sarkozy (fort habile, d’ailleurs et qui fonctionne à merveille). Comment n’aurait-il pas voté pour le texte alors qu’il a participé à la commission qui l’a proposé.