• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

suumcuique

suumcuique

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 799 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • suumcuique suumcuique 15 mai 2010 20:24

    Chacun sait ce qu’il advient d’une poule à laquelle on a coupé la tête : elle déambule frénétiquement pendant quelques minutes avant de s’effondrer sur le sol et de mourir. Le monde occidental actuel est une poule à qui l’on a coupé la tête - le politique - et à qui ne reste plus que le corps - l’économie.  

     

    A cet égard, il est amusant et, en même temps, pathétique d’entendre le socialiste Généreux nous asséner (http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/jacques-genereux-vers-le-chaos-26316) avec brio que l’esprit de Munich serait de retour et que cet esprit s’incarnerait dans l’incapacité de l’UE à faire face à ses responsabilités en déclarant la guerre aux spéculateurs. Traduire : l’UE serait en gros les bons démocrates et les spéculateurs les « méchants nazis ». Or, malgré les indéniables et consciencieux  efforts des libéraux-marxistes qui gèrent l’Europe marshallisée depuis 1945 pour faire renaître de leurs cendres le national-socialisme et le fascisme à travers des mouvements créés de toutes pièces par les barbouzes du système libéralo-marxiste (de Fini à Wilders en passant par la soi-disant extrême droite allemande), le fait est que le national-socialisme et le fascisme sont bien morts et que le système actuel en Europe est celui qui a été imposé par les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ; un coup d’œil, par exemple, à la courbe du chômage suffit à le démontrer. Généreux, en défenseur et partisan du système qui est sorti tout droit de la seconde guerre mondiale, n’a donc pas l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que la situation politique, économique et sociale actuelle n’a rien à voir avec le fascisme ou le national-socialisme, régimes qui préconisaient tous deux la subordination de l’économie au politique. Généreux, de temps à autre, a tout de même des éclairs de lucidité. Par exemple, lorsqu’il glisse en gloussant que les Etats sont actuellement, d’une certaine façon, les alliés des spéculateurs et que l’Etat actuel est un Etat privé. Bien entendu, il change vite de sujet et revient à sa doxa démocratique.

     

    Il revient vite à sa doxa démocratique parce qu’il n’a pas envie de constater que l’ »Etat privé » auquel il fait allusion est exactement ce qui, sous le stalinisme, s’appelait le capitalisme d’Etat et parce qu’il lui répugne de noter qu’une grande partie des politicards actuels sont des transfuges de grandes compagnies, qui, lorsqu’ils ont fini leur sale boulot, qui en tant que président de la république , qui en tant que premier ministre, qui en tant que ministre, sont réintégrés dans ces grandes compagnies multinationales. De Pompidou à Lagarde, de Balladur à Blair, la liste est longue, très longue de ces  politicards qui viennent du privé et, plus particulièrement, de la haute finance internationale apatride.

     

    Depuis Napoléon 1er, l’Etat français est le créancier de la haute finance apatride et, à ce titre, n’a quasiment plus aucune marge de manœuvre. Depuis que la haute finance apatride a mis le grappin sur les Etats européens, celle-ci a placé des hommes à elle au sommet de ceux-ci et, naturellement, les a chargés de les endetter toujours plus. Depuis, on va de hold-up en hold-up. Si l’administration sarkoziste a accepté de prêter 12 milliards à la Grèce, on le sait, c’est uniquement parce que la Grèce ne parvenait plus à honorer ses achats d’armes aux grandes compagnies « françaises ». Ces 12 milliards, ils sortiront de la poche du contribuable français hyper-endetté, mais, une fois remboursés par la Grèce, ils rentreront dans les caisses de ces compagnies « françaises ».


    Bien entendu, Généreux ne dit absolument rien du coût astronomique de l’immigration.



  • suumcuique suumcuique 5 mai 2010 17:44

    De Gobineau écrivait ces lignes dans les années 1850, de Téhéran où il avait été nommé premier secrétaire de la légation française en Perse - à l’époque, il existait encore une diplomatie française digne de ce nom. Il était parfaitement au fait des trois points que vous développez. Ce sur quoi il attire l’attention du lecteur, c’est sur la nature foncièrement bourgeoisie - quasiment au sens flaubertien et, donc, non marxiste, du terme (en tant que catégorie de l’esprit) - de l’Asiatique.

    En Europe, de la Grèce antique jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, le bourgeois et, en général, le commerçant fut un individu méprisé par une grande partie de l’aristocratie ainsi que par une grande partie des peuples, non encore convertis – et pour cause - au marxisme. Il faudra attendre Louis XIV, fossoyeur de la noblesse d’épée et, donc, du vieil esprit traditionnel européen, pour que l’aristocratie soit autorisée à faire du commerce. Or, au XVIIe siècle, cela faisait déjà des siècles que les Asiatiques de quasiment toutes les classes sociales – sauf en Inde, marquée par le régime des castes instaurés par les Indo-Européens – s’adonnaient au commerce.

    D’Esope (L’estomac et les pieds) à Aristote, de Tite-Live à J. de la Fontaine (Les membres et l’estomac), tous les grand esprits européens, artistes et hommes politiques, considérèrent toujours le commerce comme une activité indigne d’un homme digne de ce nom. Il est grand temps de prendre du recul et que ceux qui sont toujours capables de prendre du recul et de remettre les choses dans leur contexte rappellent que les « businessmen », tout célébrés qu’ils soient aujourd’hui, furent vus, de l’antiquité à la fin du moyen Moyen Âge européen, comme des moins que rien, des « hors caste ». Signe des temps, la présidente de l’Inde actuelle est une sûdra, c’est-à-dire un individu extrait des basses classes.

    « Le pain et les jeux », on l’oublie souvent, sont payants aujourd’hui, même au Viet Nam. Dans la Rome antique, tout cela était gratuit et de nombreux patriciens évergètes s’y ruinèrent.

    Le pire, actuellement, au Viet Nam et ailleurs, ce n’est pas tellement qu’une minorité réussissent économiquement par les moyens les plus sournois, les plus déloyaux, les plus 
    bas, les plus noirs. Le pire, c’est que des milliards d’individus hollywoodisés jusqu’à la moelle rêvent d’en faire de même, à la première occasion.



  • suumcuique suumcuique 2 mai 2010 19:00

    En parlant des Asiatiques, A. de Gobineau qui les connaissait bien disait à juste titre
    « C’est une populace et une petite bourgeoisie que tout civilisateur désirerait choisir pour base de sa société : ce n’est cependant pas de quoi créer cette société ni lui donner du nerf, de la beauté et de l’action. » Et il faut n’avoir vu l’Asie qu’en touriste ou être aveugle pour ne pas se rendre compte de la justesse des remarques de cet homme sur les Asiatiques.

    Capitalisme, communisme, les deux revers d’une même médaille, celle de l’économisme : le fait de placer l’économie - donc, le ventre - au centre de tout et d’en faire un absolu.

     



  • suumcuique suumcuique 28 avril 2010 11:30

    L.’UE est comparable a une cordée menée par une poignée d’alpinistes suicidaires suivis d’un paquet d’alpinistes inexpérimentés et d’une foule de randonneurs du dimanche insouciants dont c’est la première ascension.

     

    Pour le dire autrement, les pays occidentaux sont gérés par des politicards dont l’idéologie, ou la religion, est le mondialisme et, forcément, ils appliquent leur programme et suivent leur credo à la lettre : il s’agit pour eux, de l’extrême gauche à la droite dite libérale, de détruire l’Etat-nation afin de le substituer par un gouvernement mondial. Les Européens persistent à leur confier au suffrage universel le pouvoir politique. La situation est donc absolument inextricable.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv